À 24 ans, celle qui fut membre de l’équipe nationale amateur et de la formation Jeune pro de Golf Canada, reste positive même si elle a traversé des moments difficiles durant la saison 2015.
Jennifer Kirby a beau n’avoir pas encore connu le succès sur le Circuit de la LPGA, sa feuille de route est éloquente. Après avoir été couronnée championne amateur et junior du Canada en 2009, elle a fait une carrière éblouissante à l’Université de l’Alabama où son équipe a gagné le championnat national de la NCAA en 2012. Puis elle a gagné son premier tournoi professionnel, une étape du Circuit féminin canadien au Québec.
Dans ce tête-à-tête, Kirby parle de son expérience universitaire, de ses passions hors du parcours et du soutien des fans.
À propos du championnat national de la NCAA…
Chaque année, l’objectif de l’équipe est de gagner le championnat national. À ma deuxième année, j’ai senti que nous disposions de tous les éléments. Ç’a été formidable de voir nos efforts récompensés. Plusieurs grandes joueuses ne vivent pas une telle expérience au cours de leur carrière universitaire.
À propos de la folie du football en Alabama…
La saison de football transforme complètement l’Alabama. Tout le monde veut assister aux matchs, chacun s’implique totalement, on peut presque parler d’un style de vie. Le stade accueille 102 000 personnes, mais il y en a beaucoup plus que cela. Des gens viennent de partout et, sans même assister au match, ils transforment complètement la ville.
À propos de son expérience à Golf Canada…
Une golfeuse amateur n’aurait pu demander mieux. J’ai représenté mon pays aux quatre coins du monde, on m’a fourni tous les outils de la réussite et toutes les occasions de me mesurer à l’élite. Je suis chaque jour reconnaissante d’avoir fait partie de ce programme.
À propos de sa participation à des tournois de la LPGA au Canada…
Les Canadiens raffolent du golf. Les tournois professionnels présentés au Canada sont les mieux organisés. Toutes les golfeuses veulent être de la partie et jouer devant un tel public de connaisseurs. Pour moi, en tant que Canadienne, c’est génial de revenir chez moi.
À propos de son célèbre entraîneur canadien…
Je travaille avec Sean Foley depuis plus de 10 ans. C’est très dur d’ajuster nos agendas, mais je le rencontre chaque fois qu’on est au même endroit.
À propos de ses intérêts hors du parcours…
J’aime l’exercice physique, le magasinage, les voyages, tout ce qui me permet de relaxer. Comme je suis toujours en déplacement, j’aime revenir à la maison pour être avec ma famille et mes amis, c’est ce que je préfère.
À propos du nouveau look de la LPGA…
Plusieurs magazines et émissions de télévision font la part belle aux femmes sur le circuit et montrent qu’elles sont plus que des golfeuses, et je trouve ça super! Des filles se servent aussi d’Instagram pour ça. On les voit dans des magazines de yoga, de conditionnement, etc. C’est bon pour les fans d’en savoir un peu plus sur les membres de notre circuit.
À propos de son rôle comme cadette de son petit ami Tommy Cocha, membre du Circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada…
Encore des conflits d’agendas! Mais quand je peux assister à un de ses tournois, il aime bien m’avoir pour cadette, ce qui est également bon pour notre budget. Il me rend la pareille, aussi, mais j’apprends en le regardant jouer. C’est toujours préférable d’avoir comme cadet quelqu’un en qui on a confiance et qui nous connaît bien.