Omnium des États-Unis Propos de Mario Brisebois

Les hommes aussi peuvent apprendre du golf féminin

PHOTO BERNARD BRAULT, Golf Canada CP Canadian Open LPGA Magna Golf Club Saturday August 24th, 2019 ROUND 3 Brooke M. Henderson of Smith Falls ON (CAN) Brittany Henderson, caddie

Cette semaine, place à l’Omnium féminin des États-Unis au mythique Olympic Club, à San Francisco.

L’intérêt est double avec Brooke Henderson parmi les favorites et la participation de Noémie Paré, une amateure de Victoriaville.

Grâce à ses pointages de 65 et 72, Noémie a bouclé première à la qualification de Boston au début mai avec Christina Kim, ex-gagnante à la LPGA. 

Elle est une des quarante recrues sur les rangs et son frère Jean-Michel, golfeur professionnel, a fait le voyage pour agir dans le rôle de cadet. 

RDS 2 diffusera les quatre journées. Émilie Duquette fera la description et Jean-Sébastien Légaré sera à l’analyse. 

Tout le monde peut améliorer son jeu en regardant le golf féminin en incluant les hommes.

Jean-Sébastien nous dit quoi surveiller plus particulièrement. 

1 – Leur transition au sommet de l’élan. Rien n’est jamais trop précipité. Toujours en contrôle et bien souvent à l’aise au sommet de l’élan. Jin Young Ko et Inbee Park sont évidemment d’excellents exemples! 

2 – On critique souvent le manque d’émotions de la part de certaines golfeuses, mais tout est une question d’équilibre. Peu importe le résultat du coup, on observe et on analyse l’effort appliqué et non le résultat. C’est plus facile d’éviter les longues mauvaises séquences.

3 – Lors d’un US Open féminin, c’est toujours intéressant de voir la sélection du bâton à partir de l’herbe longue quand elles ratent l’allée. Bien souvent, on ne tente rien d’extravagant comparativement au PGA Tour (ce qui ressemble davantage au commun des mortels) et on se replace dans l’allée afin de maximiser ces chances sur le coup suivant. Si la position de balle n’est pas favorable, on prend la pilule! En dedans de 50 verges, leur jeu est à point !!! 

Propos de Mario Brisebois

Fin de semaine productive pour les golfeurs canadiens

TULSA, OK - MAY 30: Mike Weir of Canada hits his tee shot on the 13th tee box during the final round of the 81st KitchenAid Senior PGA Championship held at the Southern Hills Country Club on May 30, 2021 in Tulsa, Oklahoma. (Photo by Montana Pritchard/PGA of America via Getty Images)

Parler d’une productive fin de semaine au golf canadien est absolument vrai avec nos talents qui ont tout fait sauf gagner et encore là.

Bien que naturalisé américain, Jason Kokrak, le vainqueur à la PGA dimanche, est natif de North Bay, en Ontario. 

Maude-Aimée LeBlanc, avec son 8e échelon, n’est qu’un des six top dix canadiens dans les principaux circuits aux Ètats-Unis.

Mike Weir a terminé 5e au Championnat de la PGA chez vétérans et Adam Hadwin, 8e aussi au Colonial.

Adam Svensson, Taylor Pendrith et Stuart McDonald ont pris les 2e, 7e et 10e rangs au circuit Korn Ferry.

Maude-Aimée termine 8e en fin de semaine et remonte 6e pour l’année

Après deux éliminations de suite au circuit Symetra, Maude-Aimée LeBlanc est revenue en force en fin de semaine en prenant la 8e place à l’étape d’Howey-in-the-Hills, offrant 200 000$ en Floride.

Après des comptes de 72 et 74 sur une normale 73, elle a gardé le meilleur pour la fin en scellant avec 70 malgré un triple boguey (6) au 8e trou à normale trois en plus. 

Deux birdies pour boucler lui ont permis de bondir du 22e rang lors de la journée finale pour un chèque de 4 546$.

Son combiné a été de 216 ou moins trois versus moins huit pour la gagnante taïwanaise Min Lee.

Rétrogradée 8e au classement général avec son passage à vide, la revoilà 6e avec ses gains totalisant 37 928$.

Les dix premières à l’automne gradueront automatiquement à la LPGA en 2022.

Autres résultats 

Cinquième avant la sortie finale avec 73 et 70, Anne-Catherine Tanguay a périclité 34e terminant avec 78. 

Josée Doyon était aussi sur les rangs, mais ses pointages de 82 et 74 n’ont pas suffi pour poursuivre.  

Propos de Mario Brisebois

Enfin du golf en Ontario, un bon mois plus tard

Ça aura été long, mais c’est enfin fait!

On parle de la réouverture des parcours en Ontario samedi suite à l’autorisation donnée par le premier Ministre Doug Ford de rouvrir les terrains de golf.

À moins de pouvoir exercer son jeu court dans la cour arrière de la maison, les adeptes n’ont pas frappé une balle cette saison. La fermeture remontait au 14 avril.

Au Québec, les opérations devancées par un printemps hâtif avaient repris la façon la plus normale à part le bref épisode du part l’obligation du port du masque tout de suite levée.

Xxx Pour bien suivre la chronologie, la fermeture du golf en Ontario remontait au 14 avril.

Bien sûr que l’autorisation tombe pile pour la première longue fin de semaine de congé de la saison. Le défi à si brève échéance de retour est de trouver le personnel. 

Les pressions avaient été multiples et intenses des diverses associations de golf en union avec d’autres organismes de sports, mais le Gouvernent refusait de bouger avec la pandémie qui a frappé fort la population. 

Le golf, c’est plus qu’un sport en Ontario. La province est classée numéro un au Canada avec 800 parcours, 1,4 million d’adeptes et plus de 20 millions de parties disputées l’an dernier, ce qui en fait une véritable industrie. 

***

Ailleurs, au Manitoba, point chaud per capita au Canada, les golfs restent ouverts, mais c’est terminé pour les rassemblements.

Respectons les règles sanitaires pour qu’un arrêt ne survienne pas ici.  

Propos de Mario Brisebois

Une 1ère élimination à oublier pour Maude-Aimée… et tous les échos du weekend

Maude Aimee Leblanc
PHOTO BERNARD BRAULT, Golf Canada Maude Aimee Leblanc

Les semaines se suivent, mais ne se ressemblent pas pour Maude-Aimée LeBlanc.

Quatre en quatre jusqu’ici à la série Symetra dans les tournois complétés et 2e deux fois, elle a subi sa première élimination avant la fin samedi au tournoi Symetra de la série du même nom tenu à Davidson, en Caroline du Nord, pour une bourse de 175 000$.

Maude-Aimée avait somme toute quand même bien entrepris la compétition avec 71 (-1) en ouverture, vendredi, pour la 15e place, mais son 78 samedi au deuxième parcours, a causé son élimination par deux coups.

Une séquence de quatre bogueys de suite du 13e trou au 16e a été de trop.

Maude-Aimée occupait avant la Caroline du Nord la 4e place de la course aux dix premières boursières à la fin du calendrier qui gradueront directement à la LPGA en 2022. Sa semaine difficile n’a pas été si coûteuse en ce sens qu’elle ne glisse que sixième.

L’attente ne sera pas longue pour se reprendre. La série Symetra descend vers le Sud pour disputer de jeudi à dimanche le rendez-vous de Longwood, en Floride, une autre étape de 175 000$.

Pas de boule de cristal pour le Championnat de la PGA

En cette semaine du Championnat de la PGA, deuxième rendez-vous du Grand Chelem, ne cherchez pas les prédictions ou projections d’ici le début jeudi à Kiawah Island, en Caroline du Sud.

La boule de cristal est remisée les amis (es). Elle est au fond de la tablette du haut de l’armoire pour y rester.

Pourquoi?

Dans la réalité actuelle du golf, il existe maintenant juste trop d’impondérables pour annoncer qui va faire quoi avec la même assurance. 

Bien sûr que Dustin Johnson, Rory McIlroy, Brooks Koepka (lorsque ses genoux acceptent de suivre), Justin Thomas et Jordan Spieth sont les noms qui reviennent le plus souvent chez les favoris.

Mais la réputation n’est plus maintenant la référence et la pertinence comme au temps de Tiger Woods et Jack Nicklaus.

Prenons l’exemple du Tournoi des maîtres rempli de surprises le mois passé.

Et la plus grande n’a pas été celle de la victoire du 25e mondial Hideki Matsuyama devant le 45e Will Zalatoris, une recrue à la PGA.

À part Spieth, 3e, on repassera pour les têtes d’affiche. 

Qui, franchement aurait même osé penser que Johnson, Koepka et McIlroy, pourtant tous des numéros un actuel ou d’un passé récent, allaitent refaire ensemble les valises dès vendredi, le trio étant éliminé à mi-chemin, ce qui explique à la fois que rien n’est toujours certain et le congé de la boule de cristal.

Une prévision certaine est que vous vous croyez souvent à l’Omnium britannique lors du Championnat de la PGA. Conçu par le couple Alice et Pete Dye, Kiawah Island compte 10 trous qui étreignent l’Atlantique et huit autres qui sont en parallèle, ce explique son nom «Ocean Course».  

Et vous, votre pronostic Toronto-CH en 1ère ronde des séries, quel est-il?

Place aux femmes   

Comme travail bien fait, il ne se fait guère mieux que cet hommage au golf féminin du 19e dans La Presse+ de la fin de semaine et toujours disponible sur le site.

Ça vaut vraiment le détour que vous ne regretterez certes pas.

La place des femmes au fil des ans n’est pas marginale lorsqu’on voit ce qui se fait et continue de se refaire dans plein de domaines au golf. 

Bravo mesdames et à Richard Beaudry d’avoir eu l’idée. 

Le birdie va à Alexandra

Les gens qui ont suivi la levée de fonds via les réseaux sociaux de golf ces dernières semaines vont aussi féliciter Alexandra Bertrand, qui a maintes fois dépassé son objectif et amassé 12 100$ au final en soutien pour le mouvement SOS Violence conjugale.

Son «relationniste» principal est Éric Briand, directeur général et surintendant du club Saint-Jean.

Il fait plouf pour célébrer son score magique

«Oh my God, Oh my God!» C’est en criant ces mots que le golfeur canadien Michael Caan a couru vendredi dernier pour plonger littéralement dans le lac du 18e vert du club Meadows Gardens, en banlieue de Vancouver, après y avoir calé un roulé sur la distance de 35 pieds.

Le «birdie» n’était pas n’importe quel puisqu’il valait le compte magique de 59.

«En m’installant au-dessus de la balle pour le coup final, j’étais nerveux», d’admettre le professionnel de 27 ans en arrêt forcé au circuit Mackenzie PGA Tour Canada en raison de la pandémie.

«Après tout, c’était peut-être seule occasion de ma vie», ajoute-t-il au sujet de l’enjeu.

Vérifications faites, seulement 12 cartes de 59 ont été enregistrées dans la annales de la PGA et une seule de 58 signée Jim Furyk.

Ses partenaires ont immortalité le moment avec un téléphone cellulaire. Des vidéos apparaissent en tapant michaelcan59 en vous avertissant que le roulé est pas mal meilleur que le plongeon. 

Pourquoi 478 comme chiffre de la semaine?

Tel est le nombre de tournois disputés par Richard Bland avant sa première et très sympathique victoire à vie à la PGA d’Europe au Masters britannique en fin de semaine au premier tour éliminatoire.

C’est ce qu’on appelle la réussite de la… patience à 48 ans. 

«Voilà qui m’inspire et rappelle encore une fois pourquoi le golf est le plus beau sport qui existe», a commenté Fred Couples sur twitter. 

La prochaine…

La possibilité d’une quatrième victoire canadienne cette année dans les grands circuits après Adam Svensson, Brooke Henderson et Mike Weir s’est soldée dimanche par la 2e place de Stephen Ames, le meneur du jour un avec 66, au tournoi Mitsubishi d’Atlanta.

Dick Pride a enlevé la palme avec une avance de trois coups. C’était la deuxième semaine de suite que le vainqueur en était à son premier succès chez les 50 ans et plus. 

Bientôt ici? 

Le gouvernement britannique annonce en ce début de semaine l’autorisation pour la reprise des voyages. Ce sera mardi au tour de François Legault de dévoiler les plans de déconfinement. 

Propos de Mario Brisebois

Revoici Rory 553 jours plus tard et autres propos

La victoire de Rory McIlroy au tournoi Wells Fargo en fin de semaine a mis fin à une très longue disette.

Voilà 553 jours, soit depuis 2019, que Rory n’avait pas gagné.

J’en parle parce que son avant dernière avait été enregistrée il y a deux ans à l’Omnium canadien RBC, lequel est de nouveau très malheureusement annulé au début juin.

Après avoir été éliminé à mi-chemin au Masters, Rory a joint le réputé technicien Pete Cowen à son équipe.

Mais ce que le vainqueur de 19 titres à la PGA, dont quatre au Grand Chelem, a fait de mieux a été de redevenir… Rory.

Il s’est fait lui aussi prendre au piège de tenter d’imiter Bryson DeChambeau et le jeu tout en puissance au point de changer son élan afin d’ajouter des verges au compteur en frappant la balle de droite à gauche.

Erreur! On n’est pas un King Kong avec un physique de 5′ 10 » avec des semelles très épaisses.

Au Wells Fargo, il est revenu avec sa trajectoire de balle de gauche à droite qui lui est tellement plus naturelle avec le résultat que la clé est souvent de rester soi-même.

DeChambeau a détourné son jet, pourquoi?

Parlez donc d’une aventure que celle de Bryson DeChambeau à Charlotte.

Comme il ne pensait pas se qualifier pour la deuxième moitié après 74 vendredi, il a réservé un appareil d’une compagnie privée pour rentrer chez lui à Dallas. Vers la fin du vol de 1000 milles, il apprend qu’il demeure sur les rangs au Wells Fargo, le vent ayant fait monter les pointages.

Il a détourné son jet et est reparti à 2h45 dans la nuit pour inscrire 68 samedi et encore dimanche. Il est remonté en 9e place valant un chèque de 228 825$.

Mettons que ça aide à payer la facture de gaz!          

Le prix du birdie la semaine à Noémie

La gagnante est sans conteste Noémie Paré, une amateure de Victoriaville qui le mérite haut la main avec sa qualification au prestigieux Omnium des États-Unis à l’Olympic Club de San Francisco, et ce, en 1ère place à égalité. Cela viendra vite, les dates étant celles du 3 au 6 juin.

On vous invite à lire le compte-rendu de sa performance de haut niveau dans la région de Boston sur le site du 19e.ca ou l’Infolettre.

Dereck Joubert à Baie-Comeau, prise numéro 2 

Dans les nominations, tournons-nous donc du côté de Baie-Comeau. Dereck Joubert y obtient le poste de professionnel.

Bien que de Sept-Îles, le titulaire ne se retrouve certainement pas en terrain inconnu.

Il s’agit d’un retour à Baie-Comeau pour le diplômé universitaire. Il était à la barre du 18 trous de 2014 à 2016. Il a lancé son entreprise dans la région de Québec avant de revenir et s’y installer à temps pour l’ouverture.

Nicolas Quirion, un pro qui connait les bonnes recettes!

Toujours dans les changements de clubs en ce début de saison, Denis Messier de La Tribune de Sherbrooke, nous apprend que Nicolas Quirion, nouveau pro à Venise après avoir été adjoint à Laval-sur-le-Lac, est un chef cuisinier diplômé de l’Institut d’hôtellerie du Québec.

Earl Cohen était dédié à son sport

On apprend le décès d’Earl Cohen, un grand bénévole du golf.

En plus d’avoir été président du club Elm Ridge, l’avocat de formation a servi son sport pendant presque 20 ans avec son expertise légale au conseil de direction de Golf Québec.

Nos condoléances à la famille.

Les Cantons en rouge

Depuis 0h01 dans la nuit de dimanche à lundi, les Cantons-de-l’Est sont de retour dans la zone rouge.

Les parcours restent en opération, mais pas les pavillons à moins que la commande à manger soit pour emporter avec soi.

10 000 comme chiffre à retenir

Tel était le nombre spectateurs chaque jour à la PGA au Wells Fargo.

Propos de Mario Brisebois

Ouverture (enfin!) des boutiques de pros en zone rouge, et la PGA n’entend pas se laisser faire

Les professionnels de golf de la zone rouge foncé, notamment ceux de la Capitale nationale de Québec et Lévis, de l’Outaouais, les municipalités des MCA de Bellechasse, Lotbinière, Montmagny, l’Islet, Chaudière-Applaches ainsi que Papineau, ce qui fait beaucoup quand même, achèvent ou ont fini de compter les dodos selon la journée que vous nous lisez.

À compter de 00h01 le 10 mai, donc lundi, les activités dans les boutiques peuvent reprendre, la Santé publique levant ses mesures d’urgence dans ces régions

qui passent enfin au palier 4.  

Si les parcours fonctionnent depuis quelques semaines avec la fonte hâtive de la neige partout, les boutiques dans les secteurs pré-cités étaient restées inopérationnelles tout ce temps étant catégorisées commerces non essentiels. 

Le service y était vraiment minimal se limitant à la location de voiturettes motorisées et quelques achats vraiment de base du style balles, tees et gants.

«Nos pros de ces régions méritent absolument de  pouvoir revenir à l’ensemble de leurs opérations. Même si c’était difficile ne pas être entièrement actifs comme les collègues partout ailleurs, ils se sont soumis aux règles sanitaires tout au long de l’attente ce qui mérite notre reconnaissance dans les circonstances», commente Dominic Racine, directeur général de la PGA du Québec.

On le sait. Le début de saison est crucial pour les ventes d’équipement, vêtements et accessoires sur les revenus d’une année.

Nos amies golfeuses seront heureuses de savoir que les salons de coiffure reprennent aussi, lundi. 

Menacée par les pétrodollars, la PGA brandit suspension et expulsion

Les nouvelles ligues dans le sport professionnel ne fonctionnent pas. Pensons un instant à la Super League de soccer entre les plus riches clubs d’Europe qui a commencé à tomber avec des désistements dès le lendemain de son annonce.  

Cela n’empêche pas la PGA de se montrer très prudente, préoccupée et en mode réaction face à la Permier/Super League de golf qui veut changer la manière de faire avec la création d’un circuit mondial avec des montagnes d’argent aux éventuels participants.

Le commissaire Jay Monahan a fait le déplacement la semaine passée au tournoi Wells Fargo pour informer on ne peut plus sévèrement une rencontre du conseil des joueurs et a mis vite les dangers au clair que ce serait la suspension automatique à quiconque joindrait la nouvelle organisation. Rien de moins que l’expulsion suivrait.

Sachez que l’argent ne manque pas pour tout chambouler provenant des pétro-dollars saoudiens.

Journaliste à GolfWeek, Alan Shipnuch a dévoilé des détails de la proposition.

Pour attirer l’élite et conséquemment les droits-télé qui sont si payants, il y aura 20 tournois dotés de 20 millions de dollars chacun pour un peloton réduit à 48 joueurs sans élimination pour s’assurer de recevoir juste les meilleurs ou les plus connus.

La réparation des bourses va de quatre millions au gagnant à 250 000$ pour un salaire minimum garanti de cinq millions au bout du calendrier en multipliant par 20 événements.

Le maraudage est entrepris et toutes les étoiles sont dans la mire.

Dustin Johnson, Rory McIlroy, Bryson DeChambeau, Justin Rose, Brook Keopka et Phil Mickelson ont été contactés. Surement que Tiger Woods l’a été avant son accident.

À part McIlroy qui a décliné n’ayant pas non plus le choix dans son nouveau rôle de président du comité des joueurs, personne n’a dit non publiquement. À propos de Lefty, le bruit circule fort qu’il ait une proposition de 100 millions sur la table pour prendre la tête des futurs dissidents. 

À suivre…

Oui ou non?

À savoir maintenant qu’elles sont les chances de la PGA de demeurer la référence ou du gros «cash» de l’emporter, retenons ceci.

Ce qui fera la différence que le modèle reste ou casse est la réaction des tournois du Grand Chelem dans le dossier.

De l’argent, les têtes d’affiches en ont plein et plus encore, mais n’oublions jamais que ce sont les majeurs qui définissent les carrières et conséquemment déterminent la place dans l’histoire.

Propos de Mario Brisebois

Entretien de Mario Brisebois avec Anne Chouinard, nouvelle professionnelle en titre à The Links at Crowbush Cove

Photo courtoisie de The Links at Crowbush Cove

S’il y a un nom du golf québécois dans les grands honneurs en ce début de saison c’est bien celui d’Anne Chouinard à… L’Ïle-du-Prince-Édouard.

Anne y mène une carrière d’exception.

Arrivée de Québec il y a 23 ans pour y diriger l’Académie y étant référée par Lorie Kane, quatre fois gagnante à la LPGA, dont elle est I’instructeur, voilà que le gouvernement l’a choisie professionnelle en titre à The Links at Crowbush Cove, le parcours numéro un de la province, où le golf est un moteur économique de l’industrie touristique.

Honorée par ses pairs l’ayant nommée pro de l’année pour l’ensemble de Maritimes, faut-il préciser, Anne, qui a appris son golf de son père Alfred jadis pro au club Alpin, réussit sa carrière et sa vie professionnelle y ayant rencontré son mari.

Mario Brisebois a mené une entrevue en compagnie d’Anne Chouinard. Sans plus de préambule, voici le contenu: 

Depuis combien de temps à l’Île?

Je suis arrivée à L’Île en avril 1999, donc j’entreprends ma 23ième année.

Quelles circonstances t’y ont amenée?

J’étais l’instructeur de Lorie Kane depuis 1996 et un groupe d’investisseurs l’ont contactée en janvier ’99 pour savoir si elle serait intéressée à faire partie de leur projet d’école de golf (la vision était un centre d’enseignement pour tous les âges et tous les niveaux d’habiletés). Ils auraient appelé le centre « The Lorie Kane Golf Center »… Elle en était à sa 2ième année sur la LPGA et voulait se consacrer pleinement au jeu et elle leur a suggéré de me parler. Après conversations téléphoniques et fax (c’est pas hier!) nous sommes arrivés à une entente. Donc, je me suis dirigée avec passion vers IPE dans le but de créer un centre d’enseignement, de construire le curriculum, d’embaucher les instructeurs et de les former et les superviser…

Tu avais prévu rester longtemps à l’origine?

J’ignorais exactement la durée de mon séjour; je n’avais pas de chiffre en tête. J’ai rencontré mon futur époux et je suis heureuse avec lui depuis!

Tu as géré l’Académie et qu’elles ont été les autres fonctions au fil des ans.

En 2006, Le collège communautaire de L’Ile (Holland College) a fait l’acquisition de l’Academy et on a ajouté à mes fonctions celle de gérer le programme d’étude PGM (Professional Golf Management). Donc des journées de 12-13 heures presqu’à l’année.

En 2010, je suis devenue professionnelle en titre au parcours provinciaux Brudenell River et Dundarave. Donc un complexe hôtelier de 36 trous. J’ai occupé ce poste jusqu’en 2019. J’avais 29 employés sous ma direction.

En 2019-2020, j’ai continué à Brudenell / Dundarave à temps partiel comme professionnelle associée.

Ce printemps, le poste au Links at Crowbush Cove est devenu vacant lorsque Terry Hamilton a pris sa retraite et donc j’ai postulé… C’est également un parcours qui est propriété de la province.

Ta nomination cette fois consiste à quoi comme responsabilités?

Je suis professionnelle en titre et donc en charge de toutes les opérations qui ont trait au golf: (boutique et son personnel, préposés aux départs, « patrouilleurs », personnel qui accueille les golfeurs à l’arrivée, gestion et entretien de la flotte de voitures motorisées, terrain de pratique, toutes les activités et services golf pour les membres, les visiteurs et événements. Il y a aussi un hôtel et cottages sur le site (Rodd properties) et donc nous travaillons ensemble. J’ai 20 employés sous ma direction.

En pourcentage, les golfeurs (ses) du Québec représentent combien de la business dans l’Île?

Ma source pour cette statistique est Mark McLane (DG de GolfPEI): selon leurs chiffres, les golfeurs (ses) du Québec représentent 14 % des visiteurs golf à l’Ile en 2019 (année normale). Le pourcentage augmente d’année en année depuis 5 ans.

Grand merci, Anne.

Propos de Mario Brisebois

Chris Vandette et Kent State champions et tous les échos du weekend

Christopher Vandette (Photo courtoisie Kent State University)

Aidé par Chris Vandette, Kent State a remporté en fin de semaine le championnat de la conférence Mid-Americain à la NCAA, à Fort Wayne, Indiana.

Chris, dont le père Jim est le pro en titre du club à Kanawaki après de très nombreuses années à Summerlea, a coiffé le classement individuel avec une fiche de 10 au-dessus de la normale au terme des trois jours.

Kent State est l’alma mater de Corey Conners et Mackenzie Hughes, deux Canadiens  se distinguant à la PGA.

Joueur de deuxième année à Kent State à l’âge de 20 ans, Chris est dans les honneurs deux fois plutôt qu’une ayant été choisi au sien de l’équipe d’étoiles.

Celui-ci est un ex-titulaire du Québec et du Canada chez les juniors qui a aussi enlevé la palme chez les amateurs de la province alors qu’il était junior. 

La prochaine étape sera celle des Championnats régionaux. Un tirage en début de semaine déterminera l’endroit et qui seront les rivaux. 

Connaissez-vous l’Omnium… automnal?

Pour la deuxième année de suite, l’Omnium du printemps, une tradition de la fin mai sur la scène compétitive québécoise, déménage.  

L’événement reste à Beaconsfield, mais devient automnal. En raison des restrictions sanitaires, on change de saison et la présentation est transférée au même endroit le 17 septembre pour l’élite chez les professionnels et les amateurs.

Ajout chez nos pros

Toujours dans les activités à venir dans la province, la PGA du Québec ajoute l’organisation d’un pro-am à Knowlton. Ce sera au mois d’août.

On veut Phil!

Phil Mickelson n’est plus et ne sera plus jamais à 50 ans le golfeur du niveau des grands ténors qu’il a été, mais bon…

Malgré sa glissade au 113e rang au monde, «Lefty» mérite définitivement une exemption spéciale de la USGA à l’Omnium de États-Unis de la mi-juin à Torrey Pines, à San Diego, deux fois plutôt qu’une.

Au-delà de la sentimentalité, Phil, étant natif de cette ville californienne, mérite définitivement la reconnaissance pour avoir terminé 2e rien de moins que six fois. 

Elles seront deux d’ici aux régionaux de la NCAA

Toujours dans le domaine des invitations, deux membres du Québec à l’Équipe Canada, Brigitte Thibault (Fresno State) et Sarah-Ève Rhéaume (Furman) ont reçu la leur aux championnats régionaux de la NCAA, division 1, la semaine prochaine. 

C’est à titre personnel, leur université n’ayant pas passé le test.

Josée passe au Kansas, mais pas Valérie

Alors que Maude-Aimée LeBlanc se préparait pour la qualification de l’Omnium des États-Unis ce lundi (lire autre texte), Josée Doyon, du club Beauce, et Valérie Tanguay, de Saint-Hyacinthe, ont pris sa relève au tournoi du Kansas à la série Symetra, la semaine dernière.

Josée a pris la 40e place avec des pointages de 74, 74 et 75 alors que Valérie a été retranchée suite à ses comptes de 74 et 77.

Birdie! 

On me dit que la demande est forte dans les clubs pour les camps d’été chez les enfants.  

Histoire de couple

Le couple de la semaine est certes celui d’Imbee Park et son mari dans le rôle de cadet pour la deuxième fois seulement.

Ensemble, ils ont bouclé 3e en fin de semaine au tournoi de Singapour, premier de deux tournois en Asie en ce début mai.

«Je n’ai pas besoin des distances. De fait, je n’ai besoin de rien sauf d’être près de lui», mentionne-t-elle.

Il faut dire que Gi Hyoeb Nam connaît son golf. Il est l’entraîneur de la championne.

Toujours fermé…

Telle est la situation qui persiste sur les parcours en Ontario malgré les fortes pressions de l’industrie au bureau du premier ministre Doug Ford.

Vérifications faites, Ford n’est pas golfeur, mais réside dans un secteur connu pour ses golfs, dont St. Georges, où l’Omnium canadien RBC a été annulé une deuxième année de suite. 

Du nouveau monde dans la famille 

Présidente de l’Association des propriétaires de clubs du Canada, section Québec,Nadia Di Menna, du Versant, fait part de deux nominations à la permanence.   David Bérubé devient directeur des opérations dans la province et Joanne St-Pierre obtient la responsabilité des événements et plus particulièrement des salons ExpoGolf.

Bienvenue dans la famille.

Boguey

Pas vrai qu’il était temps que Pine Valley, le club du New Jersey classé numéro un aux USA, ouvre enfin ses portes aux femmes comme membres!   

Les chiffres de la semaine de Brooke 

Qu’est-ce qui possède une vitesse de bâton de 105 m/h et de balle à 154 m/h pour 2366 révolutions à la minute donnant un envol de 258 verges et une distance totale de 279 verges?

La réponse est la moyenne des statistiques des coups de départ de Brooke Henderson, victorieuse à Los Angeles, et déjà dix fois à la LPGA à 23 ans seulement.

Propos de Mario Brisebois

Un autre Canadien en PGA après avoir gagné au Québec

Taylor Pendrith (Photo: Andy Lyons/Getty Images)

Un autre ex-gagnant d’une étape du circuit canadien deviendra membre officiel de la PGA après avoir fait son apprentissage en gagnant au Québec.

Le plus récent est Taylor Pendrith cette semaine.

Il faut avoir amassé 1700 points au circuit Korn Ferry pour graduer en PGA et l’Ontarien membre d’Équipe Canada en affiche maintenant 1748, merci à sa 15e place au Texas, la semaine passée.

S’il rejoue à la série Korn Ferry cette semaine et non à Tampa où s’arrête la PGA, c’est en raison temporaire des dates des inscriptions.

Comme Will Zalatoris

Âgé de 29 ans, Pendrith, avait littéralement «brûlé» le parcours Elm Ridge à l’Omnium Placements Mackenzie avec son spectaculaire combiné de 28 sous la normale obtenu en vertu de deux cartes non moins éblouissantes de 62 en cours de route.

«C’est le rêve d’une vie qui se réalise», déclare Pendrith avec son quotidien qui se bouscule pour le mieux.

Deuxième au Tournoi des maîtres ce mois-ci, Will Zalaratoris est une autre recrue issue des activités Korn Ferry. 

Les autres ont été…

Les autres Canadiens victorieux au Québec avant d’adhérer à la PGA ont été Dave Barr en 1977, le Montréalais d’origine Jerry Anderson (deus fois en 1981-82), Graeme DeLaet à l’Omnium de Montréal Saint-Raphaël en 2008.

Il faut savoir que Pendrith est un talent de la filière canadienne Kent State à la NCAA à l’instar de Mackenzie Hughes, Corey Conners auparavant et maintenant l’ex-champion du Québec et du Canada, Chris Vandette, de Beaconsfield,   

 Valérie et Josée au Kansas

Malgré l’absence de Maude-Aimée LeBlanc pour sa préparation à la qualification de l’Omnium des États-Unis lundi, il y a deux raisons de suivre le tournoi du Kansas. à la série Symetra.

Valérie Tanguay, de Saint-Hyacinthe, et Josée Doyon, du club Beauce, sont au nombre des participantes de cette présentation de 150 000$. 

Propos de Mario Brisebois

Maude-Aimée en pause afin de bien se préparer pour la qualification de l’Omnium des États-Unis, lundi

Maude Aimee Leblanc
PHOTO BERNARD BRAULT, Golf Canada Maude Aimee Leblanc

Bien qu’elle ait été 2e deux fois lors de deux des trois derniers tournois à la série américaine Symetra, ne cherchez pas lundi matin le nom de Maude-Aimée LeBlanc au classement final.

Elle a opté de faire l’impasse cette semaine sur l’étape de Garden State, au Kansas, afin de se préparer en prévision de sa qualification à l’Omnium des États, lundi, à Bradenton, en Floride.

Ça se comprend vite.

Un, Maude Aimée n’est pas une machine, la sélection étant un marathon de 36 trous le même jour, et deux, la bourse à l’Omnium américain est la plus lucrative de l’année à la LPGA avec une magot de 5,5 millions de dollars en jeu du 3 au 7 juin au club mythique de l’Olympic Club de San Francisco, versus 150 000$ au Kansas. 

Dans La Tribune, à Sherbrooke, Sébastien Lajoie a mené une intéressante entrevue avec celle qui a appris son ABC au programme études-golf Estrie de La Ruche, à Magog, en compagnie de Pierre Lallier.

Maude-Aimée a le succès prudent malgré son 3e rang avec des gains de 33 882$ en quatre événements. Les dix premières à la fin du calendrier en regroupant 20 gradueront automatiquement à la LPGA en 2022.

«Cela donne confiance pour la suite», commence par dire la golfeuse de 32 ans au sujet de ses résultats. Mais en même temps, je connais assez bien la «game» pour savoir que c’est fragile et qu’alors, on ne peut jamais rien prendre pour acquis», poursuit-elle.

Maude Aimée avait délaissé le golf en 2019 avant de revenir l’an dernier avec un nouvel engagement.

«Je me suis aperçue durant l’éloignement que j’aimais la «game» plus que je le pensais», explique-elle aussi à propos de son retour réussi jusqu’ici.  

Très peu d’élues 

Les qualifications de l’Omnium des États-Unis sont toujours aussi courues. Elles sont 1595 aspirantes cette année. C’est vraiment peu pour seulement 79 places disponibles dans un mois.

D’autres nouvelles de nos filles

Anne-Catherine Tanguay, de Québec, et Josée Doyon, du Club Beauce, disputeront leur sélection le 11 mai sur le parcours Bayan, à West Palm Palm Beach.

Brigitte Thibault, de Rosemère, ne sera pas de l’Omnium des États-Unis. Des cartes de 77 et 75 ces derniers jours, à Beaumont, en Californie, font que la joueuse numéro un d’Équipe Canada et de Fresno State n’a pas obtenu son laissez-passer.