PGA du Québec

Martin Plante remporte le Tournoi Callaway au Royal Québec ; trop peu trop tard pour Joey en Irlande

Photo : Club de golf Royal Québec

La relance du circuit de la PGA du Québec s’est poursuivie lundi avec la présentation d’une deuxième étape avec le tournoi de formation Callaway Golf lequel offrait 5 900$ en bourses au club Royal Québec.

La victoire est allée à Martin Plante, de Balmoral, en vertu d’une carte de 70, deux sous la normale du parcours Royal.

Auteur d’un double boguey hâtif au 3e trou, Plante s’est très bien racheté avec quatre oiselets, dont trois au neuf de retour, ce qui lui a valu un chèque de 1500$.

C’est un coup de moins que Marc Girouard, du Diamant, et Éric Laporte, de Montcalm, ont enregistré les deux 71, ce qui leur a rapporté 875$.

Girouard allait gaiement avec des oiselets aux 14e, 15e et 17e avant de compléter avec un boguey au 18ealors qu’il visait le birdie sur cette normale cinq dans l’espoir d’éviter la prolongation.

Philippe Gariépy, de l’Académie du même nom, et Kevin Bilodeau-Tremblay, de La Tempête, ont inscrit 73 et 74 pour fermer la marche des cinq premiers et encaisser chacun 500$ et 400$.

Le meilleur pointage féminin a été celui Sylvie Schetagne, de Golf Tonus, avec 79.

Les bourses ne sont pas de la même ampleur que jadis et Dominic Racine, directeur général de la PGA du Québec, aime bien dire que la compétition n’est plus la compétition et que le but de ces journées est la formation des pros de la province.

Au total, neuf sorties figurent au calendrier 2019 après trois ans de cessation des opérations et la prochaine s’avérera le pro-am Hadassah-Wizo au club Hillsdale.

Championnat britannique : un coup de trop pour Joey

Joey Savoie, d’Équipe Canada, a tout tenté pour racheter une journée de misère, mais la bonne volonté n’aura pas suffi au Championnat de la Grande-Bretagne à Portmanock, en Irlande du Nord.

Joey a raté par un seul coup la sélection pour participer au volet au jeu par trou.

Membre du club Pinegrove, Joey a inscrit mardi un très solide pointage de 70, deux sous la normale.

Ce ne fut pas assez pour racheter entièrement son 78 de la veille, comptant deux doubles bogueys.

Un boguey au 18e après des oiselets aux 16e et 17e a fait la différence au final.

Joey Savoie, qui a refait son élan ces dernières semaines, est classé numéro un au pays chez les amateurs.

 

PGA du Québec

PGA du Québec: formation le matin, tournoi l’après-midi

Dominic Racine, directeur général de la PGA du Québec

Collaboration spéciale de Golf Martial Lapointe

L’association regroupant les pros du Québec renaît peu à peu, depuis l’été dernier, après avoir connu une période guère joyeuse. Et avec ce renouveau, l’accent sera mis, entre autres, sur l’un des points passablement critiqué au moment où la défunte AGP rendait l’âme, soit la formation.

« Je ne peux pas commenter comment les choses se sont déroulées il y a deux ans, lorsque la PGA du Canada a pris en charge l’AGP (Association des golfeurs professionnels), car je n’étais pas là et j’ai très peu d’information à ce sujet. Je sais quand même que l’aspect formation avait été soulevé et cela fait effectivement partie de mes priorités depuis ma nomination », nous explique en entrevue téléphonique Dominic Racine, directeur général depuis juillet 2018, soit au moment où l’entité PGA du Québec (officiellement PGA Canada – Zone Québec) a pris la relève de l’AGP.
Et l’une des façons de prioriser la formation sera, selon lui, justement d’en faire lors de différents événements.

« Nous aurons six à sept événements qui, précise-t-il, seront des journées spéciales où les pros auront de la formation en avant-midi, suivie d’un tournoi 18 trous en après-midi.  Il était clair, poursuit-il, que les pros de club ne voulaient plus d’une association se limitant à un circuit de compétitions se déroulant sur plusieurs jours. Pour ces professionnels, la réalité est que l’été, ils n’ont pas le temps de faire de la compétition plusieurs jours de suite; ils ont déjà beaucoup de travail à leur club. »

Grand voyageur

Pour vous rafraîchir la mémoire, rappelons qu’à l’été 2016, l’AGP se retrouvait en faillite et la PGA Canada en prenait les commandes. Pendant deux ans, donc, les pros de clubs du Québec ont été supervisés par la PGA Canada à Toronto. Finalement, à l’été 2018, les professionnels de golf du Québec reprenaient le contrôle de leur association et c’est là que M. Racine est devenu le dg de ce qui est maintenant convenu d’appeler la PGA du Québec.

Ce dernier n’est nullement un néophyte dans le domaine. D’abord assistant-pro un an au club Owl’s Head en Estrie, il passe ensuite 10 ans à Beaconsfield. De là, en 2007, il est approché par le PGA Tour pour travailler à la Coupe des Présidents se tenant au Royal Montréal.

« Lors de cet événement, rappelle-t-il, des gens d’une entreprise de Chicago, soit Global Golf Management, m’ont offert de travailler pour eux. Cette firme prend en charge la tenue de tournois pour les circuits majeurs dont la PGA, la LPGA et le Champions Tour. Pendant sept ans avec eux, j’ai parcouru le monde. Puis, au cours des trois dernières années, c’est le PGA Tour qui m’a embauché pour travailler sur le nouveau circuit canadien, soit le MacKenzie Tour. »

« Donc pendant 10 ans, continue M. Racine, j’étais en voyage la moitié de l’année. Et quand tu as un petit bonhomme de 9 ans, tu en viens par souhaiter être plus souvent chez vous. Je suis donc bien heureux d’être maintenant associé à la PGA du Québec. »

Unité et confiance

Donc la formation des pros sera mise de l’avant et, selon le directeur, mieux orientée.

« Les programmes seront adaptés selon les besoins des pros, précise Dominic Racine. Certains veulent se spécialiser dans l’enseignement, d’autres, être pros en titre pendant que d’autres souhaitent devenir aussi directeur général de leur club. Donc les attentes varient et la formation se fera dans ce sens. »

Le recrutement et une meilleure accessibilité à la classe A figurent aussi dans la liste d’objectifs de la nouvelle PGA du Québec. Le but: mieux outiller les pros.

« On repart tranquillement pour bien faire les choses, insiste-t-il. On souhaite remettre l’association des pros québécois sur la carte du golf et on veut une association unie, qui s’entraide. »

« Si l’on se reparle dans un an, j’aimerais bien vous dire que la réputation des pros du Québec s’est améliorée, que ceux-ci ont maintenant confiance en leur association, qu’ils en sont fiers et que le taux de participation à nos événements l’aura prouvé, » termine-t-il.