Gordon et le golf PGA du Canada

Journée de couple au PGA Scramble de RBC

RBC PGA Scramble

Ma femme et moi avons joué ensemble dans de nombreux événements au fil des ans, mais cet été, ce fut notre baptême du PGA Scramble de RBC, présenté par The Lincoln Motor Company.

Cette série nationale, qui en est à sa cinquième année, a survécu à la myriade de défis posés par la pandémie de la COVID-19. En fait, elle a connu son année la plus réussie à ce jour.

« Il y avait tellement d’incertitude au début de la saison, » raconte Adam LeBrun, directeur général des championnats et de la fondation de la PGA du Canada. « La pandémie a tout affecté et nous réagissions aux nouveaux développements chaque jour, semble-t-il. À un moment donné, au début, nous pensions que nous serions heureux si nous avions 3 000 participants. »

Il s’avère que ma femme et fûmes deux des 11 000 participants qui se sont inscrits pour jouer dans l’une des 140 épreuves de qualification locales du scramble. Nous n’avons peut-être pas réussi à nous qualifier pour la finale régionale (OK, nous avons donc terminé avant-derniers), mais nous avons passé une excellente journée et avons été impressionnés la méticuleuse organisation mise en place.

« De manière inattendue, le golf dans son ensemble a connu un véritable boom cette saison, » poursuit LeBrun. « En conséquence, la participation a augmenté d’environ 40 % par rapport à 2019 et nous avons eu plus de sites qui se sont inscrits, et plusieurs pour la première fois. »

Mais il n’y a pas eu que de bonnes nouvelles. Ces trois dernières années, la finale nationale a eu lieu au célèbre Cabot Links sur l’île du Cap-Breton en Nouvelle-Écosse. En août, en raison des restrictions imposées sur les déplacements en réponse à la COVID-19, cette dernière a été annulée. (Un retour à Cabot est prévu pour 2021, tout dépendant de la COVID, bien sûr).

Pour compenser, les épreuves régionales ont été bonifiées de plus de 150 000 dollars en cadeaux et en prix offerts. Les équipes classées deuxièmes et troisièmes ont reçu un chèque-cadeau de la boutique du pro de leur établissement régional.

L’équipe gagnante a été annoncée le 21 septembre. Cole Bryant, Lee Bryant, Mike Hughston, Joe Saunders et le professionnel de la PGA du Canada, Nathan Grieve, du Talking Rock Golf Course de Chase (C.-B.), ont devancé l’équipe Crimson Ridge de Sault Ste-Marie (Ontario) par un différentiel de score de seulement 0,91*.

2020 RBC PGA Scramble national winners

En reconnaissance de leur réussite, l’équipe de Talking Rock a été récompensée par une expérience VIP à l’Omnium canadien RBC de l’an prochain au St. George’s Golf and Country Club de Toronto, comprenant le billet d’avion, l’hébergement et les laissez-passer.

De plus, la composante caritative a permis de verser 4 350 dollars au Fonds de première ligne qui soutient les travailleurs de la santé canadiens dans la lutte contre la COVID-19.

Le PGA Scramble de RBC est plus inclusif que jamais. La participation féminine a augmenté de 73 % sur l’année précédente, grâce à la création d’une place réservée aux femmes pour chaque finale régionale. Selon LeBrun, l’âge des participants s’échelonnait de 20 à 80 ans et leur index de handicap variait du côté positif jusqu’au milieu de la trentaine. « Nous avons même eu un nouveau golfeur avec un index de handicap maximum de 54. »

Mais un groupe démographique n’est pas le bienvenu. Ceux que les anglos surnomment les Sandbaggers (ces golfeurs qui sous-estiment sans vergogne leur index!) peuvent rester à la maison, merci beaucoup! Et ceux qui se pointent quand même ne seront pas bien reçus…

Toujours en raison de la pandémie, le format habituel en groupes de huit n’était pas indiqué, de sorte que les quatuors ont été la norme cette fois-ci, ouvrant ainsi potentiellement la porte à des joueurs sans scrupules et sans éthique, » avoue LeBrun, « mais nous avons contacté Golf Canada afin de vérifier les détails des scores et il est assez facile de déterminer s’il y a quelque chose de louche. »

« Afin de maintenir l’intégrité et la crédibilité du programme, nous avons infligé quelques suspensions et, en tant que comité, nous avons décidé de les rendre assez importantes. » Cela signifie qu’une interdiction de cinq ans de participation à l’événement et que le club d’attache du mécréant et son association provinciale en sont informés.

« Nous avons conçu le programme avec l’intention de créer une compétition amusante, de type professionnel, accessible aux golfeuses et aux golfeurs de tous les niveaux, » souligne le représentant de la PGA du Canada.

Si l’expérience que ma femme et moi avons vécue est une indication de ce qui s’est passé au niveau national, ils ont atteint cet objectif. Nous allons réessayer l’année prochaine. Qui sait ? Peut-être que nous pourrons conclure à l’avant-avant-dernier rang ce coup-là…

(Pour plus amples renseignements au sujet du PGA Scramble de RBC, visitez le site www.rbcpgascramble.com.)

*Les différentiels de score ont été utilisés pour comparer les résultats des 11 finales régionales et calculés selon la formule suivante : (113/évaluation Slope) x (Score net – évaluation du parcours).

Gordon et le golf Handicap

Guide de démarrage super facile pour le Système universel de handicap

Système universel

Comme beaucoup d’entre vous, j’ai toujours veillé à faire un suivi précis de mon index de handicap. Et les raisons sont d’une évidence risible : je veux savoir si mon jeu s’améliore (ou non) et je veux m’assurer que, lorsque je participe à des épreuves qui couronnent le meilleur résultat net, je suis honnête et équitable avec mes concurrents.

Je n’ai jamais vraiment réfléchi aux mécanismes du système, peut-être parce que j’étais trop paresseux ou désintéressé pour me farcir la lecture du sympathique Manuel du handicap (qui se nomme désormais Règles du handicap). Je donne tout le crédit aux génies qui ont inventé ce fil à couper le beurre, car je ne me suis jamais soucié d’interroger les savants derrière le rideau.

Et puis, cette année, le Système universel de handicap a vu le jour.

Peut-être qu’en raison des restrictions dues à la COVID-19, les golfeurs ont eu plus de temps libre. En tout cas, on ne m’a jamais posé autant de questions sur le handicap, que ce soit sur le terrain ou dans les médias sociaux. Ainsi, en m’inspirant des rédacteurs de ces manuels qui accompagnent votre nouvelle voiture, votre réfrigérateur ou votre télévision, voici ma version du « Guide de démarrage rapide » du Système universel de handicap.

Pourquoi un nouveau système de handicap ?

Pourquoi pas ? Le golf dispose désormais à la fois d’un ensemble de règles reconnues mondialement et d’un système de handicap mondial. Même si vous ne voyagez jamais à l’extérieur du pays, vous pouvez être assuré que vous pratiquez le même sport que tous les autres golfeurs du monde. Il se peut que le nouveau système nécessite quelques ajustements un certain temps après sa mise en vigueur, mais il est peu probable qu’il y ait une autre révision importante dans un avenir rapproché.

Comment fonctionne le nouveau Système universel de handicap ?

Lors d’une des réunions du comité de 23 membres chargé de créer le nouveau système, un délégué de l’USGA a comparé la compréhension des subtilités du système de handicap avec les voyages aériens.

« Je n’ai aucune idée comment fonctionne un avion. Je ne comprends pas la propulsion à réaction, l’aéronautique, etc., mais j’ai confiance que lorsque je monterai à bord de cet avion, il me conduira en toute sécurité à la destination prévue. »*

Aussi, le processus d’élaboration du Système universel de handicap vous donnerait carrément la migraine, donc préoccupez-vous simplement du résultat final !

Mais si vous êtes en quarantaine, masochiste ou l’un de ces génies qui est tapi dans l’ombre, vous pouvez consulter les Règles du handicap.

Le calcul du handicap de parcours a-t-il changé ?

Oui, et à votre avantage. Dans l’ancien système, il n’y avait peut-être qu’une différence de deux ou trois coups dans votre handicap de parcours entre les jalons avant et arrière, bien que ces jalons puissent parfois être séparés de 1 500 verges le long d’un parcours.

Avec le nouveau système, cette différence pourrait maintenant être de 10 à 12 coups, car la normale du parcours a été intégrée dans le calcul.

Pourquoi mon index de handicap n’augmente-t-il pas lorsque j’inscris un score élevé ?

Dans l’ancien système, ce sont les 10 meilleurs de vos 20 derniers scores qui étaient utilisés pour calculer votre index de handicap. Dans le nouveau système, ce sont les huit meilleurs scores qui sont utilisés. Ainsi, ce mauvais score n’apparaît pas nécessairement dans le calcul. De même, l’utilisation des huit derniers (meilleurs) scores au lieu des 10 derniers peut avoir fait baisser votre index.

Mais qu’est-ce que le double bogey net ?

Le « double bogey net » a remplacé l’ancien système de Contrôle équitable des coups (CEC).

Désormais, le score maximum de chacun en ce qui a trait au calcul du handicap est le « double bogey net ». En termes simples, il s’agit de la normale du trou PLUS deux coups (double bogey) PLUS les coups de handicap qui peuvent être autorisés sur ce trou.

Si vous ne voulez pas avoir à déterminer cela lorsque vous publiez votre score, laissez le Centre de scores de Golf Canada le faire pour vous. Lorsque vous saisissez vos scores trou par trou, le Centre de scores s’ajuste automatiquement en fonction du double bogey net.

Et pour ceux d’entre vous qui se plaignent de l’affichage des scores trou par trou : Vous jouez le jeu trou par trou, alors pourquoi ne pas afficher votre score de cette façon ? Cela ne prend que quelques minutes et fournit des données intéressantes.

Voici mon Guide de démarrage rapide super facile :

Affichez tous vos scores trou par trou immédiatement après votre ronde. Laissez le Centre de scores de Golf Canada s’occuper du reste. Et découvrez la nouvelle application qui rend le processus encore plus facile.

*Merci à Craig Loughry, directeur des services de golf de Golf Ontario, pour cette anecdote et pour l’aide précieuse qu’il a apportée à cet article. Loughry était le représentant canadien au sein du Comité mondial des opérations sur le handicap.

Gordon et le golf

Voici pourquoi l’ajustement de vos bâtons est important

Au golf, le prêt-à-porter pour tous n’existe pas.

C’est pourquoi il existe différents jalons de départ pour accommoder tous les types de golfeurs et golfeuses. Et c’est une bonne chose.

C’est aussi pourquoi il y a tant d’options en matière d’équipement. Ça pourrait être une bonne chose, mais pour la grande majorité de ceux qui lisent ceci, ça ne l’est pas. Et c’est votre faute.

Et c’est n’est pas seulement mon opinion, non plus.

Visitez la page des Ajustements personnalisés sur le site Web de Golf Town : c’est affiché bien franchement.

« 90 % des golfeurs jouent avec le mauvais équipement. »

(Consternation et confusion.)

Attendez! On y lit aussi :

« 92 % des golfeurs qui font ajuster leurs bâtons observent des résultats immédiats. »

(La consternation se dissipe. La confusion diminue, mais s’attarde. Permettez-moi de vous éclairer.)

Vous pensez probablement que vous n’êtes pas assez bon pour faire ajuster vos bâtons de golf. Il est intéressant de noter que c’est aussi l’excuse la plus courante de ceux qui n’ont pas d’indice de handicap. Et dans les deux cas, c’est faux.

Ce n’est pas une question de niveau d’habileté, selon Rick Young. Cela tient plutôt au niveau d’engagement.

« Ça ne fait aucun sens d’acheter des bâtons de golf sans ajustement », déclare Young, spécialiste chevronné de l’équipement chez SCOREGolf. Il met le golfeur moyen en garde contre l’achat de bâtons directement du présentoir, ainsi que contre l’achat en ligne de bâtons neufs ou d’occasion.

Tous les experts en ce domaine disent la même chose. Nombre d’entre eux comparent même l’achat d’un jeu complet de bâtons à l’achat de vêtements. La comparaison est peut-être un peu banale, elle n’en demeure pas moins exacte.

L’homme canadien moyen mesure 5 pi. 8 po (1,73 m) et pèse 182 lb (82 kg). La femme moyenne fait environ 153 lb (69 kg) à un peu plus de 5 pi. 3 po (1,60 m). Il y a de bonnes chances que cela ne vous décrit pas, alors les chances sont aussi bonnes que les vêtements qui vont à ces Canadiens « moyens » ne vous iraient pas, non plus.

Dans ce cas, pourquoi donc jouer avec leurs bâtons de golf? C’est essentiellement ce que vous faites quand vous achetez des bâtons standard directement du présentoir.

Je mesure 6 pi. 2 po (1,88 m) et pèse 220 lb (100 kg), pas du tout dans la moyenne. Mes bâtons sont donc un peu plus longs que les bâtons « prêts-à-porter », l’angle au sol est légèrement redressé et les poignées sont un peu plus grosses. En vieillissant, j’ai choisi des tiges de fers ordinaires pour remplacer la version plus rigide que j’employais depuis des années. Et ne croyez surtout pas que ma femme de 5 pi. 4 po (1,62 m) s’est fait ajuster les mêmes bâtons que notre fille de 6 pi. 1 po (1,85 m). Dieu merci, elle a hérité de la beauté de ma femme et de ma grandeur, pas l’inverse!

Tout comme notre taille et notre âge, nos indices de handicap diffèrent, mais nous avons tous trois jugé que l’ajustement de nos bâtons constituait un investissement dans notre plaisir de jouer au golf, pas comme une dépense. Le fait de jouer avec les mauvais bâtons peut s’avérer décourageant et frustrant, voir dissuader quelqu’un de continuer de pratiquer ce sport merveilleux.

« Voulez-vous mieux jouer au golf? Faites ajuster vos bâtons, même si vous êtes mauvais sur le parcours », soutient Tony Covey, directeur de la rédaction de My Golf Spy, site indépendant d’analyse et d’évaluation de tout ce qui a trait au golf.

« Pas besoin de dépenser beaucoup d’argent d’entrée de jeu. À mesure que vous vous améliorez et que vos scores descendent, vous pouvez vous réajuster, soit en faisant modifier vos bâtons, soit en investissant dans un nouvel ensemble. Vous pouvez vendre vos anciens bâtons ou les échanger à l’achat des nouveaux. »

Covey met aussi en garde contre certaines fausses idées qui peuvent influencer les choix d’équipement.

« Ne vous laissez pas entraîner par des préjugés relatifs aux marques et tous les mythes qui circulent. Faites votre propre recherche, trouvez un spécialiste réputé et écoutez-le. »

Ian Fraser est fondateur et chef de la direction de TxG (Tour Experience Golf) établi à Toronto et bientôt à Mississauga, ON. Fort d’une longue expérience en ajustement de bâtons de golf, il a travaillé avec des débutants aussi bien qu’avec des superstars du sport comme Colin Montgomerie, Gary Woodland et Eduardo Molinari avant de venir s’installer au Canada pour mettre sur pied Modern Golf, une entreprise d’ajustement de bâtons à la fine pointe. En 2015, il a quitté Modern Golf pour fonder TxG.

Reconnaissant les compétences de Fraser, GOLF Magazine a classé TxG au deuxième rang des meilleurs ajusteurs de bâtons d’Amérique du Nord en 2020.

L’expert fait remarquer que la multiplication des technologies de conception et de fabrication des bâtons de golf fait en sorte qu’il est plus important que jamais de s’assurer d’un bon ajustement. Il existe plus de 30 000 combinaisons possibles pour élaborer « l’ordonnance » convenant le mieux au client qui souhaite posséder un jeu complet de 14 bâtons optimaux qui maximiseront son plaisir de jouer et abaisseront ses scores.

Une séance d’ajustement pour un sac de golf complet (du bois de départ au fer droit) prend 4 heures et demie. Une bonne partie de ce temps est consacrée aux discussions, analyses et conseils. Rassurez-vous: ce n’est pas un marathon de frappe de balles.

On n’est pas surpris de constater que cette philosophie est partagée par l’ancienne boîte de Fraser, Modern Golf, qui possède des succursales à Mississauga et Vaughan en Ontario, deux à Calgary et une à Vancouver.

Chez Modern Golf, TxG et les autres centres d’ajustement perfectionnés, la technologie employée telle que l’appareil ForeSight et autres dispositifs sophistiqués, est à la hauteur de l’expertise des êtres humains qui mettent la main à l’ajustement matériel des bâtons. Modern Golf, par exemple, applique le concept « guider/construire », où un entraîneur et un ajusteur accompagnent le client dans la salle d’ajustement, le premier pour analyser l’élan du client et le guider, le second pour construire chaque bâton à sa mesure. C’est sûr qu’une telle combinaison n’est pas bon marché, mais n’oubliez pas qu’il s’agit d’un investissement à long terme.

Chez Modern Golf, les frais d’ajustement de 400 $ pour un sac de golf complet sont supprimés si vous achetez tout un jeu de bâtons. Il en va de même pour chaque option d’ajustement offerte par l’établissement, allant d’un seul bâton comme le bois de départ ou le fer droit, aux ensembles de fers et de cocheurs.

Une fois prise votre décision de faire ajuster vos bâtons, Young recommande d’y aller à fond, sans lésiner.

« Une des choses que les gens ne réalisent pas, c’est le fait que 42 % des coups se jouent sur le vert, ajoute Young. Mais il y en a qui vont entrer dans une boutique de golf, faire l’essai de deux ou trois fers droits en frappant deux ou trois coups roulés, puis dépenser deux ou trois cents dollars pour un fer droit qui ne sera sans doute pas celui qui leur convient. Avez-vous besoin d’un fer droit large (mallet) ou étroit (blade)? Équilibré à la pointe ou sur la face? Quel angle d’ouverture vous convient? Quelle longueur? Quelle poignée? Quel est votre style de coup roulé? Voilà autant de questions nécessitant l’avis d’un expert. »

Et le spécialiste de poursuivre : « Et que dire de vos cocheurs? Quel est pour vous le bon écart entre chacun? Les angles de face sont-ils appropriés? Et qu’en est-il de l’angle de rebond de la semelle? »

Young croit qu’à défaut d’un bon ajustement personnalisé, bien des golfeurs débutants qui veulent aimer le jeu, mais qui sont mal équipés, se découragent. Si, par exemple, l’angle d’ouverture de face de ces fers que vous avez achetés pour une chanson est trop vertical, vous frapperez sans doute des crochets intérieurs. Ou si l’angle est correct, mais la tige trop rigide, habituez-vous à frapper des tas de fusées rase-mottes vers la droite.

« La pire erreur à faire, à tout niveau d’habileté, est d’acheter des bâtons qui “travaillent contre vous” », souligne Matthew Sim, le directeur des opérations de Modern Golf.

Si vous ne pouvez vous rendre aisément à l’un des centres d’ajustement mentionnés ci-dessus, il existe une foule d’autres options. Pour les golfeurs habitant loin des grands centres, sachez que les principaux fabricants offrent des applications d’ajustement en ligne pour tout l’équipement, allant des bâtons aux balles.

Il est aussi possible d’organiser une séance avec un membre de la PGA du Canada offrant des services d’ajustement. Il y en a un peu partout au pays. Si vous décidez d’acheter de nouveaux bâtons, les frais d’ajustement sont la plupart du temps éliminés.

Et puis, de nombreux clubs de golf offrent des journées de démonstration durant la saison de golf, où un ou plusieurs fabricants installent un kiosque sur le terrain d’exercice. « C’est une des meilleures façons pour les novices d’obtenir gratuitement les éléments de base d’un ajustement s’ils ne savent pas exactement ce qu’ils veulent », précise Young.

Tout comme il existe des options d’ajustement pour tous les budgets, il y a aussi des choix de bâtons pour toutes les bourses, même dans les centres haut de gamme comme TxG.

« Si, par exemple, le client arrive avec un budget de 900 $, nous allons lui donner le meilleur rapport qualité-prix pour ce budget, dit Fraser. Nous traitons tous nos clients avec la même considération, qu’il soit débutant ou pro. Il va de notre intérêt de nous assurer non seulement qu’il s’améliore, mais aussi qu’il ait plus de plaisir à jouer. »

Gordon et le golf

Le golf pendant la COVID

Quelque chose d’étrange s’est produit sur le chemin de cet article.

Le thème original était d’explorer comment les parcours canadiens font face aux innombrables défis de la réouverture au milieu d’une pandémie.

En discutant avec les responsables de parcours, j’ai entendu les explications habituelles d’envoyer des voiturettes avec un seul golfeur, d’imposer la distanciation physique à tout moment, des cauchemars de restauration, des annulations d’événements comme des tournois et des mariages, et ainsi de suite.

Ensuite, j’ai commencé à entendre des commentaires comme ceux-ci :

« La participation à nos ligues est à un niveau record et nos adhésions et adhésions juniors affichent une augmentation notable. » Michael Todd, président et directeur de l’exploitation du Legacy Ridge Golf Club à Owen Sound, en Ontario, voit un baume qui compense quelque peu la perte d’autres sources de revenus due à la COVID. Bien que son club (à l’origine le Owen Sound G&CC conçu par Stanley Thompson) fête ses 100 ans cet été, il n’y aura pas de fête du centenaire, mais les golfeurs pourront toujours jouer. En fait, plus de golfeurs que jamais, un thème que j’ai entendu à maintes reprises partout au pays.

« Le golf est de retour ! » exulte Scott Atkinson, chef de la direction de Play Golf Calgary Facilities, une société qui est propriétaire-exploitante de plusieurs terrains. « Les golfeurs jouent plus. Les golfeurs retrouvent leur chemin après des années sans jouer et beaucoup de gens se lancent dans le sport pour la première fois. La fréquentation de notre terrain normale-3 a doublé. Des tas de familles et beaucoup de couples jouent ensemble. C’est merveilleux ! »

Vous avez peut-être déjà entendu la phrase : « C’est un mauvais vent qui ne souffle sur personne. » C’est une expression qui fait référence à un événement malheureux, mais qui profite d’une manière ou d’une autre à quelqu’un.

Une explication plus claire et plus pertinente est fournie par Ashley Chinner, l’ancienne professionnelle qui travaille maintenant dans le secteur des assurances dans la région de Toronto. « J’ai parlé à un directeur de terrain public qui m’a confié que son horaire des départs était comblé tous les jours. Je déteste dire ça, mais la COVID pourrait être la meilleure chose à arriver au golf depuis Tiger. »

Il ne s’agit en aucun cas de diminuer l’impact négatif du coronavirus, qui a tué des centaines de milliers de personnes à travers le monde et affecté des millions d’autres. Cela démontre cependant qu’il y a une lueur positive dans son sillon.

L’adhésion au club semi-privé Granite Ridge à Milton, en Ontario, a augmenté de 30 % et les ligues sont plus fréquentées que jamais. Les heures de départ publiques sont réservées plusieurs jours à l’avance.

Scott MacLeod, membre de la PGA du Canada et directeur éditorial/éditeur associé de la publication Flagstick Golf, relate qu’un collègue du Nouveau-Brunswick lui a confié que le nombre de membres de son club était passé de 390 à 550 ce printemps. En fait, Golf Nouveau-Brunswick signale que de nombreux établissements de la province connaissent une augmentation à la fois des adhésions et des frais de jeu.

À Calgary, Rob Ward m’a dit que Willow Park G&CC avait vu 5 000 rondes en mai, comparativement à 3 700 durant le même mois il y a un an. Toujours dans l’ouest, Michael Turner rapporte de façon anecdotique que les parcours dans la région métropolitaine de Vancouver connaissent une « croissance exponentielle ».

En provenance du Manitoba, le golfeur et fin observateur du jeu, Jim Geruzzi, dit avoir entendu le même refrain de la part de divers clubs. « On dirait que les rondes jouées sont en hausse (20 % ++). Juste à temps aussi, car certains parcours étaient confrontés à des décisions difficiles avant la COVID. »

« Nous devons garder en tête que même en ces temps difficiles, nous sommes toujours un club de golf, » souligne Cory Johnson, directeur général du Breezy Bend Country Club à Headingley, au Manitoba. « Et cela peut être difficile lorsque vous ne pouvez pas socialiser de la même manière que vous le pouviez avant le virus. »

Johnson et son équipe ont adapté de nombreuses traditions pour faire face à notre nouvelle réalité qui est en constante évolution, et ce, avec un succès surprenant. Par exemple, l’assemblée générale annuelle s’est tenue par vidéoconférence et a connu le taux de participation le plus élevé jamais enregistré. Depuis l’ouverture du parcours le 3 mai, il a été plus achalandé que d’habitude avec tous les protocoles nécessaires en place.

Sean Joyce, directeur du golf au Mill River Resort de l’Île-du-Prince-Édouard, dit que l’adhésion junior a doublé et que les adhésions pour adultes sont également en hausse.

Mais il y a aussi des mises en garde COVID.

Ian Leggatt, l’ancien professionnel du PGA TOUR qui est maintenant directeur du golf au Summit GC de Richmond Hills, en Ontario, a vu une augmentation du nombre de membres parce que, selon lui, « les gens réaffectent les dépenses estivales qu’ils auraient probablement consacrées aux vacances. »

« J’ai prédit que ce [COVID-19] aurait un impact positif sur le golf. Maintenant, nous devons simplement rester ouverts et ne pas laisser la mauvaise conduite de quelques pommes pourries causer la fermeture des parcours. »

Ce n’est pas que du soleil et des arcs-en-ciel pour le personnel des parcours. J’ai entendu des histoires d’horreur sur des golfeurs, des membres de clubs privés et des joueurs publics, qui abusent du personnel et ignorent les protocoles de sécurité mis en place pour les protéger. En fait, une de mes connaissances a quitté son emploi à un club en raison des abus constants et du manque de soutien de la direction.

Ken Bruneski, le directeur du Nk’mip Canyon Desert Golf Course à Oliver, en Colombie-Britannique, est consterné de la façon dont certaines personnes profitent des nouvelles directives, comme en demandant des voiturettes individuelles même si elles sont arrivées au parcours dans le même véhicule. « Nous connaissons beaucoup de problèmes ici. Avec des heures de départ et des heures d’ouverture réduites, jumelées au nombre limité de voiturettes, nous constatons qu’il est impossible d’opérer notre ligue ou d’ouvrir complètement la grille des départs pour augmenter nos revenus. C’est plus qu’un peu frustrant. »

Et l’impact négatif sur d’autres sports et activités doit être reconnu. Ce sont à coup sûr les malheureuses et indignes victimes de ce « mauvais vent ». Les enfants ne peuvent pas jouer au softball ou au soccer, les personnes âgées ne peuvent pas jouer aux boules, les familles ne peuvent pas partir en voyage.

« C’est le seul sport en ville, » lit-on dans un gazouillis publié par le Pointe West GC de Windsor, en Ontario.

Un de mes dictons préférés vient de J.H. « Doc » Holliday, un comparse de Wyatt Earp bien connu pour ses frasques au OK Corral.

« La vie normale, ça n’existe pas, » aurait-il déjà déclaré.

« Il n’y a que la vie. Et vous en faites ce que vous pouvez. »

Telle est la vie — et le golf — à l’heure de la COVID.

Gordon et le golf

Infinity Golf Lab : le succès d’un programme de golf junior à 20 $

Junior girls golf

Pendant des années, à quelques exceptions près, nos meilleurs golfeurs furent issus de petites localités. Parmi les exemples les plus récents, on note Brooke Henderson, originaire de Smiths Falls, Ontario, et Corey Conners, né et élevé à Listowel, en Ontario.

Et cela sert bien mon message, car je vis à Midland, en Ontario, une bourgade qui compte à peu près le même nombre de citoyens que Listowel, et qui est située à seulement quelques kilomètres de Penetanguishene, dont la population s’approche de celle de Smiths Falls.

Et je viens peut-être de croiser leurs successeurs.

Il y a quelques années, le propriétaire d’une entreprise locale, Kirk Ruston, a converti une partie inutilisée de son entrepôt de Penetanguishene en un centre d’entraînement de golf qu’il a baptisé Infinity Golf Lab. En partenariat avec Mary-Pat Quilty, l’établissement accueille maintenant plus de 70 filles et garçons âgés de 4 à 15 ans à une série de sessions de 10 semaines tenues durant l’hiver.

L’endroit très bien éclairé contient, entre autres commodités, quelques baies de frappe, une zone pour les coups roulés, un simulateur, un TrackMan, un Shot Scope, de l’équipement d’exercice et, chose peut-être tout aussi importante, des citations inspirantes peintes sur les murs. Et il y a des pylônes, des animaux en peluche, des cerceaux, un parcours à obstacles et une pléiade d’autres accessoires amusants pour occuper les jeunes corps et esprits.

Une grande partie de la motivation de Ruston lui vient du fait qu’il est le père de deux jeunes filles très athlétiques qui avaient besoin de quelque chose à faire l’hiver quand elles ne jouaient pas au hockey. Ruston, maintenant âgé de 45 ans, est golfeur qui jouit d’un handicap de 5,0. Il s’est mis au golf sur le tard, après avoir concentré son énergie sur les sports nautiques et d’autres activités lorsqu’il était plus jeune.

Il a fait équipe avec Mary-Pat Quilty pour offrir une expérience de qualité à ce qui est devenu un flux croissant d’enfants qui veulent apprendre à jouer au golf. Quilty, membre de la PGA du Canada qui est directrice du golf au Settlers’s Ghost Golf Club tout près, possède de solides références, ayant été nommée enseignante de l’année par la PGA de l’Ontario et ayant joué pendant des années sur des circuits professionnels dans le monde entier.

Ils sont habilement secondés par Jerry Bogosky, un bénévole qui a non seulement un excellent jeu de golf, mais aussi une capacité admirable à communiquer avec les jeunes. Bogosky, un adepte du champ d’exercice réputé, résume l’un des thèmes du projet : « La pratique du golf peut être la chose la plus ennuyeuse au monde. Vous devez vous amuser tout en vous assurant que les enfants apprennent quelque chose du même coup. »

Bien que le programme ait débuté comme étant une initiative « réservée aux filles », ses cadres furent élargis pour inclure également les garçons.

Un exemple parfait existe chez les jumeaux de 12 ans Josée et Jacques Desroches, qui en sont à leur deuxième saison au Infinity Golf Lab. Alors que leur père Serge affirme que « c’est formidable pour les enfants d’apprendre de nouvelles compétences », Josée se concentre sur le fait qu’elle peut passer du temps avec ses amis et s’amuser lors des froides soirées d’hiver.

Julie Baxter est d’accord. Comme les jumeaux Desroches, sa fille Breanna en est à sa deuxième saison et « elle adore ça. Ils font un travail phénoménal ici. C’est vraiment inspirant pour les filles. »

En plus de perfectionner ses compétences pendant l’hiver, Breanna joue dans une ligue d’été organisée par Ruston et Quilty. Elles ont non seulement accès au champ d’exercice du Brooklea Golf and Country Club le mardi, mais elles peuvent aussi disputer une ronde de neuf trous au Midland Golf and Country Club le lundi soir. Pour 20 $, les enfants peuvent jouer au golf et déguster un hot-dog et une boisson gazeuse. Souvent, leurs parents les accompagnent.

« Lorsqu’ils arrivent le lundi, ils ont accès gratuitement au champ d’exercice et nous offrons une voiturette gratuitement aux parents qui veulent suivre leurs enfants. De plus, certains de nos membres se portent volontaires pour accompagner les groupes et les conseiller, » explique Ian Kirkpatrick, directeur général Midland Golf and Country Club. « Nous voyons cela comme un partenariat, un investissement dans l’avenir du sport. »

L’initiative Infinity Golf Lab consolide d’autres efforts effectués dans cette communauté où presque toutes les écoles ont été adoptées dans le cadre du programme Golf en milieu scolaire de Golf Canada. Par exemple, le Midland Golf and Country Club propose un programme de sensibilisation aux élèves de 5e année qui, pour une somme modique et avec l’appui du commanditaire Central Taxi, les enfants qui désirent prendre part à l’activité sont cueillis par un minibus après les cours et conduits au parcours pour un entraînement et y jouer au golf. Leurs parents viennent les chercher après la séance.

Bien qu’étant relativement récent, le programme Infinity Golf a déjà commencé à livrer des résultats impressionnants.

L’an dernier, 16 jeunes filles ont participé à des événements tels que des championnats de club, 19 ont évolué sur divers circuits juniors, six ont participé aux événements Drive, Chip et Putt aux États-Unis et trois ont joué dans les championnats de Golf Ontario.

Faites gaffe, Brooke et Conner. Ces jeunes vous ont dans leur mire !

À travers le pays, des fervents locaux comme les gens d’Infinity Golf Lab complémentent les formidables programmes de golf junior offerts par Golf Canada, par les associations provinciales de golf et par les pros de la PGA du Canada dans des clubs de golf et des installations d’entraînement. Premiers élans, commandité par Honda, Golf en milieu scolaire et l’initiative d’entraîneur communautaire de golf sont d’excellents exemples de programmes offerts partout au Canada. Toutes les installations ne doivent pas nécessairement être aussi exhaustives que l’Infinity Golf Lab, bien que leur modèle en fasse une excellente étude de cas. Tout ce dont vous avez besoin pour développer et encourager les golfeurs juniors dans votre communauté, c’est un espace approprié, un équipement de base et des instructeurs et des bénévoles dévoués et qualifiés.

 

Gordon et le golf

Le Canadien Bruce Mitchell relate son expérience comme capitaine du R & A

Bruce Mitchell
Bruce Mitchell (The Royal & Ancient)

Tenter d’attraper Bruce Mitchell pour discuter de son expérience en tant que premier Canadien à agir comme capitaine du Royal and Ancient Golf Club de St Andrews (R & A) n’est pas une mince affaire. Nul doute que c’est parce qu’il est encore en train de rattraper le temps perdu après une année mouvementée à ce poste, l’un des plus prestigieux dans le monde du golf.

Membre du R & A depuis 1988, Mitchell a été choisi par les capitaines précédents de la vénérable organisation pour devenir seulement son neuvième capitaine provenant d’un autre pays. Les tâches du capitaine consistent notamment à représenter le R & A et à l’aider à développer le golf dans le monde entier, ainsi qu’à participer à tous les championnats du R & A tout en jouant le rôle d’ambassadeur du club. C’est une expérience épuisante, mais exaltante.

« Ils vous envoient une lettre vous informant que les anciens capitaines veulent vous attribuer cet honneur, » a déclaré Mitchell au journaliste Rick Young de SCOREGolf. « Je dois vous avouer que j’étais sous le choc absolu. J’ai lu le paragraphe d’ouverture, je l’ai relu et j’étais tout simplement bouche bée. Ma femme et moi étions dans la cuisine. Elle me regardait lire la missive et m’a demandé qui était mort ! »

Né à Victoria et élevé à Edmonton, Mitchell est le fondateur, propriétaire et président de la société torontoise Permian Industries, une société de gestion de portefeuille qui détient des participations uniques ou importantes dans deux entreprises du secteur alimentaire et deux fournisseurs de logiciels. Il a siégé au conseil d’administration de la Banque de Montréal et à d’autres conseils d’administration de sociétés publiques et privées, de même que d’organismes à but non lucratif. Il est vice-président du conseil de l’Institut canadien de recherches avancées, membre du conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital St Michael’s et administrateur de la Fondation du Collège Ridley.

Son CV golfique est tout aussi impressionnant que son expérience du monde des affaires. Ancien président du Toronto Golf Club, Mitchell est un ancien champion du Windermere Golf and Country Club, où il a été administrateur et coprésident. En 2001, il a remporté les trophées Queen Victoria Jubilee Vase et Royal Sydney Plate, offerts aux vainqueurs des compétitions en parties par trous disputées lors des assemblées automnales du R & A.

Au cours de son mandat d’un an, Mitchell a confié à Young que « partout où je suis allé, j’étais traité pratiquement comme un roi. Cela n’a vraiment rien à voir avec moi en tant que personne, que ce soit Bruce Mitchell, golfeur ou non. Cela a vraiment tout à voir avec le respect et la révérence voués au R & A dans le monde entier. Il s’agit d’un organisme directeur qui investit énormément dans le golf tout en essayant de faire tout en son pouvoir pour préserver ce sport que nous aimons tous. Je ne fus que son humble représentant. »

Parmi les ex-capitaines du R & A, on compte six membres de la famille royale, dont le prince de Galles, qui deviendra plus tard le roi Édouard VIII. En 1922, au cours de la cérémonie d’inauguration tenue pour tous les nouveaux capitaines, le roi a frappé le talon de son bâton, la balle frôlant les spectateurs et terminant son envol dans une clôture sise à 50 mètres du tertre.

Mais Mitchell, malgré le fait qu’il « ressentait une énorme excitation et beaucoup de nervosité en abordant le coup, » a réussi à diriger son coup de départ cérémonial dans l’allée de l’auguste Old Course de St Andrews.

Ce fut un départ à l’image d’une année incroyable.

Gordon et le golf

Les golfeurs vivent plus vieux

Golfers live longer

Qui cette semaine fera à son tour du golf son souffre-douleur?

Pour les médias grand public, le golf est une source de manchettes non corroborées, souvent basées sur le stéréotype fallacieux selon lequel les golfeurs sont des hommes d’âge moyen qui, souffrant d’embonpoint, conduisent leur voiturette cigare au bec et cannette de bière entre les jambes. (S’il vous plaît, cessez de citer mon quatuor en exemple…)

Pour leur édification, et la vôtre, voici quelques faits vérifiables qui en plus ne concernent qu’un seul aspect positif du golf.

L’automne dernier, Andrew Murray et ses collègues du Centre de recherche en activité physique et en santé de l’Université d’Édimbourg ont publié les résultats de la révision qu’ils ont faite de 5 000 études existantes sur le golf.

Oui, 5 000 études!

Leurs découvertes sont stupéfiantes.

Le golf a non seulement des effets physiques et mentaux bénéfiques sur ses adeptes, mais ces avantages croissent avec l’âge. Les plus âgés améliorent leur équilibre, leur endurance et leur santé cardiorespiratoire.

« Nous savons que l’activité physique modérée inhérente au golf augmente l’espérance de vie, améliore la santé mentale et peut contribuer à prévenir et traiter plus de 40 maladies chroniques importantes comme la crise cardiaque, l’AVC, le diabète et les cancers du sein et du colon », a déclaré Andrew Murray à la BBC.

« Tout porte à croire que les golfeurs vivent plus vieux que les non-golfeurs et que leur niveau de cholestérol, leur composition corporelle, leur bien-être et leur estime de soi sont meilleurs. »

L’étude de l’Université d’Édimbourg, publiée dans le British Journal of Sports Medicine, s’inscrit dans le cadre du projet Golf and Health, une initiative de la World Golf Foundation.

Le site Web de golf et santé (www.golfandhealth.org) est une révélation (les médias grand public susmentionnés auraient intérêt à le visiter).

D’autres études montrent que fouler un parcours de 18 trous équivaut à une marche de huit kilomètres. Cette marche peut réduire jusqu’à 30 % le taux de glycémie des plus âgés et aide chacun à maintenir son poids et sa forme physique. Marcher en portant son sac peut brûler jusqu’à 2 000 calories par partie. À défaut de porter votre sac, abandonnez la voiturette au profit d’un chariot à pousser manuel ou électrique.

À vrai dire, le fait même d’assister à un tournoi de golf est bon pour la santé.

« Les spectateurs d’un tournoi font souvent plus que les 7 500 à 10 000 pas recommandés quotidiennement pour la santé », selon l’étude Golf and Health. En d’autres mots, point n’est même besoin de pratiquer le golf pour en récolter les bénéfices.

Vous n’êtes toujours pas convaincu? Alors, lisez attentivement ce qui suit.

Le taux de mortalité des golfeurs est de 40 % plus bas que pour les non-golfeurs, âge, sexe et statut socioéconomique confondus, selon une étude réalisée auprès de 300 000 golfeurs par le Karolinska Institutet suédois. Cela équivaut à une augmentation de cinq ans de l’espérance de vie pour les golfeurs assidus.

Au moment de la publication de l’étude de l’Université d’Édimbourg, le Daily Mail de Londres a titré : Jouez au golf pour vivre plus vieux.

Voilà une manchette tout ce qu’il y a de crédible.

Gordon et le golf

Connaissez-vous les changements à venir au système de handicap du golf?

Le bonhomme hiver desserre enfin son emprise sur les terrains de golf du pays et plusieurs d’entre vous sont déjà en train de se débarrasser de la rouille saisonnière et se dirigent vers leur premier départ, prêts à inscrire de nouveaux scores à des fins de handicap.

Bien fait pour vous!

Mais saviez-vous que ces scores ne peuvent être comptabilisés au Canada que pendant ce qu’on appelle la « saison active » de votre province ?
Alors que certains chanceux dans les régions plus tempérées (on pense à vous, amis de Colombie-Britannique !) peuvent déjà inscrire leurs scores, les autres doivent attendre jusqu’à la mi-avril ou plus tard.

D’ouest en est, les saisons actives sont les suivantes: en C.-B., du 1er mars au 15 novembre; en Alberta, du 1er mars au 31 octobre; en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, au Québec et en Nouvelle-Écosse, du 15 avril au 31 octobre; au Nouveau-Brunswick, du 1er mai au 31 octobre; à l’Île-du-Prince-Édouard, du 16 avril au 14 novembre et pour Terre-Neuve et Labrador, du 1er mai au 15 octobre.
Pourquoi existe-t-il une « saison active »?

« La saison active est en place pour aider à éliminer les scores qui pourraient affecter négativement le calcul d’un handicap, car ils ne sont généralement pas joués dans ce que nous appelons des conditions de jeu de « mi-saison », confie Craig Loughry, le représentant de Golf Canada au Comité mondial du handicap.

« Généralement, en dehors de la saison active, les conditions sont souvent détrempées, les terrains sont humides, avec beaucoup de feuilles (potentiel de balle perdue ou de mauvaise position de balle), il fait plus froid, etc., ce qui rend le parcours un peu plus long et différent de celui de la mi-saison. On n’obtient pas autant de distance sur les coups de départ car la balle roule moins, ce qui signifie un manque à gagner d’environ 20 verges sur les coups de départs. Sur un parcours moyen qui compte 14 trous où le bois no 1 est utilisé, cela peut signifier une différence de 280 verges de distance parcourue.

« Les verts sont également beaucoup plus réceptifs et généralement lents par rapport à la mi-saison. Il s’agit d’une combinaison de facteurs qui déforme l’évaluation faite du parcours (qui suppose des conditions normales de jeu de mi-saison) et les scores attendus dans des conditions optimales. Nous avons donc défini une saison active pour aider à atténuer l’effet des rondes jouées dans ces conditions hors-saison. »
Bien que ces dates ne devraient pas changer en 2020, le système de handicap sera considérablement mis à jour à compter du 1er janvier, lorsque le nouveau système universel de handicap sera mis en place.
Lors des quatre dernières années, Loughry a représenté le Canada en tant que représentant de Golf Canada au Comité mondial du handicap, aux côtés des autres grandes associations de golf du monde entier, dans le but de rendre le système plus équitable, flexible, cohérent et compréhensible.

Élément important, le comité – auquel Loughry réfère comme étant « l’Organisation des Nations Unies du handicap » se réunira à Toronto cet automne, sa première réunion à l’extérieur des États-Unis, de la Grande-Bretagne ou de l’Europe.
« Nous espérons qu’en informant les golfeurs des changements imminents si longtemps à l’avance, ils auront l’occasion de les étudier et de les commenter, » affirme Loughry.

Une limite de double bogey net par trou sera instaurée à des fins de handicap et l’index maximal de handicap sera fixé à 54,0 pour les deux sexes, afin d’encourager davantage de golfeurs à mesurer et à maintenir un suivi de leur performance dans le but d’accroître le plaisir qu’ils retirent du sport.
Le changement le plus évident pour les Canadiens est peut-être que le terme « facteur de handicap » utilisé au pays pendant des années deviendra plutôt un « index de handicap » conformément à la terminologie de l’USGA qui sera utilisée dans le monde entier. Mais le nouveau système adoptera la pratique canadienne consistant à mettre à jour quotidiennement les handicaps dans tous les pays, contrairement au modèle actuel de l’USGA.
Les recherches du comité démontrent qu’il est peu probable que votre index de handicap change de manière significative par rapport à votre précédent facteur de handicap. Il faudra seulement inscrire un minimum de 54 trous de scores pour établir un index de handicap de départ et cet index sera éventuellement calculé en utilisant les huit meilleurs des 20 derniers scores publiés.
Une innovation notable est le calcul des conditions de jeu, qui permet une « analyse des performances des joueurs pour une journée spécifique comparativement à la performance attendue sur ce parcours. Il inclura naturellement les conditions météorologiques et la configuration du parcours (reflétées dans les scores) et si les résultats attendus se situent en dehors d’un seuil de tolérance, un ajustement s’appliquera à tous les scores joués sur ce parcours ce jour-là. »

Vous trouverez ici une liste de 9 trucs utiles pour mieux comprendre le système universel de handicap.
Jetez un coup d’œil aux modifications et profitez de l’occasion pour commenter sur le site du R & A.

Quant à moi, lorsque la saison active commencera ici en Ontario, j’inscrirai déjà mes scores de Caroline du Sud – où la saison active ne se termine jamais – par le biais de l’appli Golf Canada.

De toute façon, ma souffleuse est brisée.

Gordon et le golf Notes de Golf Canada

Leslie Dunning sur l’inclusion : de la parole aux actes

Leslie Dunning (Bernard Brault/ Golf Canada)

On pourrait s’attendre à ce que Leslie Dunning, alors qu’elle quitte la présidence de Golf Canada après une année riche en évènements, se concentre avant tout sur les grands jalons qui l’ont marquée.

Et il y en a eu, de grands moments, telle la remise des trophées à des athlètes de haut calibre comme le golfeur no 1 du classement mondial Dustin Johnson à l’Omnium canadien RBC et, plus mémorable encore, le couronnement de Brooke Henderson de Smiths Falls, ON, qui devenait la deuxième Canadienne de l’histoire du golf à remporter notre championnat national, l’Omnium féminin CP.

Sans oublier l’annonce d’une nouvelle date, préférable de loin à l’ancienne, pour la tenue de l’Omnium canadien RBC, l’entrée en vigueur des nouvelles Règles du golf au terme d’une modernisation sans précédent et ses voyages mémorables aux tournois emblématiques que sont le Masters et l’U.S. Open.

Même si Dunning reconnaît que ce furent des expériences exaltantes, elle préfère attirer l’attention sur des thèmes plutôt que sur des évènements. Et ce n’est pas étonnant, quand on se rappelle son « mantra » lorsqu’elle a été élue il y a un an.

Leslie Dunning

« J’essaie de m’assurer que chaque jour, je fais quelque chose pour l’essor du golf au Canada », disait-elle à l’époque.

C’est pourquoi elle revient sur des moments historiques comme l’ouverture du premier Sommet des femmes d’influence, à l’occasion de l’Omnium féminin CP à Regina, entre autres, organisé par l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf du Canada, et sur cet Omnium canadien RBC exceptionnel où Golf Canada a accueilli des invités longtemps négligés.

Joignant le geste à la parole exprimée par la Politique en matière d’équité, de diversité et d’inclusion de Golf Canada (née d’un groupe de travail dirigé par Dunning), l’on a invité des représentants d’une douzaine d’organisations golfiques à Glen Abbey pour partager leurs expériences et mieux connaître Golf Canada.

« Tous ces groupes très diversifiés constituent des organisations fonctionnelles, a déclaré Dunning. Certains sont à l’œuvre depuis des décennies, et ils ne représentent qu’un maigre échantillonnage des nombreux groupes de golfeurs, partout au pays, qui partagent la même passion pour notre sport. Mais il y en a peu, parmi eux, qui faisaient partie de Golf Canada. »

Et de poursuivre Dunning, « ces premières rencontres nous ont permis d’apprendre que, tout comme les associations et clubs traditionnels de golf, ces groupes veulent accroître leurs effectifs, assurer l’essor du sport, avoir du plaisir et éduquer les golfeurs au sujet des règles pour que ceux-ci puissent maintenir un bon rythme de jeu et attester un facteur de handicap précis pour les compétitions. »

Après avoir découvert les avantages de l’adhésion à Golf Canada, certains groupes qui n’en étaient pas encore membres se sont engagés à le devenir. Quelques nouveaux bénévoles ont aussi été recrutés à cette occasion pour occuper des postes de gouvernance, dont un au Comité de placement de Golf Canada et un autre au Comité des ressources humaines. Certains groupes ont également exprimé leur intérêt pour « l’adoption » de trous à l’Omnium canadien RBC et à l’Omnium féminin CP. « C’est un début encourageant et nous allons continuer de travailler en étroite collaboration avec ces groupes, et avec d’autres, pour qu’ils participent pleinement, avec leurs membres, à Golf Canada. »

Ce n’est peut-être pas aussi excitant que de rencontrer Dustin et Brooke, ou même d’arpenter le terrain « sacré » de l’Augusta National, mais la détermination de Dunning à rester fidèle à son « mantra » est impressionnante et a, sans contredit, un plus grand impact.

Ce serait un euphémisme de dire que son calendrier était bien rempli, et nombre de ses rendez-vous étaient axés sur l’expansion de la diversité et de l’inclusion au golf dans ce pays. En commençant par la tenue de l’assemblée générale annuelle de Golf Canada, l’année dernière, sur le territoire de la Nation Tsuutina, non loin de son domicile à Calgary, où des trousses de Golf en milieu scolaire ont été offertes en cadeau aux écoles primaires et secondaires de cette Première Nation.

Et comme l’avoue Dunning elle-même, le rythme n’a jamais ralenti : « J’ai fait de mon mieux pour ajouter ma pierre, chaque jour, que ce soit en rencontrant des organisations issues de la diversité, en lisant pour élargir mes horizons, en assistant à des évènements, en échangeant avec des gens ou en partageant de l’information. »

Elle est optimiste à propos de l’engagement de tous les acteurs du monde golfique canadien envers la diversité et l’inclusion. « Nous voyons la diversité et l’inclusion inscrites à l’ordre du jour de conférences, explorées dans des articles de magazines, intégrées à l’élaboration de politiques et de programmes. » Dunning elle-même a publié un article sur l’équité, la diversité et l’inclusion dans le magazine de la Canadian Society of Club Managers , en plus de donner plusieurs entrevues et exposés sur le sujet.

Elle a beaucoup apprécié un article sur la diversité au golf qui a paru dans les pages d’un grand magazine. « L’auteur a fait un travail formidable de recherche sur la diversité réelle qui existe déjà au golf. Il appartient maintenant à Golf Canada, aux autres organisations et aux clubs de veiller à devenir aussi diversifiés que la population de golfeurs. »

Dans son agenda bien chargé, Dunning devait aussi trouver du temps pour les réunions du Conseil d’administration de Golf Canada et autres responsabilités de gouvernance, toutes choses qu’elle prend très au sérieux, surtout parce qu’elle travaillait avec le nouveau chef de la direction de Golf Canada, Laurence Applebaum, qui en était à sa première année complète en poste.

« À titre de présidente, ma première responsabilité était d’assumer le leadership au Conseil d’administration et de collaborer avec le chef de la direction à la préparation et au suivi des réunions du conseil. »

Dunning affirme que ce fut « un réel plaisir » de travailler avec Applebaum et elle remercie les « excellents et très vaillants membres du conseil, les bénévoles dévoués et le personnel compétent » pour leur apport inestimable.

Dunning remettra les rênes à Charlie Beaulieu, de Montréal, lors de l’assemblée générale annuelle de Golf Canada qui se tiendra le 2 mars 2019 à Montréal.

Gordon et le golf

Voici pourquoi apprendre les nouvelles règles vous mènera au succès sur le parcours

Rules of Golf 2019

« Ce ne serait pas une mauvaise idée d’exiger que chaque golfeur doive passer un examen écrit sur les règles du golf… »

Ne paniquez pas. Ce n’était que l’opinion de J.T. Clark, rédacteur en chef du Toronto Star.

En 1915.

Ses commentaires ont été rapportés dans le magazine Canadian Golfer et le rédacteur en chef a conclu l’article par cette phrase mémorable dans la langue de Shakespeare : « Play up, play up, and play the game. And conscientiously observe the Rules and etiquette. »

Peu de choses ont changé depuis lors. La modernisation récente des règles du golf, qui est entrée en vigueur le 1er janvier, a extrêmement bien mis au point les règles et leur application. (Vous pouvez consulter les nouvelles règles ici.)

De récents incidents survenus sur les circuits professionnels ont eu un impact considérable. Les sanctions imposées après qu’un cadet ait aidé son joueur à aligner un coup et la disqualification de Sergio Garcia lors d’un événement du circuit européen, dû à son comportement inexcusable, ont suscité de nombreuses réactions.

Ce n’est pas une mauvaise chose, à mon avis. En fait, c’est positif.

Tenons pour acquis que de nombreux golfeurs amateurs respectent le strict minimum des règles et de l’étiquette. C’est bien tant qu’ils n’ont aucune incidence sur le plaisir et la sécurité de leurs collègues golfeurs et qu’ils ne publient pas de scores pour un handicap officiel. Tout score affiché à des fins de handicap doit être joué selon les règles du golf.

Pourquoi ?

Dans les mots de Clark : « Les joueurs rapportent parfois des scores bizarres, obtenus de façon étrange et qui les disqualifieraient 10 fois plutôt qu’une. »

Plus ça change, plus c’est pareil, n’est-ce pas ?

Mais à tout le moins, chaque golfeur, qu’il soit récréatif ou compétitif, devrait avoir une bonne compréhension des règles.

Bien que je ne souscrive pas au souhait de Clark qui voulait que chaque golfeur passe un examen écrit sur les règles, je pense qu’il incombe à tous ceux qui sont sérieux au sujet de ce sport de profiter de l’occasion offerte par Golf Canada.

C’est mon opinion personnelle, tout comme celle que je pense que tous les professionnels de circuits et de clubs, tous les entraîneurs de golf de tous les niveaux et tous les instructeurs de chaque programme académique de gestion professionnelle du golf devraient être certifiés pour officier les règles.

Si ce n’est pas le cas, alors idéalement, il y aurait un expert des règles (désormais appelé « officiel » en vertu des nouvelles règles) sur chaque parcours.

C’est une initiative qu’au moins une association provinciale essaie de mettre en place.

Anne Balser est responsable du développement du sport et des championnats à l’Association de golf de la Nouvelle-Écosse. En plus d’être une golfeuse accomplie (qui fut deux fois championne amateur de la Nouvelle-Écosse, championne canadienne des universités et collèges en 2010, quatre fois toute-étoile canadienne et deux fois toute-étoile américaine, alors qu’elle fréquentait l’université de Victoria), elle a appris l’importance des règles dès son tout jeune âge. Elle a récemment obtenu sa certification nationale des règles du golf.

« Ma mère était golfeuse et enseignante, alors chaque fois que mes sœurs et moi allions jouer avec elle, elle profitait de l’occasion pour nous montrer non seulement comment les règles étaient appliquées, mais aussi, comment elles pouvaient nous aider. J’ai appris que les règles ne sont pas là pour vous pénaliser, mais que de connaître ces règles peut réellement vous aider à éviter d’inscrire des coups superflus. »

Cette année, son association dirige des séminaires d’initiation aux règles dans toute la province. La première séance, tenue au Ken-Wo Country Club, a attiré plus de 70 golfeurs et golfeuses qui souhaitent à en apprendre les rudiments.

« Cela démontre que les golfeurs sont très avides de comprendre non seulement la nouvelle version des règles, mais aussi de comprendre comment un golfeur moyen peut bénéficier de la connaissance des règles de base », confie Balser.

En plus de ces visites dans les clubs, Balser a souligné que les golfeurs de partout au pays peuvent s’initier aux règles, tout en déblayant la neige avant le début de la saison, par le biais de divers contenus offerts en ligne tels que des webinaires, des vidéos YouTube et d’autres supports média.

Alison Murdoch, membre intronisée au Temple de la renommée du golf canadien qui possède un CV truffé de succès aux niveaux national et international, est accréditée au niveau national depuis plus de dix ans. Son incitation à le faire était évidente.

« En tant que joueuse, ce serait incroyablement embarrassant de prendre une décision pour moi-même ou un autre joueur et de me tromper. C’est pourquoi j’ai décidé 2008 de suivre le séminaire et de passer l’examen sur les règles. Je ne l’ai jamais regretté. »

Elle loue l’esprit de camaraderie qui règne dans la confrérie des officiels des règles dont elle fait partie durant les tournois, utilisant pour la décrire des adjectifs tels que « accueillante, encourageante, utile, éducative, enrichissante et stimulante » afin d’encourager d’autres mordus à obtenir la certification sur les règles.

« Dans mon club, ils savent que je suis une officielle des règles certifiée et on me pose souvent des questions sur une décision. C’est formidable d’être reconnue comme une ressource et je suis heureuse de pouvoir les aider. La plus grande récompense est peut-être lorsque je rends une décision et que quelqu’un me contacte après et me remercie, car je leur ai épargné une situation malheureuse puisqu’ils n’étaient pas au courant de la règle. »

Non seulement le nouveau livre des règles est-il devenu plus compréhensible et plus convivial, mais Golf Canada a également modifié son système d’enseignement des règles, qui est passé de quatre niveaux à trois, afin de le rendre plus accessible.

« Le Niveau 1 est une plateforme en ligne pour procurer à tous les golfeurs une compréhension basique des règles et leur expliquer les situations fréquemment rencontrées sur le parcours », déclare Adam Helmer, directeur des règles, des compétitions et du statut d’amateur de Golf Canada. « Elle sera bientôt disponible sur golfcanada.ca/règles et ce sera gratuit pour tous ceux qui souhaitent en apprendre davantage. »

Si vous aimez le golf, assurez-vous d’en connaître les règles.