Souhaitons que Maude-Aimée LeBlanc reviendra vite et autres nouvelles d’ici

(Daniel Kalisz/Getty Images)

Cette semaine, une large partie de la chronique et de nos encouragements vont à Maude-Aimée LeBlanc.

Ce n’est certainement pas pour aller magasiner qu’elle n’a pas pris part au tournoi Walmart de l’Arkansas au calendrier de la LPGA lors du dernier week-end. Sa participation en Illinois est restée douteuse cette semaine.

Il y avait déjà une raison de commencer à se faire du souci la semaine auparavant lorsque LeBlanc n’a pu compléter la journée finale au Michigan au surlendemain de son 65.

« Je me suis blessée à l’entraînement au Michigan », de nous confirmer tel que redouté LeBlanc.

Elle appartient au groupe des compétitrices de fer du golf féminin. Bien simple, elle est de tous les rendez-vous… lorsqu’en santé.

Il faut donc que ce soit sérieux pour qu’elle s’arrête.

« C’est le dos », précise-t-elle.

Pour la suite, il faudra voir et surtout attendre les avis. De retour au Québec, elle consulte des spécialistes.

« On ne sait pas encore quel est exactement le problème et le temps qu’il faudra pour un rétablissement complet », mentionne-t-elle aussi.

Sans aller trop vite, sa garde rapprochée n’est pas sans craindre une autre hernie discale.

L’ÉTÉ EST POURTANT SA SAISON

Une grande fille comme LeBlanc est peut-être plus vénérable ou fragile au dos avec l’amplitude de l’élan du haut de 6pi 1po’ qui en fait la cogneuse numéro un avec sa moyenne de 278 verges.

Rappelons-nous 2012.

Sans surtout vouloir confondre le présent avec le passé, il reste qu’à son année recrue, elle avait dû s’absenter de l’ensemble de la deuxième moitié du calendrier en raison de son… dos.

Quoiqu’il n’existe jamais de bons moments pour les blessures, celle-ci survient vraiment dans une situation malvenue.

Après sa 7e place en Australie en février, elle fonctionne plus au ralenti cette année.

Cela dit, elle joue toujours son meilleur golf à compter de l’été ce qu’elle comptait et devait faire pour bonifier ses gains de 44 966 $ jusqu’ici versus 173 443 $ pour un sommet personnel en 2016 pour conséquemment sauver son poste de régulière au circuit.

Espérons toutefois qu’elle se rétablira vite et qu’une exemption médicale (une autre) ne sera pas nécessaire.

UNE FILLE DE COURAGE

Au moment d’achever ce texte, un courriel surgit dans l’ordi. C’est écrit « merci » pour le support et signé Maude-Aimée.

Maude-Aimée LeBlanc s’avère une brave fille. Il en faut plein pour jouer et durer aux États-Unis ainsi qu’ailleurs comme elle le fait sans commanditaires, ce qui ajoute à la pression et limite considérablement l’encadrement.

Denise Lavigne a beau être son entraîneur « bénévole » à distance faute de moyens, mais comme vous savez fort bien, il en coûte très cher voyager.

Autre chose, on n’a pas au Québec un surnombre de talents dans les « ligues majeures » comme en Ontario ou en Colombie-Britannique ce qui ajoute à son courage et au support qu’elle mérite.

DES NOUVELLES D’HUGO BERNARD

Pendant que Joey Savoie réussissait à faire sa place au tableau éliminatoire du championnat de la Grande-Bretagne, Hugo Bernard disputait l’important tournoi américain Northeast, au Rhode Island.

Bien que désavantagé côté distance avec une seule normale cinq, ses cartes de 69, 69, 73 et 67 lui ont valu un honorable 21e rang.

MICHEL LACROIX ET LE TEMPS DE TOUT FAIRE

Un très bon coup du club Kanawaki, lequel célèbre son centenaire cette année en passant, est l’addition au comité de direction cette saison de Michel Lacroix, animateur du 19e trou, chroniqueur à Golf International, voix du Canadien et beaucoup plus encore.

Cela fait beaucoup, mais celui-ci confirme le dicton que si vous avez un travail important, demandez aux gens plus occupés qui possèdent ce secret de toujours trouver le temps de tout faire très bien.

Pour la partie de Michel Lacroix, pas de souci. Il est un naturel.

SUMMERLEA EN DEUIL

Nos condoléances aux membres du club Summerlea suite au décès de Salvatore Furino.

Celui-ci était président du club avant d’être victime du cancer. Il avait 67 ans.

« Sal en était à sa deuxième année à la barre. Dommage. Il était un très gentil monsieur », raconte le pro-émérite Duke Doucet.

TOUJOURS ACTIF AUTREMENT ET PLEIN DE COMPLIMENTS

« Oui, je refais les tournois de Golf Québec, mais je commence à délaisser les majeurs qui deviennent de plus en plus une affaire… de jeunes. Voilà une dizaine d’années que Graham (Cooke) et moi nous nous faisons vouvoyer! », dit avec le sourire Serge Dagenais, ex-champion de la province chez les séniors.

Celui-ci demeure néanmoins actif sur la scène compétitive.

« Je participe aux tournois du district de Montréal. J’en profite pour préciser qu’ils sont réellement bien organisés et remplis de joueurs à chaque événement. J’en profite pour féliciter Andy Burgoyne, Jacques Sévigny, Roch Couture et Denis Loiselle qui effectuent un travail colossal », mentionne-t-il également.

Un gentilhomme des verts, Serge Dagenais apprécie son déménagement au club de la Vallée du Richelieu cette saison.

« Ça respire la compétence», complimente-t-il également cette fois à propos de l’équipe du directeur général Patrice Forcier.

DES NOUVELLES DE DAVE BARR AUSSI

Dans la catégorie que sont-ils devenus, Dave Barr, triple vainqueur de l’Omnium du Québec et double gagnant à la PGA américaine, vit à 65 ans sa retraite entreprise en 2013 entre Kelowna et la Californie selon les saisons.

Ce véritable ami du golf au Québec avec le regretté Dan Halldorson via Jean-Marc Fréchette joue encore du golf très solide nous apprend Brad Zeimer, dans son reportage dans Score Magazine. Sa marge d’erreur se situe à plus 3,1 quand même.

TOUT UN AILIER POUR PHILLIP DANAULT!

Dans les événements caritatifs à l’horaire cette semaine, ajoutons le premier tournoi Phillip Danault, lequel se tiendra jeudi au club Victoriaville.

Le joueur de centre, qui a connu une intéressante première année avec le Canadien, doit recevoir la visite de Max Pacioretty.

Même si cette tribune n’est pas une de hockey, Danault ne pouvait compter sur un meilleur ailier que son capitaine pour l’aider à très bien lancer son événement.

Il faut savoir que son père Alain, quelqu’un qui ne craint pas les initiatives, est le directeur général du (très beau) golf de Victo.

UN ALBATROS… À RETARDEMENT

Rédacteur en chef au journal Le Nouvelliste, Stéphan Frappier n’oubliera pas de sitôt le tournoi de golf du 50e anniversaire du Festival Western de Saint-Tite comme le raconte Claude Loranger, échotier sportif de la Mauricie.

Pendant que le groupe cherchait le deuxième coup derrière le vert du 15e à normale cinq du club Saint-Rémi puisqu’on croyait qu’il avait dépassé la cible, Alain Turcotte, président et éditeur du quotidien de Trois-Rivières, a découvert la balle dans le fond de la coupe pour un rarissime albatros… à retardement.

LE 19e TROU…

Longtemps un de solides amateurs au Québec, Jacques Paiement a été choisi au comité des entraîneurs du Canada aux Universiades à Taipao au mois d’août pour le basket… Toujours à Victo, une journée spéciale aura lieu le 1er juillet afin d’aider Naomi Paré, un talent de la place qui étudie à l’université floridienne de Barry… Toujours cette semaine, place au tournoi U25 à Elm Ridge avec Naomi et Étienne Papineau de retour pour défendre leur titre.