Rory, Hugo, Weir et tous les échos du golf !

Rory McIlroy
Rory McIlroy (Mike Ehrmann/Getty Images)

Rory : un champion et un bon vendeur !

Parlez-moi d’une heureuse nouvelle que cette annonce de Golf Canada à l’effet que Rory McIlroy participera à l’Omnium du Canada RBC qui se déroulera du 6 au 9 juin à Hamilton.

Il y a là plusieurs raisons de se réjouir pour l’organisation présidée cette année par Charlie Beaulieu, du Golf Le Mirage.

Primo, cette participation canadienne s’avère la première de l’Irlandais du Nord qui aura 30 ans le 4 mai. Deuxio, ne vient-il pas de remporter aussi récemment que la semaine passée le Championnat des joueurs (TPC) étiqueté comme un « cinquième tournoi majeur » ?

Tertio, Rory sera sur la sellette lors du Tournoi des Maîtres qui approche en avril, au moment où son niveau de jeu en fait un très sérieux candidat à la victoire. Et en l’emportant, il pourrait compléter le grand chelem puisqu’il lui manque uniquement le veston vert à sa collection.

Rory ajoute son nom à celui du champion en titre et numéro un mondial, Dustin Johnson, puisque ce dernier a déjà confirmé sa présence.

McIlroy est aussi le meneur actuel à la Coupe FedEx et, dans un passé récent auteur de 19 victoires (quatre majeures) et rien de moins 95 semaines à titre de numéro un au monde.

Cela dit, bien compris et jamais contesté, Rory affiche une autre immense qualité qui fait la convoitise des promoteurs de la planète golf : en plus d’avoir d’immenses habilités avec un bâton et une balle, il a du charisme, ce qui ne vient pas automatiquement à un joueur du PGA Tour.

Sans être Tiger Woods et pas encore Phil Mickelson, Rory représente un formidable vendeur de « tickets » auprès des amateurs.

Bien qu’on souhaiterait revoir l’Omnium canadien à Montréal avec Rory et compagnie, le golf n’est pas perdant au Québec. La province profitera néanmoins des retombées en ce sens, car la mission de Golf Canada et de son chef de direction, Laurence Appelbaum, est également de financer le développement de l’élite compte huit talents québécois au sein des équipes nationales.

Il s’agit évidemment d’un record.

Go Hugo Go !

Dans la section « à surveiller », il y a Hugo Bernard qui prendra part à la Classique Buenaventura, disputée au Panama, compter de jeudi.

Il s’agira pour lui de ses débuts au sein du circuit PGA Latino America.

 

Mackenzie PGA Tour Canada : dégel des activités

Autre signe qu’on va finir par avoir un été : on a dévoilé ces jours derniers le calendrier d’activités du circuit Mackenzie PGA Tour Canada en prévision de la prochaine saison.

Onze tournois dotés chacun de 200 000$ auront lieu entre le 23 mai, à Vancouver, et le 15 septembre, à London, Ontario, avec 225 000$ à l’enjeu.

Le premier à la fin au classement recevra en 2020 sa permanence au circuit Web.com, la porte d’entrée finale à la grande PGA.

Les quatre suivants obtiendront une participation conditionnelle alors que dix autres accéderont directement à la finale en décembre prochain ce qui fait un souci de moins en évitant deux pré-sélections.

La caravane PGA Tour Canada s’arrêtera à Montréal, plus précisément au club Elm Ridge, pour le rendez-vous Mackenzie Investissements du 5 au 8 septembre avec Jaguar Laval comme présentateur.

Quatrième à la qualification de mars en Floride, Hugo Bernard sera un participant régulier aux tournois de ce circuit. Bien que la série soit professionnelle, l’amateur Joey Savoie y effectuera des présences avec toutes les explications dans Golf International qui sort des presses.

Mike Weir, un honneur

Bien qu’il joue beaucoup moins en attente du Circuit des Champions à 50 ans qu’il aura le 12 mai 2020, Mike Weir est très hautement respecté dans son sport.

Une autre preuve de l’estime des valeurs est fournie par Ernie Els, capitaine de l’équipe international, qui choisit le gaucher parmi ses adjoints à la Coupe de Présidents à Melbourne, du 12 au 15 décembre.

Els aura pu fort bien opter pour Retief Goosen, son compatriote sud-africain.

Champion du Tournoi des Maîtres de 2013, Mike a participé à cinq Coupes des Présidents et affiche un dossier de 13-9-2.

Quoique le temps file, personne n’a oublié la superbe victoire à Royal Montréal, en 2007, en duel contre Tiger Woods (il sera capitaine des USA) en venant de l’arrière pour avoir le dernier mot au 18e devant 25 000 personnes complètement en liesse.

Un ami du golf, Gerry Frappier quitte RDS

Nos meilleurs vœux à Gerry Frappier, lequel quittera la présidence de RDS cela aussi prochainement que les 31 mars.

Voilà 20 ans qu’il était à la tête des opérations. Je l’ai davantage connu comme chroniqueur télé-radio dans une autre vie. Le déménagement du Canadien de Radio-Canada a été un de ses dossiers. Il y en va de même des Jeux Olympiques parmi tant d’autres.

Gerry a été un ami du golf en faisant et maintenant une place généreuse à la grille-horaire à la PGA, aux Coupes Ryder et des Présidents tout en faisant confiance à des émissions d’ici dont « Le 19e trou » une production de Richard Beaudry et d’Ovation Médias pendant toutes ces années.

Gerry Frappier a été auparavant un bon junior au club Beaconsfield et à 63 ans, il a aura plus de temps de retrouver son élan et son fer droit.

Madame Karine Moses prend la succession dans la restructuration.

Victo perd un autre pilier

En quelques mois, Victoriaville perd un autre pilier.

Après Jean-Marc Fréchette, longtemps Monsieur Omnium du Québec à Victoriaville, voilà qu’on apprend le décès de Guy Aubert.

Président du club Victo, cet ingénieur de formation devenu homme d’affaires à grand   succès, a été un immense philanthrope dans sa ville.

À l’Omnium du Québec, il était la force tranquille ayant toujours une solution.

Nos sympathies à son épouse et Alain Danault, directeur du golf, et Jerry Séguin ont toute notre confiance pour un hommage à venir.

Le 19e trou…

Mes espions disent qu’il y avait davantage de dames à l’ExpoGolf de Montréal à Laval, la semaine dernière. Tant mieux pour le sport !

Joey Savoie était à Wilmington, en Caroline du Nord, pour aider des étudiants-golfeurs dont ceux d’André-Laurendeau, à la suggestion de son entraîneur Daniel Langevin…

Plusieurs endroits ont entrepris le « déglaçage » de leur parcours. On s’en reparle évidemment.