Retour sur le British et nouvelles des qualifs de l’Omnium canadien RBC

Bravo Francesco, Tiger et message clair

Finalement, Pascal di Menna, proprio des 72 trous du Versant, et les amis de la Petite Italie, ont de quoi célébrer en juillet après que la Squadra Azura leur ait fait vivre l’affront de ne pas se qualifier cette année au Mondial au ballon rond.

Francesco Molinari n’est pas Tiger, Rory, Jordan, Justin (Rose ou Thomas selon le choix). Comme sa personnalité d’ailieurs, son style de jeu est effacé mais combien efficace au point d’avoir vraiment eu le meilleur à Carnoustie.

En raison d’un classement qui ressemblait aux congestions de routes à Montréal en éternel festival des cônes oranges avec jusqu’à six co-meneurs en même temps en dernière journée, il fallait de bons nerfs et que dire la patience pour aligner treize   normales de suite sans broncher avant de finir birdie-birdie aux 14e et 18e trous afin de terminer avec 69 et l’emporter à moins huit, deux coups devant un quatuor formé de Justin Rse (69), Rory McIlroy (70), Xander Schauffele (74) et Kevin Kisner (74).

On parle de dimanche, mais Molinari affichait un jeu digne d’un réglage mécanique à la Ferrari la fin de semaine en entier avec zéro boguey à sa fiche.

Si proche et si loin à la fois

En quête d’un premier titre majeur depuis  2008, Tiger a certes montré des choses positives et non, Il n’avait pas ressorti son polo rouge es grands jours de jadis seulement que pour parader. Il y a même passé un signal, disons.

Lorsque ses deux oiselets hâtifs au premier neuf dimanche combinés au double boguey de Jordan Spieth (76) et au triple boguey de Schauffele, il a pris la commande avant que les doutes ne reviennent le hanter.

Il a enchaîné en faisant double boguey-boguey au retour ce qui ne serait jamais arrivé auparavant. Avec son inébranlable confiance de l’époque, il aurait plutôt réagit et fait birdie-birdie comme il réussissait si souvent.

On l’a vu. Tiger va mieux et même bien, mais il n’est pas redevenu… Tiger.

À ne pas oublier

Cette victoire de Francesco Molinari contient un message clair à Jim Furyk, capitaine des USA en prévision de la Coupe Ryder.

Si les Américains présentent une liste de grands noms longue comme les bras de Dustin Johnson, l’Europe possède ce don de se trouver de nouveaux leaders juste au bon moment.

On a déjà hâte au Golf National, pas loin de Paris, à la fin septembre et bonne suite d’été aux amis italiens.

À l’Omnium canadien RBC ou en Écosse, pas de qualifié d’ici cette année !    

Que ce soit à l’Omnium canadien RBC à Glen Abbey ou en Écosse en prévision de l’Omnium britannique chez les seniors, les résultats n’ont pas rapporté lundi à la hauteur des attentes.

Raoul Ménard et l’amateur Étienne Papineau, tous deux club Pinegrove, ont remis des cartes de 69 à Herron Point, ce qui représente un coup de trop pour accéder au tableau principal doté de 6,2 millions (US) en bourses.

Ils étaient dix du Québec à tenter leur chance de rejoindre Dustin Johnson, Bubba Watson et les autres de la PGA sur place.

Keven Fortin-Simard, du club Lac Saint-Jean, et Sonny Michaud, de La Tempête, ont terminé avec 70 tout comme Jim Vandette, un junior du club Summerlea âgé de seulement 16 ans.

Nouveau champion de la PGA du Canada, Pierre-Alexandre Bédard, de Cap-Rouge, et Éric Laporte, de Montcalm, ont scellé chacun avec 72, un de plus que la normale.

Le Québec sera néanmoins très bien représenté. Hugo Bernard, de Laval-sur-le-Lac, Marc-Étiienne Bussières, de LongChamp et Joey Savoie avaient déjà acquis sur place en raison de leur palmarès personnel.

À l’an prochain pour nos seniors

En Écosse, le berceau du golf, Serge Thivierge, de la Vallée du Richelieu, a été le meilleur du Québec avec une carte de 74 au club Ladybank.

Jean Laforce, du Champêtre, a inscrit 76 et Claude Grenier, un ex-Sherbrookois faisant carrière en Autriche, a dû se contenter de 82.

Martin Plante du Balmoral, était aussi inscrit. Il a joué 73 au club Scotscraig.