Les professionnels de golf de la zone rouge foncé, notamment ceux de la Capitale nationale de Québec et Lévis, de l’Outaouais, les municipalités des MCA de Bellechasse, Lotbinière, Montmagny, l’Islet, Chaudière-Applaches ainsi que Papineau, ce qui fait beaucoup quand même, achèvent ou ont fini de compter les dodos selon la journée que vous nous lisez.
À compter de 00h01 le 10 mai, donc lundi, les activités dans les boutiques peuvent reprendre, la Santé publique levant ses mesures d’urgence dans ces régions
qui passent enfin au palier 4.
Si les parcours fonctionnent depuis quelques semaines avec la fonte hâtive de la neige partout, les boutiques dans les secteurs pré-cités étaient restées inopérationnelles tout ce temps étant catégorisées commerces non essentiels.
Le service y était vraiment minimal se limitant à la location de voiturettes motorisées et quelques achats vraiment de base du style balles, tees et gants.
«Nos pros de ces régions méritent absolument de pouvoir revenir à l’ensemble de leurs opérations. Même si c’était difficile ne pas être entièrement actifs comme les collègues partout ailleurs, ils se sont soumis aux règles sanitaires tout au long de l’attente ce qui mérite notre reconnaissance dans les circonstances», commente Dominic Racine, directeur général de la PGA du Québec.
On le sait. Le début de saison est crucial pour les ventes d’équipement, vêtements et accessoires sur les revenus d’une année.
Nos amies golfeuses seront heureuses de savoir que les salons de coiffure reprennent aussi, lundi.
Menacée par les pétrodollars, la PGA brandit suspension et expulsion
Les nouvelles ligues dans le sport professionnel ne fonctionnent pas. Pensons un instant à la Super League de soccer entre les plus riches clubs d’Europe qui a commencé à tomber avec des désistements dès le lendemain de son annonce.
Cela n’empêche pas la PGA de se montrer très prudente, préoccupée et en mode réaction face à la Permier/Super League de golf qui veut changer la manière de faire avec la création d’un circuit mondial avec des montagnes d’argent aux éventuels participants.
Le commissaire Jay Monahan a fait le déplacement la semaine passée au tournoi Wells Fargo pour informer on ne peut plus sévèrement une rencontre du conseil des joueurs et a mis vite les dangers au clair que ce serait la suspension automatique à quiconque joindrait la nouvelle organisation. Rien de moins que l’expulsion suivrait.
Sachez que l’argent ne manque pas pour tout chambouler provenant des pétro-dollars saoudiens.
Journaliste à GolfWeek, Alan Shipnuch a dévoilé des détails de la proposition.
Pour attirer l’élite et conséquemment les droits-télé qui sont si payants, il y aura 20 tournois dotés de 20 millions de dollars chacun pour un peloton réduit à 48 joueurs sans élimination pour s’assurer de recevoir juste les meilleurs ou les plus connus.
La réparation des bourses va de quatre millions au gagnant à 250 000$ pour un salaire minimum garanti de cinq millions au bout du calendrier en multipliant par 20 événements.
Le maraudage est entrepris et toutes les étoiles sont dans la mire.
Dustin Johnson, Rory McIlroy, Bryson DeChambeau, Justin Rose, Brook Keopka et Phil Mickelson ont été contactés. Surement que Tiger Woods l’a été avant son accident.
À part McIlroy qui a décliné n’ayant pas non plus le choix dans son nouveau rôle de président du comité des joueurs, personne n’a dit non publiquement. À propos de Lefty, le bruit circule fort qu’il ait une proposition de 100 millions sur la table pour prendre la tête des futurs dissidents.
À suivre…
Oui ou non?
À savoir maintenant qu’elles sont les chances de la PGA de demeurer la référence ou du gros «cash» de l’emporter, retenons ceci.
Ce qui fera la différence que le modèle reste ou casse est la réaction des tournois du Grand Chelem dans le dossier.
De l’argent, les têtes d’affiches en ont plein et plus encore, mais n’oublions jamais que ce sont les majeurs qui définissent les carrières et conséquemment déterminent la place dans l’histoire.