Michel Lacroix : 25 ans à la description du Tournoi des Maîtres

Michel Lacroix (Club de hockey Canadien Inc.)

Tiger célébrera-t-il une cinquième victoire au Tournoi des Maîtres ?

Rory, lui, parviendra-t-il enfin à mériter les grands honneurs de ce tournoi majeur pour compléter son grand chelem ?

Comment va se dérouler le 25e anniversaire de Michel Lacroix à l’animation de cet évènement grandiose du printemps ?

Plusieurs autres questions peuvent s’ajouter à ce préambule. Il suffit de penser aux résultats imprévus – les bons comme les mauvais – pour entamer une discussion qui peut paraître sans fin. Mais qui de mieux que Michel Lacroix pour démêler tout ça ?

Notre collègue et ami n’a rien manqué de ce qui s’est passé au Augusta National durant le dernier quart-de-siècle. Il a tout vu et lu concernant l’histoire de ce retour du printemps en direct à la télévision.

Cette année, une grosse semaine l’attend, dans tout le sens du mot, avec 35 heures en direct à RDS, dont trois dès mercredi lors du sympathique tournoi sur le parcours à normales 3.

Avant d’ouvrir son micro, Michel a accepté de répondre à notre sprint de questions qui, au fond, sont aussi les vôtres.

Question: Tiger peut-il l’emporter encore une fois?

Réponse: Tiger peut encore gagner le Tournoi des Maîtres, comme Jack Nicklaus l’a fait (en 1986, à 46 ans), mais ce sera difficile.

Q: Quel est ton meilleur souvenir ou le moment que tu as trouvé le plus marquant au cours des 25 dernières années au Tournoi des Maîtres?

R: La victoire de Tiger en 1997 et celle de Mike Weir en 2003.

Q: Le moment le plus crève-cœur que tu as eu à décrire?

R: La déconfiture de Greg Norman en 1996 et celle de Rory McIlroy en 2011.

Q: Qu’est-ce qu’ont en commun la majorité des gagnants au fil des ans?

R: La patience, une stratégie adaptée aux conditions de jeu et, un peu de chance.

Q: On te sait trop humble pour t’en vanter, mais tu as été invité à jouer le mythique parcours du Augusta National. Un amateur y joue combien de coups de plus par ronde si on compare l’expérience que tu as vécue avec celles auxquelles on est habitué sur nos parcours?

R: Dans des conditions normales, c’est six ou sept coups de plus sur la carte de pointage. Dans des conditions comparables à celles du Masters, c’est beaucoup, beaucoup plus.

Q: Une question de 1,9 million de dollars, soit la bourse du vainqueur: qui sont tes trois choix pour l’emporter dimanche prochain vers 18h45?

R: Rory McIlroy, Justin Rose, Justin Thomas.

Q: Pour poursuivre dans le thème des 25 ans, peux-tu nous résumer en 25 mots (plus ou moins) ce qui distingue le Tournoi des Maîtres des autres rendez-vous majeurs?

R: Le caractère unique au Augusta National et la façon dont on fait évoluer le parcours pour maintenir son degré de difficulté.

Q: En terminant, tu as combien de cravates vertes dans tes tiroirs?

R: Plusieurs, mais le dimanche, je porte toujours la cravate verte de Kanawaki et l’épinglette du Tournoi des Maîtres de 1997.

Bon 25e, ami Michel!

Aussi à l’agenda en avril…

En plus du Tournoi des Maîtres, un autre évènement à ne pas manquer aura lieu les 13 et 14 avril, lorsqu’on présentera l’Expogolf pour Québec et sa région au Centre des congrès de Lévis.

Aussi à inscrire également à l’agenda du mois d’avril, il y a les rencontres rives nord et sud de Golf Montréal – le 23 à Rosemère (ancien Fontainebleau) et le 24 à Boucherville -, destinées aux capitaines de club.

Ces convocations sont celles de Denis Loiselle, double président de Golf Québec et de Golf Montréal. Elles sont importantes du fait qu’on parlera beaucoup des nouvelles règles du golf 2019. Ces rencontres sont d’autant plus importantes ce printemps avec les nouvelles règles.

Moment d’histoire 

Dans les lectures de printemps, j’apprends sur le site Flagstick, de Scott McLeod, la cessation des opérations du club Pontiac, dans l’Outaouais, après 80 ans.

Le neuf trous fondé par Agarta et Harvey McBride avait été dessiné par Robert Trent Jones et Stanley Thompson avant qu’ils ne deviennent des illustres architectes de golf.

Des nouvelles de Keven Fortin-Simard

Puisque cette chronique est aussi celle du golf en province, mentionnons aux amis de Saguenay/Lac Saint-Jean que Keven Fortin-Simard a repris la compétition de haut niveau.

Il a signé des cartes de 68, 70 et 74 lors du Championnat du circuit Florida Elite, disputé à Orange County, en Floride. Il aurait fait mieux que 50e n’eut été d’un triple boguey (6 sur une morale 3), ce qui s’explique par sa longue absence à la compétitive active.

Keven, qui est un multiple champion du Québec, membre d’Équipe Canada et gagnant à la NCAA, vit dans un motorisé en Floride avec sa petite famille. Il a comme objectif de se qualifier au sein du Circuit Mackenzie PGA Tour Canada en avril, afin d’y disputer des tournois après le lancement de la saison au Club de golf Lac Saint-Jean auquel il demeure associé malgré ses ambitions sur la scène compétitive.

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