Meilleure chance l’an prochain pour Bernard, Brault et Lacasse et tous les échos du 19e

Brandon Lacasse (Golf Québec)

Un an d’attente pour les Québécois pour l’Europe et les USA

Il faut oublier la présence québécoise aux circuits d’Europe ou Korn Ferry, porte d’entrée de la PGA américaine en 2020.

Les résultats n’ont certainement pas été ceux escomptés la semaine dernière lors de la deuxième phase menant aux finales.

Hugo Bernard, d’Equipe Canada, et de Laval-sur-le-Lac, et Étienne Brault, de Pinegrove, évoluaient les deux en Espagne.

À Alicante où le temps difficile a causé des reports, Hugo a remis des cartes de 74 et 81 avant de se retirer. Étienne était en action à Almeria et a aussi quitté après ses comptes de 75, 79 et 77.

La paire avait fini 6e lors l’examen initial en France le mois passé.

Brandon Lacasse, de Knowlton, était le seul à avoir réussi en octobre le premier test du circuit Korn Ferry – auparavant le web.com – à Mobile, en Alabama, terminant 10e.

Victime cette fois d’un pointage de 80 en ouverture, à Dothan, aussi en Alabama, il n’a pu récupérer suffisamment malgré ses 73, 70 et 75 comme efforts subséquents.

Il faudra voir pour la suite, mais il semble que le circuit Mackenzie PGA Tour Canada l’été prochain et la série Latinoamerica en cours en ce moment et avec la reprise des activités entre mars et mai prochains, représentent les principales alternatives pour le trio avec des rendez-vous «mini-tour» avant d’attendre un an afin de refaire leurs preuves.

Au tour d’Anne Chouinard d’être dans les plus grands honneurs

L’excellence des golfeuses du Québec à l’extérieur se perpétue encore cette année, grâce cette fois à Anne Chouinard.

La golfeuse originaire Québec installée depuis de très nombreuses années à l’Île-du-Prince-Édouard obtient les plus grands honneurs à la PGA des provinces de l’Atlantique y ayant été nommée gagnante du prix de professionnel (femmes et hommes) classe A en 2020.

Une experte de l’enseignement, Anne a longtemps dirigé son académie. Elle a depuis pris la barre des clubs Brudenel et Dundarave, où elle se distingue.

Anne Chouinard a appris de son père Alfred, lequel a longtemps été un des plus redoutables compétiteurs de la région de Québec avant de devenir professionnel au club Alpin.

Ce prix rejaillit sur le golf au Québec après Debbie Savoy-Morel, du Mirage, et Mary Lee Cobick, d’Okeeheelee, de West Palm Beach, en Floride, nommée «pro» par excellence du Canada et à la LPGA ces trois dernières années, ce qui doit rendre bien fière Jocelyne Bourassa qui mérite une très bonne pensée.

Denise Lavigne, qui enseigne à Pinegrove et en Floride, a été entraîneur nationale en Suisse, est de la même promotion.

Les trois golfeuses sont de la première cohorte de la série DuMaurier mise en place par Jocelyne avec les succès qui ne finissent plus.

Les choix… commentés

Ainsi donc, le golf canadien devra patienter un autre deux ans avant de compter deux représentants au sein de l’équipe internationale lors de la Coupe des Présidents.

Adam Hadwin (fiche de 0-2-1 en 2018) a été choisi par le capitaine Ernie Els, mais pas Corey Conners.

Un peu cruel lorsqu’on pense que le Chilien Joaquin Niemann qu’on lui a préféré ne possède qu’un seul petit rang d’avance (54e versus 55e), sauf qu’il aura le temps de se reprendre à 27 ans.

Aux États-Unis, la PGA et les dirigeants de la télé ne cessent d’applaudir la décision de Tiger Woods qui a nommé Tiger le joueur, ce qui va sauver les cotes d’écoute à Melbourne pendant la semaine du 9 au 15 décembre.

Christian Lauzon: perte pour les Laurentides et gain pour Québec

Un pilier et aussi un prince du golf dans les Laurentides, Christian Lauzon quitte le poste de professionnel au club Alpine, où il a toujours été une figure très populaire.

La nouvelle est d’autant plus surprenante que Christian est né dans la région et qu’il a fait son apprentissage au club voisin de l’Estérel, où il a été l’élève dans le métier de Norman T. Doyle et surtout de David Ross avant de voler de ses propres ailes.

Christian quitte Alpine, mais pas le golf. Alors que le départ est une perte pour les Laurentides, il devient un gain pour Québec, plus exactement l’Île d’Orléans où le solide golfeur et bon enseignant ira s’installer avec sa conjointe Manon.

Barbara et non Jack honorée

Habitué aux grands honneurs, Jack Nicklaus cède avec fierté les réflecteurs à son épouse Barbara à qui la PGA reconnait son implication dans les œuvres caritatives.

L’impact au fil des ans transcende les trophées.

C’est 34 millions de dollars que les Nicklaus ont amassé pour l’hôpital pour l’enfance de Columbus, leur ville natale en ajout d’un autre 100 millions à West Palm Beach, où ils résident.

L’implication a commencé lorsque leur fille Nan, alors enfant, s’est retrouvée en situation de grande urgence après avoir avalé un crayon de couleurs. On connaît la suite qui a donné ces levées de fonds aux résultats extraordinaires.

Les clubs iront à Trois-Rivières pour leur assemblée générale

Attendez-vous à entendre beaucoup jaser de golf si jamais êtes ou transitez par Trois-Rivières la dernière semaine de novembre.

Pendant trois jours, l’Association des parcours de golf du Québec y tient son assemblée générale organisée par David Skitt et Michel Lafrenière.

On sait que les directeurs généraux ont joint l’organisation pour unir les forces afin de mieux faire avancer les dossiers. La présentation sera électorale puisque Patrice Forcier, de la Vallée du Richelieu, est en fin de mandat qu’il a très bien rempli et aux dernières nouvelles, il compte toujours céder sa place.

Dans les chiffres…

Mine de rien, Roy McIlroy et Sergio Garcia ont franchi ensemble cet automne le cap des cinquante millions de dollars de gains en carrière.

Dans son bilan de fin d’année, le dynamique groupe du district de Montréal raconte avoir reçu 729 juniors dans ses activités. L’organisme est présidé par Denis Loiselle aussi à la barre de Golf Québec.

À surveiller cette semaine

Après une rare pause d’une semaine au retour d’Asie, la PGA reprend son calendrier dès jeudi au Mexique à la classique Mayakoba.