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Maude-Aimée LeBlanc dans la bonne direction malgré sa fin d’immense misère

Maude-Aimee LeBlanc (Christian Petersen/ Getty Images)

Tous les qualificatifs et d’autres s’appliquent à la terrible séquence triple, double et encore double bogeys qu’a traversée Maude-Aimée LeBlanc du 10e au 12e trous dimanche en ronde finale du Championnat Volvik à Beaumont, en Californie. La séquence de misère a transformé une avance de trois coups en un déficit de cinq suite à un dernier effort de 80 au lendemain d’un scintillant 66 pour une super occasion gaspillée.

Pour les critiques, il faudra aller lire ailleurs cette fois.

Primo, quiconque vit pareil moment n’a surtout pas besoin de se faire enfoncer davantage et parce, deuxio, il y a des signes positifs à retenir malgré la glissade qui a fait fondre le chèque de 15 000$ de la gagnante qu’elle avait au bout du fer droit à 4 355 $, personne ne roulant sur l’or à la série Symetra.

Vous direz que les dommages étaient faits, mais admettez que Maude-Aimée a néanmoins montré du cran en finissant avec trois oiselets (contre un bogey) malgré son état dévasté.

Comme une saison n’est pas le résultat d’une seule sortie et encore moins de trois trous, il y a des indices qui permettent de croire que Maude-Aimée a possiblement retrouvé son niveau d’il y a deux ans avant de perdre ses privilèges à la LPGA. Peut-être même est-elle en processus de le monter d’un cran.

On parle davantage comme signes positifs de sa deuxième position pour la puissance avec une moyenne de 275,9 verges sur les coups de départ, elle qui a toujours été une solide cogneuse.

Il est particulièrement révélateur de la retrouver 3e avec un pourcentage de 75,93 pour les verts atteints en coups réguliers pour accroître les occasions d’oiselets et conséquemment 2e pour la moyenne de pointages se situant à 71 malgré son 80 lourd à porter.

Avec le fer droit, sa 40e place représente un progrès immense pour celle qui se coule trop souvent en vertu de contre-performances de 34 et 36 roulés.

Bien qu’il reste la confiance à reprendre totalement ce qui n’est pas évident comme vous dirait Tiger, de telles statistiques sont vraiment réalistes et propose la possibilité d’une victoire prochaine lorsque les activités Symetra reprendront en Floride à la fin mars.

Ce 4e rang est quand même son deuxième de suite après l’Arizona une semaine plus tôt.

Pas vrai qu’à force de cogner à la porte du succès, celle-ci finit par ouvrir!

AUTRE HISTOIRE DE FILLE…

Recrue au Circuit Symetra, Anne-Catherine Tanguay va bien.

En attente d’une place comme partante, elle s’est inscrite la semaine dernière au tournoi de Timacuan, dans la région d’Orlando, à la série Suncoast.

Des cartes de 74, 71 et 70 lui ont valu le 2e échelon (à trois coups de Yuerr Feng) pour empocher 1400$ ce qui est mieux comme préparation que le tricot.

Une autre recrue, Sabrina Sapone, a fini 19e.

Toujours sur la scène féminine, Élyse Archambault et son équipe de Penn State sont à Miami cette semaine pour y disputer le tournoi des Hurricanes à la NCAA.

DEUX NOMINATIONS

Il s’agit de Steve Deschênes à Beaconsfield et Pierre-Alexandre Turcotte au club Belvédère (Val-d’Or).

Premier pro de l’histoire du select club Memphrémagog, Deschênes devient directeur général à Beaconsfield et Turcotte, directeur des sports (curling et golf) au Belvedère.

Bravo, messieurs!

PARCOURS SAUVÉ

On parle du club l’Auberivière, sur le rive-sud de Québec, qui poursuivra ses activités golf en dépit des rumeurs de transformation en centre industriel. Cela du moins l’été prochain ce qui explique que la vocation golf est là pour rester pour le moment.