Mary-Lee Cobick se souvient du nouveau champion américain, revoilà Brooke et autres nouvelles

(Andrew Redington/Getty Images)

Mary-Lee Cobick, mon Abitibienne préférée au golf avec Denise Lavigne, connaît très bien Brooks Koepka, le nouveau champion de l’Omnium américain.

Celui-ci n’est pas issu des chics « country clubs », mais d’Okeeheelee, un parcours municipal de West Palm Beach, en Floride, où Cobick est la directrice des opérations.

« Personnellement, je n’ai pas enseigné à Brooks, mais oui, il est issu de nos programmes », me raconte-t-elle.

Koepka n’est jamais très loin de son alma mater même au circuit.

« C’est fantastique voir jouer Brooks, mentionne-t-elle. Et il est toujours ici afin d’aider en ce sens qu’il donne une bourse », précise-t-elle.

Cobick est elle aussi habituée aux honneurs. Elle avait été nommée professionnelle par excellence de l’ensemble de la LPGA.

LA USGA DÉJOUÉE MALGRÉ LA DISTANCE

Comment avez-vous aimé l’Omnium des États-Unis? La réponse est sûrement plus que les trois premiers au monde Dustin Johnson, Jason Day et Rory McIlroy, tous trois relégués devant leur télé à mi-chemin.

Cette année, l’Omnium national à Erin Hills, au Wisconsin, a beaucoup ressemblé au Milwaukee Open.

C’est ce que révèle le tableau des pointages, le cumulatif de -16 de Brooks Koepka égalant le plus bas de l’histoire réalisé par Rory McIlroy en 2011.

Pour vous situer, des combinés de -5 et – 4 avaient suffi à Jordan Spieth et Dustin Johnson pour l’emporter les deux années précédentes.

La USGA a joué la carte de la distance à Erin Hills, qui pouvait être étirée jusqu’à 7816 verges. Erreur même si cela représente quatre milles et demi à parcourir.

Un, tous les joueurs ou presque frappent la balle à un mille maintenant, et deux, la pluie en début de semaine leur a permis d’attaquer le terrain comme le faisaient pas très loin au Lambeau Field les Packers aux années de Vince Lombardi, ce qui est une bonne affaire.

Trop souvent dans la passé, le US Open a découragé les gens de s’adonner au golf tellement les conditions tenaient de la grosse misère ce qui heureusement n’a pas et le cas cette fois.

Bravo à Brooks Koepka pour sa victoire et bonne chance à tout le monde à Shinnecock l’an prochain, la USGA se préparant déjà à prendre sa revanche.

RETOUR DE BROOKE HENDERSON DANS LE CERCLE DES GAGNANTES

Limitée à seulement deux top dix et une 4e place comme plus reluisants résultats cette année, on savait que ce n’était qu’une question de temps avant que Brooke Henderson ne rebondisse à la LPGA ce qui est fait.

La jeune phénomène de Smiths Falls, en Ontario, a enlevé en fin de semaine la palme du tournoi Meijer à Grand Rapids, en banlieue de Détroit, pour son quatrième titre à 19 ans.

Elle a mené le classement trois des quatre jours avec ses comptes de 63, 67, 67 et 66.

À noter que la normale a été abaissée de 71 à 69, une normale cinq ayant dû être transformée en normale trois en cours de route en raison d’une inondation, comme quoi il n’y a pas qu’au Québec où la météo est imparfaite.

En vertu de sa fiche de -17 au final, Henderson a ravi la victoire par la marge de deux coups devant deux grandes pointures, soit Michelle Wie et Lexi Thompson

Le retour en force de Henderson, une future géante du golf malgré ses 5pi 4po, tombe pile à l’approche des tournois du grand chelem.

Au sujet de la jeunesse, Henderson était à Toronto lundi passé. Elle a tourné une pub pour BioSteel en compagnie de Connor McDavid, des Oilers, un autre athlète de la nouvelle génération.

Henderson est une ancienne gardienne de buts étoile au hockey mineur de Smiths Falls.

BONNE ET MOINS BONNES NOUVELLES DE MAUDE-AIMÉE LEBLANC

La bonne nouvelle est qu’un exemplaire 65 en deuxième journée après 72 en ouverture à la classique Meijer a permis à Maude-Aimée LeBlanc d’obtenir sa première qualification depuis son 7e rang à l’Omnium d’Australie, ce qui remontait en février dernier.

Tout allait bien samedi avec 32 à l’aller jusqu’à cette série bogey-double bogey-bogey et double bogey encore aux 13e, 15e, 16e et 17e trous pour 41 au retour et donc un total de 73.

Si elle a retrouvé sa boussole, LeBlanc pourrait avoir perdu la santé parce qu’elle a déclaré forfait dimanche. On reste donc à l’affût des nouvelles.

LE GLOBE TROTTER JOEY SAVOIE… EN GRANDE-BRETAGNE

Notre élite chez les amateurs est plus internationale que jamais.

Après sa très belle 2e position au début du mois à la Coupe Monroe, un des plus importants tournois américains de la catégorie disputé à Pittsford, dans l’État de New York, Joey Savoie est inscrit au championnat de la Grande-Bretagne, qui s’amorce lundi à un endroit célèbre.

La présentation cette année a lieu au club Royal St. George’s, lequel fait partie de la rotation de la Royal & Ancient pour l’Omnium britannique.

Hugo Bernard rentre, lui, de la Coupe Sunnehanna, en Pennsylvanie, rendez-vous de prestige déjà remporté par Arnold Palmer en 1948.

Troisième le mois passé aux Internationaux de France à Chantilly, Bernard a remis des cartes de 72, 70, 70 et 70.

TOURNOIS ET INTRONISATION

Aussi à l’agenda cette semaine, Debbie Savoy-Morel présente mercredi et jeudi la coupe portant son nom sur la scène provinciale féminine au club Le Mirage.

Toujours mercredi, le Panthéon du Québec, redynamisé par la présidente Diane Dunlop-Hébert, et son comité intronisent Bob Vokey lors d’une cérémonie au club Mount Bruno.

Le créateur des cocheurs du même nom chez le géant Titleist est natif de Verdun.

Savoy-Morel a été élue au Panthéon en mai et elle y effectuera son entrée lors d’une autre présentation le 5 octobre.

Le club Bic, à Rimouski, accueille les Maîtres de mardi à jeudi.

BIRDIE!

Le prix de la semaine va à Jean-Philip Cornellier, qui s’est adjugé son premier titre chez les professionnels lors du Championnat de la PGA du Canada à Kitchener, en Ontario.

Le golf québécois est 2 en 2 dans les titres nationaux en ajoutant le Rouge et Or, titulaire chez les universitaires.

AUTRES RÉSULTATS D’ICI

Max Gilbert a mis fin à une tournée de trois semaines au circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada en Colombie-Britannique avec des comptes de 71, 70, 71 et 71 pour un cumulatif de -1 au tournoi de Kelowna… Des pointages de 71 et 73 lui valant pourtant la normale n’ont pas suffi à Sara-Maude Juneau afin de pouvoir se qualifier à la finale au tournoi Symetra de Decatur, en Illinois. Exceptionnellement Anne-Catherine Tanguay n’était pas des participantes.

AMQUI APPLAUDIT MATHIEU PARADIS

Toujours dans la catégorie des honneurs, Amqui et plus particulièrement le club Revermont, sont fiers avec raison de Mathieu Paradis.

Mathieu Paradis, qui a été joueur et est toujours entraîneur chez le Rouge et Or, quinze fois champion du Québec et trois fois au Canada, a été nommé l’entraîneur universitaire par excellence au pays.

Plus encore, son choix est unanime suite à un vote de ses collègues ce qui est toujours plus flatteur de la sorte.

Paradis est d’Amqui, plus précisément du club Revermont.

Il a évolué dans la ligue pour enfants Raymond Crevier, longtemps un as au golf de la région. « C’était mon camp de jour », dit celui qui a joint les activités dès l’âge de sept ans.

Son but ultime est d’aider un talent d’ici à graduer et réussir à la grande PGA. Il se pourrait toutefois qu’il soit de la France aussi avec la forte représentation des Bleus avec le Rouge et Or.

La preuve que la fierté est grande à Amqui envers Paradis, le journaliste Louis Laflamme signe un long et bon reportage à propos de Mathieu dans l’hebdo local « L’avant-poste ». C’est très mérité.