Marcel Paul Raymond passe le flambeau à la présidence du golf québécois

(Golf Quebec)

Deux textes que je viens de finir de rédiger pour le magazine spécial golf du journal Les Affaires à paraître ce printemps sont consacrés à des présidents: Donald Trump et Marcel Paul Raymond.

Important de ne pas confondre les personnalités et les styles quoique les deux soient très habiles golfeurs! Cela précisé, parlons de… Marcel Paul.

La semaine qui s’amorce n’est pas ordinaire, devient même particulière, puisqu’il s’agit de sa dernière à la présidence de Golf Québec.

Lors de l’assemblée annuelle au club Fontainebleau le week-end prochain, Robert Bissonnette le remplacera à la barre de l’organisme parmi les plus importants en nombre dans les sports fédérés dans la province avec 45 000 membres répartis dans 235 clubs.

J’ai entendu plusieurs commentaires positifs à propos du successeur. Nous aurons l’occasion d’y revenir.

PASSAGE PROLONGÉ

Dans ce que je vois dans le sport et la vie au sens plus vaste, j’ai toujours eu une reconnaissance particulière envers ces gens qui trouvent toujours les moyens de donner de leur temps aux autres alors que tant de personnes déplorent ne pouvoir faire ceci ou cela parce que tout va trop vite.

Arrivé à la présidence de Golf Québec pour un an en 2014 en relève à Marc Tremblay et Diane Dunlop-Hébert très impliqués pendant des termes prolongés précédemment, Marcel Paul Raymond en aura fait… trois.

Il « blâme » (gentiment bien sûr!) Charlie Beaulieu, José Sabourin et bibi d’être responsables de ces occupations « golfiques », ce qui est tout sauf grave. Force est d’admettre que servir et aider sont dans son ADN si on ajoute ses sept ou huit années comme directeur auparavant à Golf Québec et toutes les autres auparavant au Blainvillier, notamment à la présidence du club et du championnat canadien qui y a été présenté.

L’idée de jumelage pour bonifier l’offre des clubs privés à l’instar de la création Académie du Blainvillier confiée à Roger Lauzon est beaucoup la sienne.

QUAND DONNER RAPPORTE

Malgré ces occupations, Marcel Paul Raymond a aussi trouvé le temps de répondre à nos questions avant de passer le flambeau.

Bonne nouvelle, les finances de Golf Québec vont bien. Selon ses dires, la nécessité pour la suite est de ne pas s’asseoir sur les lauriers.

Parmi ses fiertés, il parle du progrès au jeu des talents d’ici, notamment du côté professionnel féminin auquel s’ajoute cette très belle 2e place d’Anne-Catherine Tanguay en Californie.

Le reste de l’entrevue sera dans l’édition du 4 mai dans « Les Affaires », mais avant, il faut vous préciser que le golf de Marcel Paul Raymond n’a pas souffert pendant sa présidence.

Chut! Quoi qu’il ne souhaite vraiment pas le publiciser, il est néanmoins fier d’avoir retrouvé son niveau de jeu d’il y a trente ans comme pour donner du poids au dicton que donner aux autres finit toujours par te revenir.

Bonne brève retraite à Marcel Paul Raymond puisqu’il continue de siéger comme président sortant de Golf Québec et au Conseil provincial de Golf Canada qui a une proposition sur la table.

LA VRAIE VIE….

Le golf est allé considérablement plus loin que les oiselets et les bogeys au Championnat mondial Dell au jeu par trous pour nous ramener aux vraies valeurs lorsque Jason Day a annoncé en larmes son désistement après seulement six trous de son premier match contre Pat Perez.

L’ex-numéro mondial un maintenant classé 3e allait rejoindre sa maman, qui subissait vendredi une opération ayant été diagnostiquée d’un cancer des poumons à un stade très avancé. On lui donnait un an à vivre.

Très heureusement, les nouvelles sont meilleures ou du moins plus encourageantes suite à l’intervention.

Day a depuis annoncé que l’opération s’était fort bien déroulée en remerciant le gens pour leur support.

Orphelin de père décédé d’un cancer à l’estomac alors qu’il n’avait que douze ans, Jason Day et sa sœur ont été élevés par leur mère monoparentale dans la pauvreté en Australie rurale et son mentor Cal Swatton. Celui-ci est devenu son entraîneur et cadet.

OUVERTURE MASSIVE… AILLEURS AU CANADA

Dans la rubrique « Y a-t-il quelqu’un qui a vu passer le printemps? », sachez que la saison de golf a débuté en fin de semaine passée à Calgary. Le quotidien The Herald précise qu’une dizaine de parcours ont lancé leurs opérations.

Un parcours de London, en Ontario, a donné également le feu vert comme quoi il faut rester optimiste, le beau temps se rapprochant en dépit du mois de mars plus neigeux qu’aux Fêtes, ce qui n’est pas parfait dit poliment.

FIN DE SEMAINE À OUBLIER POUR MAUDE-AIMÉE

Pour le deuxième tournoi successif, Maude-Aimée LeBlanc a été écartée de la fin semaine au Championnat Kia à Carlsbad, en Californie. Des pointages de 76 et 74 ont excédé la limite requise par cinq coups.

Maude-Aimée avait pourtant bien amorcé l’année avec une 7e place en Australie pour un sommet personnel, mais un (trop long) arrêt de cinq semaines en raison du calendrier n’a pas été l’idéal de toute évidence.

Fait rare, même la jeune phénomène Brooke Henderson (75 et 73) a été mise en congé forcé, de même que Lydia Ko (74 et 72).

EN COMPAGNIE DE BILLIE JEAN ET MARIA

Pour la première fois de sa carrière, Maude-Aimée LeBlanc disputera le tournoi Ana Inspiration cette semaine, le premier rendez majeur de l’année, à Palm Springs, en Californie.

Elle y retrouvera de la très illustre compagnie, soit les icônes du tennis Billie Jean King et Maria Sharapova de mène la gymnaste Aly Raisman qui y sont invitées à titre de conférencières.

À savoir qui de Maria et Maude-Aimée est la plus élancée des deux, la Russe l’emporte pas un petit pouce à 6pi 2po.

REVOILÀ HUGO!

Dans la série aussi à surveiller cette semaine, il faut ajouter Hugo Bernard, champion canadien chez les amateurs qui dispute le tournoi Azalea Invitation à Charleston, en Caroline du Sud.

Ce rendez-vous parmi les plus prestigieux chez les amateurs en est à sa 69e présentation et se tiendra à compter de jeudi jusqu’à dimanche.

UN CHIFFRE À RETENIR

Incroyable comme le temps file, 2017 marquant le 20e anniversaire de la première victoire de Tiger au Tournoi des Maîtres. Le Tigre a choisi l’auteur canadien Lorne Rubenstein pour immortaliser le moment dans un livre « My Story » qui vient de paraître.

À la semaine prochaine!