Mackenzie Hughes tente d’ignorer la pression de l’Omnium canadien RBC

(Bernard Brault/ Golf Canada)

D’énormes pressions s’exercent sur Mackenzie Hughes. Il joue près de sa ville natale, pour le titre national de son pays, sous le regard de dizaines de membres de sa famille et d’amis. Mais la recrue du PGA TOUR tente de traiter l’Omnium canadien RBC comme n’importe quel autre tournoi.

Cette approche méthodique a porté fruit puisque Hughes, de Dundas en Ontario, a été jeudi le meilleur Canadien avec une carte de 67, moins 5, ce qui le place à égalité avec 15 autres golfeurs en 17e place. Âgé de 26 ans, Hughes s’est dit heureux de n’être qu’à deux coups des cinq co-meneurs, Hudson Swafford, Brandon Hagy, Kevin Chappell, Matt Every et Ollie Schniederjans.

« Tu ne peux pas gagner le jeudi, mais tu peux perdre le jeudi », a déclaré Hughes après avoir signé sa carte. « Je suis dans une position plutôt avantageuse. Je savais que quelqu’un pouvait jouer moins 7 ou moins 8, mais c’est un tournoi de quatre jours et j’ai pris un excellent départ. »

Voilà de quoi atténuer la tension que Hughes et les 16 autres Canadiens du tableau ressentent, comme chaque année, à l’occasion de ce tournoi du PGA TOUR disputé sur leurs terres.

« Il y a un peu de pression. Je mentirais si je disais qu’il s’agit d’une semaine comme les autres », de dire Hughes qui était encouragé par 20 ou 30 membres de la famille et amis en cette première journée du tournoi de Glen Abbey. « Tu reconnais des visages dans le public, des gens crient ton nom. Ce n’est pas pour moi la règle sur le PGA TOUR. »

Graham DeLaet, de Weyburn en Saskatchewan, un vétéran de sept saisons sur le PGA TOIUR, a avoué qu’il se sentait nerveux au moment de prendre le départ en après-midi.

« J’avais le trac », a reconnu DeLaet qui a réussi un aigle au 18e pour totaliser 68, moins 4. « Je n’ai pas l’habitude d’être entouré par tant de personnes sur le premier tertre, le jeudi. »

La très longue disette des représentants canadiens au championnat national de leur pays ne fait qu’ajouter à la tension. Il faut remonter à 1954 pour voir un golfeur du cru, Pat Fletcher, signer la victoire au Vancouver Point Grey Golf Club. La génération actuelle de golfeurs se le fait constamment rappeler.

« Nous en sommes conscients, indique Hughes. En fin de compte, nous nous préparons 30 semaines par année pour gagner un tournoi, dont celui-ci. Ce serait très spécial comme le tournoi se déroule au Canada, mais il ne faut pas essayer trop fort, car c’est le meilleur moyen de ne pas le gagner. »

Les amateurs Hugo Bernard (Mont-St-Hilaire, QC) et Austin James (Bath, ON) ont rendu une carte de 71, moins 1, tout comme Jared du Toit (Kimberley, C.-B.). Brad Fritsch (Ottawa) et Mike Weir (Brights Grove, ON) ont joué la normale 72.