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Mackenzie Hughes sait dire merci

Mackenzie Hughes (Hunter Martin/Getty Images)

Mackenzie Hughes, golfeur canadien et récent vainqueur de la Classique RSM à seulement son cinquième tournoi comme membre à part entière de la PGA, est à la fois un très bon golfeur comme en témoigne son succès obtenu après une prolongation à cinq, mais aussi une personne très, très bien.

Suite à une chronique sur le jeune champion qui vient d’avoir 26 ans à la fin novembre, Marcel-Paul Raymond, président de Golf Québec, a tenu à témoigner d’une expérience personnelle à propos de Hughes, un participant au Championnat canadien amateur de 2009 tenu à son club Le Blainvillier qui mérite d’être partagée.

«Pour te montrer la classe du jeune homme, j’ai ressorti la carte qu’il avait envoyée au Blainvillier suite à sa participation», m’écrit Raymond.

Dans un message qu’il a pris la peine d’écrire à la main SVP pour faire encore plus personnel, Hughes remercie et vante Le Blainvillier.

En bref, il raconte que le championnat au Blainvillier a été la meilleure organisation des trois championnats nationaux de la catégorie auxquels il a participés. Il vante les membres et le personnel pour leur façon de recevoir de même que le site de haut niveau en souhaitant d’autres grands événements au Blainvillier.

Voici d’ailleurs la reproduction de la carte de Hughes qui, spécifions-le, a 19 ans à l’époque.

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LE SEUL À REMERCIER…

«C’est la seule carte que nous avions alors reçue des 156 joueurs du tournoi et elle venait de Mackenzie», précise Marcel-Paul.

Un Ontarien de Dundas, dans la région d’Hamilton, Mackenzie Hughes a gagné deux fois le championnat canadien chez les amateurs en 2011 et 2012, mais pas celui du Blainvillier en 2009.

Cette année-là, rappelle le président de Golf Québec, Nick Taylor, alors numéro un chez les amateurs au monde et depuis aussi vainqueur à la PGA lors de la Classique Sanderson Farms, était présent. Le numéro deux Matt Hill était là aussi tout comme l’équipe d’Australie et celle de Nouvelle-Zélande, dont Ryan Fox qui a représenté la Nouvelle-Zélande aux Jeux olympiques et à la Coupe du Monde à Melbourne.

«C’est bien se remémorer les bons souvenirs!», termine Marcel-Paul Raymond.

C’est plus le cas lorsque le retour dans le passé met en valeur un champion de la vie aussi.

TIGER : LA FLAMME EST TOUJOURS LÀ!

Saviez-vous que Hideki Matsuyama, le meilleur golfeur de la planète en cette fin d’année, a remporté le tournoi Hero Challenge?

On pose la question parce que tous les yeux y étaient tournés vers Tiger Woods.

L’attention est tout à fait normale même si le Tigre a terminé 15e sur 17 inscrits à -4 et donc à 14 coups du Japonais.

Après 16 mois et très exactement 446 jours d’éclipse complète de la compétition, l’intérêt ou la curiosité se comparent au retour de Muhammad Ali. Ou des Beatles s’ils étaient revenus…

Que penser de l’état de son jeu et aussi à quel niveau se situe son jeu?

Tiger est toujours capable de jouer comme en témoigne son 65 en deuxième tour.

Il possède encore son répertoire élaboré de coups comme l’indiquent ses 24 oiselets pour le plus fort total incluant Matsuyama.

Mais à ne pas en douter, Tiger a encore énormément de travail à faire.

Son absence n’a pas suffi à se débarrasser de son inefficacité de plus en plus chronique des tertres de départ. Du moins pas encore.

De plus, il commet tellement trop d’erreurs. On n’évoque pas ici que ses trois double bogeys en quatre jours au 18e.

Même si le compte est de 2-2 dans les plus et moins, il y a plus de positif chez Tigre quoiqu’il n’ait pas retrouvé ses griffes.

Un, son «vieux» corps (il aura 41 ans le 30 décembre) a tenu le coup pendant 90 trous incluant le pro-am. Et deux, il a gardé son p’tit caractère.

Je n’ai jamais été un pro crisettes au golf. Mon mentor Gilles Bourassa ne tolérait pas que ses juniors fassent des frasques. Mais dans le cas de Tiger, il y a de quoi de rassurant. Son tempérament, en ce sens qu’il montre que la flamme est toujours vivante en dedans en dépit des trop nombreuses occasions de l’éteindre, n’a pas changé depuis son dernier grand chelem remontant à 2008.

À propos de Hideki Matsuyama, mentionné en début de chronique, retenez bien le nom du jeune homme de 24 ans en 2017. Il vient de ravir quatre de ses cinq derniers tournois!

PROMOTION POUR CHRISTIAN HAMEL

Moins d’un an après son arrivée dans l’organisation de ClubLink, Christian Hamel gagne du galon.

Après une saison à Val-des-Lacs, il devient le patron au club lavallois Islesmere.

Auparavant longtemps associé à BelleVue et Hemmingford, Christian Hamel est ex-président de l’Association des directeurs généraux des clubs du Québec.

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