Puisque la fête de l’Action de grâce est celle de la reconnaissance, je connais quelque 300 organisations qui méritent un coup de chapeau très particulier cette année.
Il s’agit des gens aux bureaux ou comités de direction des clubs de golf du Québec en pandémie Covid-19. Idem pour le personnel.
La saine gestion et la bonne mise en application des opérations constituent par définition leur mission, mais admettons tous ensemble que cette saison en a été une d’appréhension avant d’en devenir une d’exception.
Plein de clubs ont doublé le nombre de visites pour revenir aux chiffres du temps de la fièvre d’un jeune du nom de… Tiger. On va attendre l’entrée finale des données, mais la possibilité de frôler et peut-être surpasser huit millions de parties dans la province n’est pas illusoire.
Vrai que Dame Nature a été d’une collaboration sans reproche, mais il y a eu du labeur quand même dans cette réussite.
Un long parcours réussi
Le golf a perdu un gros mois avant que la Santé publique permette les premiers Fore! le 20 mai sur les parcours avec toute la bienveillance de la table de concertation dont on a salué le mérite dans une précédente chronique.
Les enjeux, lire les risques, étaient partout pendant le confinement.
Déjà que le golf ne roulait pas sur l’or, où allait-on trouver l’argent pour l’entretien des terrains qui ne pouvait attendre? Les membres allaient-ils revenir pour renflouer les coffres et ainsi de suite. Et le personnel?
Un autre mal de tête sérieux était le bon fonctionnement malgré les plus stricts règlements sanitaires, le golf ne pouvant se permettre une autre fermeture. À part celle des tournois dits sociaux, les batailles ont été gagnées.
Ceci m’amène avec cette suggestion: pourquoi ne pas envoyer un courriel aux dirigeants bénévoles par surcroît et au personnel? Cela prend le temps de deux mots.
Tiens, je pars la chaîne à mon club (North Hatley) en écrivant à Jim, Georges et autres dirigeants (es), Tony et compagnie: M-E-R-C-I B-E-A-U-C-O-U-P!
À vous de procéder maintenant!