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Les souvenirs canadiens de George Burns III

George Burns (Scott Halleran/ Getty Images)

C’est un véritable retour dans le temps qui est survenu lors d’un récent entretien en compagnie de Georges Burns III rencontré au club The Village, à Royal Palm Beach, où le retraité de la PGA se rend régulièrement saluer le pro et proprio québécois Daniel Pesant.

Ce quadruple vainqueur à la PGA originaire de New York a son nom inscrit dans le grand livre d’histoire du golf canadien ayant remporté le titre national chez les amateurs.

«C’était au club Summit (Toronto) en 1973», se souvient-il.

Il s’est aussi informé de la santé de l’Omnium canadien RBC, auquel il a été un participant très assidu.

«Je me rappelle encore très bien la présentation à Royal Montréal (en 1980) pour y avoir bien joué», dit le vétéran âgé de 66 ans.

Il y avait été un des principaux acteurs toute la semaine avec 66 pour prendre la commande dès le début avant de boucler en 5e place à quatre coups du champion Bob Gilder pour son meilleur résultat de ce côté-ci de la frontière au grand circuit.

Parmi les noms connus, Lee Trevino avait aussi scellé 5e, Johnny Miller 8e alors que Jack Nicklaus et Tom Watson avaient partagé le 13e rang.

«Monsieur Edmond Ricard (ex-président du commanditaire Imperial Tobacco), a été un parfait gentilhomme. Il en va de même avec Dick Grimm (très longtemps directeur de l’Omnium). Ils m’ont traité avec immensément d’égard à chaque séjour au Canada», raconte-t-il.

Burns est un ami et un voisin de Jack Nicklaus qui demeure dans la région, mais pas pour autant un grand fan de son parcours Glen Abbey, très longtemps le site permanent de l’Omnium.

«Jack a compliqué le parcours ce qui est moins évident maintenant, les jeunes étant tellement meilleurs», admet-il au sujet de l’Omnium qui retournera justement à Glen Abbey à la fin juillet alors que Jason Day défendra son titre.

Il se réjouit des succès de Dale Tallon, un pro du circuit canadien, qui rebâtit fort bien les Panthers. L’ancien Penguin Dan Quinn a été un fréquent partenaire sur le terrain.

«Pouvez-vous me dire si le joueur Dennis Wideman, de Calgary, tentait de tuer l’arbitre lors de sa charge?», demande-t-il à propos de celui qui a écopé d’une suspension de 20 matchs.

Un New Yorkais installé à West Palm Beach depuis de très nombreuses années, Burns a frôlé la célébrité en 1981. Meneur avant la ronde finale, il a terminé 2e à l’Omnium des États-Unis de 1981 à Merion, où il avait fallu que David Graham réussisse le rare exploit d’atteindre les 18 verts en coups réguliers ou prescrits la dernière journée pour l’emporter. Il a aussi déjà pris le 5e échelon à l’Omnium britannique.

Il est issu de la même génération ou vague de talent que Jerry Pate, Gary Koch, Curtis Strange, Jay Haas qui ont tout balayé sur la scène internationale chez les amateurs.

«J’étais associé à la Casa de Campo lorsque George a aidé les USA à remporter les amateurs», de mentionner Daniel Pesant.

Aussi deux fois gagnant au circuit d’Europe, George Burns a tenté à 50 ans l’expérience de la Série des Champions.

«Cela n’a pas duré, les blessures prenant toute la place», précise-t-il à ce sujet.

De fait, il a dû cesser complètement de jouer.

«Il faut oublier le parcours. Je recommence en frappant quelques balles grâce à Daniel qui a l’amabilité de me donner accès à son terrain d’exercice», poursuit-il.

En terminant, George Burns III demande de saluer les gens au Canada. C’est fait!

ET DE CINQ POUR STEVE DESCHÊNES

Avez-vous déjà réussi un trou d’un coup? Sachez que Steve Deschênes en compte maintenant cinq.

Profitant récemment de l’expo des manufacturiers d’équipement à Orlando, le nouveau directeur général et pro du club Dufferin Heights a joint l’utile à l’agréable en inscrivant son as au club Bella Colina au 5e trou à l’aide d’un fer numéro huit.

UN MOIS PLUS AU RALENTI 

Après avoir disputé deux tournois en dix jours, Maude-Aimée LeBlanc s’arrête un mois alors que la LPGA prend la direction de l’Australie et de l’Asie où la participation est décidée selon le classement des boursières de l’an dernier.

Après avoir terminé 31e aux Bahamas et son élimination à mi-chemin à Ocala, Maude-Aimée voulait profiter de ce ralentissement pour regarder le dossier commandites en plus de polir son jeu bien sûr.

Elle reprendra le collier au tournoi «Founders» en Arizona le 17 mars.

DÉCÈS DE MARCEL FORTIER 

C’est avec consternation qu’on apprend le décès du professionnel Marcel Fortier à l’âge de 86 ans.

Après avoir passé la majorité de sa carrière à la barre du club Victoriaville où il était actif lors des très belles années de l’Omnium du Québec réunissant les Dave Barr, Dan Halldorson et d’autres qui ont gradué à la PGA, ce véritable passionné est demeuré actif dans le rôle de support à La Providence, la Vallée du Richelieu et La Madeleine.

L’ensemble du golf offre ses condoléances à la famille et précisons que les funérailles auront lieu mercredi à McMasterville.

SUR LES VERTS… ENNEIGÉS

Hugo Bernard retourne à la NCAA en disputant lundi et mardi le tournoi de Lakeland avec Joey Savoie qu’il est allé rejoindre l’Université St. Leo… Dans la catégorie des offres d’emploi, l’Association des directeurs généraux annonce que le club Baie Saint-Paul est à la recherche d’un gestionnaire… Sylvie Schetagne sera l’invitée de Marina Orsini pour une capsule golf à son émission à Radio-Canada… Puisque ces choses se décident toujours longtemps à l’avance, ce sera le 30 mars…