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Les snowbirds étaient de retour en Floride cet hiver au bonheur de Daniel Pesant

Village Golf Club

Avez-vous passé un bel hiver? La réponse est très agréablement oui dans le cas de Daniel Pesant, notre plus international des pros du Québec en histoire.

Après avoir été à la barre du club Saint-Jean, sa très belle carrière l’a amené à des endroits comme Casa de Campo (République Dominicaine) et Saint-Nom-la-Bretèche (France) qui ont retenu ses services avant son aventure floridienne à Boca West, Aberdeen, Doral et depuis treize ans déjà au Village Golf Club devenu le club des Québécois dans la région de Royal Palm Beach.

«Parler de 400 à 500 golfeuses et golfeurs du Québec qui sont venus jouer chez-nous chaque semaine représente un chiffre réaliste», déclare le pro-proprio à The Village.

Encourageante nouvelle donc pour les clubs, il a senti un retour d’intérêt chez les snowbirds.

«Même si les chiffres ne pas sont ceux de 2006 et 2007, les gens sont revenus. Ils disputent moins de parties, mais ils jouent. Le défi de notre industrie est de stimuler la relève», déclare ce visionnaire depuis des années.

La chute du dollar canadien a-t-elle ralenti les ardeurs?

«Les gens étaient plus serrés à la fin, mais encore là, ils jouaient même si cela a été réduit à deux fois semaine plutôt que trois ou quatre», affirme-t-il.

Un allié de Daniel Pesant est la mouvance.

«Ils commencent à être nombreux les Québécois à quitter les endroits plus au sud pour venir s’installer à West Palm Beach ou même Boynton Beach où nous avons de la clientèle», révèle-t-il.

Il faut admettre que Daniel Pesant, un véritable Jean Béliveau des verts, gâte son monde.

DÉJÀ PRÊT EN PRÉVISION DE L’HIVER PROCHAIN!

Une promotion pour acheter des parties à 38$ plutôt que 58$ au prix régulier en prévision de l’hiver prochain est en cours jusqu’au 30 avril.

L’impact des snowbirds est majeur.

«Même si les signes sont évidents que la Floride se sort de sa très difficile passe financière avec l’emploi et l’immobilier qui ont repris pour les résidents permanents, il reste que les affaires ici se passent l’hiver. L’été nous coûte 50 000$ par mois. Il faut donc être créatif au bon moment», poursuit-il.

Par ailleurs, il reste une marge à combler pour revenir à la profitabilité des années 2006 et 2007. Mais bon.

«On n’est pas des millionnaires avec un terrain golf, mais je peux dire que nous sommes riches en bons moments connus cet hiver», de conclure Daniel Pesant.

Il en va de même pour les habitués à «The Village».

AU PAYS DE LA PELLE!

Après les palmiers en début de chronique, place à la neige et Rémi Bouchard qui en aura par-dessus la tête.

Il passe le début de la semaine au Nouveau-Brunswick enseveli comme jamais pour rencontrer les gens de l’Association provinciale et des clubs de golf dans son rôle de directeur à Golf Canada.

Cela nous permet de saluer les gens des Maritimes qui nous lisent et de les remercier de continuer de nous suivre.

STATISTIQUE

Jim Walker est devenu le premier en dix tournois à la PGA à l’emporter après avoir entrepris la dernière journée en tête du classement.

JOUERA-T-IL, JOUERA-T-IL PAS?

Réponse à la question la plus demandée: non, Tiger n’a pas encore décidé s’il sera du Tournoi des Maîtres et oui il a encore toute la semaine pour se faire une idée.

Lui aussi à la même interrogation : comment peut-il espérer retrouver la magie une semaine donnée alors qu’elle est disparue depuis des mois, sinon des années, du côté des grands chelems?

 

FORE!

 

L’ami Gilles Terroux nous apprend que le club International 2000 a reçu 70 golfeurs dimanche et plus renversant encore, il n’y aurait zéro fracture des poignets avec le gel au sol.