Les Américains gagnent la Coupe des Présidents pour la 7e fois de suite

(Sam Greenwood/Getty Images)

JERSEY CITY, N.J. – Les Américains ont gagné la Coupe des Présidents pour la septième fois consécutive et cette fois-ci, ils n’ont jamais été inquiétés.

La majorité du travail était déjà accompli, alors que l’équipe américaine n’avait besoin d’obtenir qu’un seul point lors des 12 duels de simple prévus dimanche. Kevin Chappell a fait match nul contre Marc Leishman dans le premier duel et Daniel Berger a confirmé la victoire américaine quand il menait par trois avec trois trous à négocier contre Si Woo Kim dans le quatrième duel.

Berger a éventuellement gagné son match et les célébrations ont pu commencer.

Le dernier point a été obtenu par Phil Mickelson, qui est âgé de 47 ans et qui évoluait dans une équipe comptant six joueurs dans la vingtaine. Mickelson a participé à chaque édition de la Coupe des Présidents depuis la création du tournoi en 1994. Il faisait partie de l’équipe américaine pour une 23e fois de suite, incluant la Coupe des Présidents et la Coupe Ryder. À son 100e match en carrière, il a battu le Canadien Adam Hadwin 2-et-1.

Le pointage final a été de 19-11.

Les Américains ont échoué dans leur tentative de devenir la première équipe à gagner chacune des cinq séances de jeu à la Coupe des Présidents. L’équipe internationale a gagné six matchs et en a annulé deux autres.

Le président Donald Trump est arrivé au club de golf Liberty National environ 45 minutes avant que l’équipe américaine ne s’assure l’obtention du trophée doré. M. Trump est devenu le premier président américain en poste à présenter le trophée lors de la cérémonie de clôture de la Coupe des Présidents.

« C’était une équipe américaine très puissante, a dit Nick Price, qui en était à sa troisième et dernière édition dans le rôle de capitaine de l’équipe internationale. Ils ont joué du golf phénoménal. C’était parfois difficile à regarder. »

Les Américains avaient un coussin de 11 points à l’aube de la dernière journée. Le seul enjeu consistait à déterminer si les États-Unis pouvaient devenir la première équipe à balayer chacune des séances.

C’était ce que le capitaine des États-Unis, Steve Stricker, avait décidé d’utiliser comme source de motivation pour ses joueurs.

Chappell et Charley Hoffman, qui auraient pu offrir la victoire aux États-Unis dès samedi avec une victoire en après-midi lors des matchs quatre balles meilleure balle, ont été les premiers à amorcer leur duel. Chappell a presque confirmé la victoire, puis Hoffman a perdu face à Jason Day, qui n’avait pas gagné ses neuf derniers matchs avant de l’emporter 2-et-1.

L’honneur est revenu à Berger, qui avait affirmé samedi au réseau Sky Sports que « notre objectif dès notre arrivée ici était de signer la victoire la plus dominante possible. J’espère gagner dès aujourd’hui et revenir dimanche pour tourner le fer dans la plaie ».

Berger a gagné son match sur le 17e vert et Hoffman l’a rapidement arrosé avec du champagne. Berger a pris une gorgée avant de remettre la bouteille à Stricker.

« Les gars sont arrivés ici gonflés à bloc, a dit Stricker. Je n’avais qu’à éviter de me mettre dans leur chemin. »

Les Américains ont un dossier de 10-1-1 à la Coupe des Présidents. Leur seul revers a été encaissé au Royal Melbourne en 1998. Le tournoi sera de retour en Australie dans deux ans.

« Ce fut un vrai massacre cette semaine », a reconnu Adam Scott, qui a obtenu son premier point du tournoi en battant Brooks Koepka.