INCHEON, Corée, République de – La Coupe des Présidents n’était pas vieille d’une heure que Nick Price levait les yeux vers le tableau indicateur et était déjà pris de sueurs froides.
Le tableau était tout bariolé du rouge identifiant les États-Unis.
Et il n’y avait pas beaucoup de choses que Price ou l’équipe internationale pouvait faire pour renverser la tendance jeudi, à l’occasion de la première journée de compétitions _ qui fut à sens unique comme tant d’autres auparavant.
Phil Mickelson et Zach Johnson ont couronné une journée de travail aussi anodine que leur poignée de main, et les Américains se sont forgé une avance de 4-1 après les matchs disputés selon la formule quatre balles au cours de laquelle ils n’ont jamais tiré de l’arrière, sauf dans celui qu’ils ont perdu.
L’équipe internationale était en faveur de la décision des organisateurs de réduire le nombre de matchs _ il est passé de 34 à 30 _ afin de garder l’intérêt jusqu’au bout. Après une journée, il est assez facile de constater qu’un match de moins jeudi n’aurait pas fait de tort.
Les Américains, qui n’ont perdu la Coupe des Présidents qu’une seule fois depuis sa création en 1994 et qui convoitent un sixième titre d’affilée, mènent à l’issue de la première journée pour la cinquième fois consécutive. Cet écart est le plus important depuis celui de quatre points enregistré au club de golf Royal Montréal en 2007.
Ça signifie que les cinq matchs de quatre balles qui seront présentés vendredi deviennent encore plus importants.