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Le golf perd un bon homme, mais Pinegrove gagne un bon pro

Quoique je connaisse Rémi Bouchard depuis ses débuts chez les pee-wee alors que j’étais journaliste à nos années communes au club Candiac avec Dave Ross à la barre, et qu’on ait toujours gardé le contact pendant ces 40 ans, il m’a absolument surpris avec son appel la semaine dernière. Il m’annonçait qu’il avait pris une décision et qu’un communiqué allait suivre à l’effet qu’il devenait à 52 ans le nouveau professionnel en titre au club Pinegrove.

Nous sommes plusieurs dans les coulisses du golf – dont probablement lui-même – à l’avoir senti complètement intégré dans son rôle de directeur de Golf Canada qu’il occupait efficacement au Québec, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard.

Sans vouloir refaire l’histoire ici, rappelons qu’un fossé s’était créé entre Golf Canada et leurs membres dans les provinces. L’organisme national a définitivement fait le bon choix en allant chercher Rémi il y a cinq ans alors que Diane Dunlop-Hébert était présidente nationale et Charlie Beaulieu siégeait au comité, afin de rétablir les ponts.

Directeur général de Golf Canada, Scott Simmons a d’ailleurs salué le travail de Rémi Bouchard en évoquant et vantant les qualités «d’ambassadeur» de son homme de confiance.

À propos de Golf Canada, l’objectif était louable, mais le message passait de plus en plus difficilement.

Rémi a alors sorti son bâton de… pèlerin.

Se servant de sa réputation de champion golfeur, c’est plus que 200 clubs (lire leurs administrateurs) qu’il a rencontrés pour expliquer et faire comprendre que Golf Canada représentaient davantage que les inter-clubs et qu’il fallait demeurer associé ce qui a permis de cesser le déclin, ce qui était le défi.

Son influence a aussi eu son impact sur des décisions de Golf Québec.

Rémi Boucard quitte Golf Canada après la réunion annuelle à Halifax la semaine prochaine.

Même s’il ne sera jamais très loin de la gestion demeurant président des professionnels du Québec, le golf perd un bon homme tout en félicitant la direction de Pinegrove, qui a trouvé un bon pro pour encadrer ses membres et qui créera une académie qui relèvera de qui pensez-vous?

C’EST REPARTI POUR NOS FILLES AU CIRCUIT SYMETRA 

Alors que Maude-Aimée LeBlanc a été promue à la LPGA, Sara-Maude Juneau et Anne-Catherine Tanguay ont fait le voyage à Beaumont, en Californie pour entreprendre le Championnat IOA disputé entre vendredi et dimanche pour une bourse globale de 100 000 $.

Juneau est remise des malaises et surtout des émotions. Un virus l’avait obligée à se retirer en finale des qualifications au début décembre.

Tanguay a obtenu sa certification à la LPGA lors des finales, mais sa catégorie 20 comme substitut lui permettra de faire la navette entre les ligues majeures et les activités Symetra. Celle-ci a débuté 2016 en enlevant la palme en Floride du tournoi de la série «National Women’s Golf Association» au mois de janvier.

Les nouvelles confirment la poursuite d’un élan du golf féminin cette année. Le nombre de tournois est passé de 15 en 2013 à 23 au calendrier qui s’amorce. Les bourses atteindront conséquemment un record de 3,2 millions de dollars et encore une fois, les dix premières boursières à la fin du calendrier en octobre gradueront directement à la LPGA en 2017.

REVOILÀ GERRY PIETTE À ROUYN-NORANDA, MAIS PAS AU MÊME CLUB

Après trois ans à la retraite, Gerry Piette reprend du service.

Et ce ne sera pas comme pro au club Dallaire de Noranda où il a participé à la relance et au succès pendant 25 ans, mais pas très loin puisqu’Il s’installera au club Noranda, celui-ci lui ayant fait une offre comme directeur général.

Le club Noranda est un neuf trous fondé par la ville minière il y a 80 ans. Un de ses célèbres membres a été Dale Tallon, l’actuel directeur général des surprenants Panthers de la Floride qui avait été auparavant champion canadien après y avoir appris son golf.

Un véritable monument en Abitibi, Piette a accepté l’offre du président Rick Bastien.

Il pouvait pourtant s’amuser à jouer au golf douze mois par année, ayant un toit en Floride.

«J’ai passé 42 ans à servir dans le golf et le contact avec le public me manquait», dit le «revenant» à Philippe de la Chevrotière, de la Frontière.

Son style et sa philosophie de travail sont déjà bien établis.

«Je n’irai certainement pas dénigrer les membres de Dallaire. Non seulement m’ont-ils payé pendant 25 ans et que plusieurs sont devenus des amis, mais j’ai tout donné au club allant jusqu’à travailler dans mon garage pour le club», mentionne Piette au journaliste de la Chevrotière.

Quelle sera alors sa clé pour le succès?

« Recréer le sentiment d’appartenance est une priorité. Le club Noranda a été déjà un endroit de prestige», de terminer Piette.

LA SAISON DES SALONS        

Si jamais vous passez dans la région de Toronto la fin de semaine qui vient, sachez que c’est le salon du golf au Centre international de Mississauga. Les dates de l’Expo de Montréal sont celles du 11 au 13 mars au site habituel de la place Forzani.

POSTES OUVERTS À LAVAL ET KANAWAKI  

Plusieurs seront très intéressés d’apprendre que des endroits d’envergure comme Laval-sur-le-Lac et Kanawaki sont à la recherche d’un adjoint-pro en prévision de la saison prochaine, nous apprend la PGA du Québec.

Deux offres du genre devraient vite être comblées.

Toujours dans le domaine de l’emploi, Le Versant a un poste de directeur ou directrice des ventes disponible pour son complexe de 72 trous.

TEL PÈRE TEL FILS…

Ajoutez le nom de Steve Doucet au sein du club des auteurs d’un trou d’un coup en Floride. Il a réussi son as dans la région de Sarasota.

Directeur des ventes chez Nike Golf, Doucet a de qui retenir. Il est le fils de Duke Doucet, lequel a déjà gagné neuf tournois sur dix la même année au circuit du Québec.