Le chanteur Marc Hervieux vole la vedette au Château Bromont et tous les échos du 19e

Golf Château-Bromont

Parmi les noms qui ont retenu l’attention au cours des derniers jours au golf, inscrivez donc celui de Marc Hervieux.

Le chanteur lyrique a littéralement volé la vedette au 10e tournoi François Godbout vendredi dernier sur le parcours du Château Bromont dirigé par Martin Ducharme en y allant d’une prestation ovationnée bien sûr.

Très franchement, je ne savais pas que Marc était golfeur.

« Je ne joue pas souvent et je n’ai aucunement l’intention non plus de m’améliorer allant au golf que pour le… plaisir », a-t-il déclaré en riant de bon cœur.

Joseph Rouleau, qui a chanté avec les plus illustres dont Luciano Pavarotti et Placido   Domingo, était aussi à cette journée avec l’ex Premier ministre Pierre-Marc Johnson, Claude Quenneville, Bertrand Raymond, Paul Roberge, Pierre Creamer, ex-entraîneur des Penguins de la LNH, et les amis du tennis Claude Savard, Réjean Genois, Richard Legendre et Eugène Lapierre servant à aider la jeunesse de Waterloo.

Aujourd’hui âgé de 90 ans, Monsieur Rouleau a été un très habile golfeur. Sa marge d’erreur s’est située jusqu’à cinq.

« Le sport et la musique partagent cette qualité conjointe de posséder un langage universel », de mentionner le juge et ex-champion de tennis François Godbout en unissant les deux pour ses amis une fois l’an.

Le grand voyageur du Lac…

On ne pourra jamais reprocher à Keven Fortin-Simard de ne pas être dédié dans sa tentative de retour à la compétition de haut niveau.

Après des voyages à Boston et Albany pour l’Omnium des États-Unis, il était dans la région d’Hartford la semaine dernière afin de participer à la préqualification du Championnat Travelers, ce ne qui n’est pas à la porte du Lac Saint-Jean, où il agit au double titre de directeur général et pro au club du même nom.

Keven allait bien avec trois oiselets au neuf de retour avant un malencontreux boguey au 18e pour sa carte de 71 ou moins un. L’ancien titulaire du Québec chez les juniors et les amateurs a conséquemment été écarté par un coup.

Un président, mais deux parcours

Sylvain Ménard devient un joueur majeur au golf en périphérie de Montréal. Parmi les acheteurs l’automne dernier du club Summerlea en relance qui fonctionne à plein régime, l’homme d’affaires est récent coacquéreur d’une partie des terrains du Blainvillier (neuf trous de l’Héritage) via le Groupe d’habitation portant son nom.

Michel Bolduc dans les honneurs avec les… dames

Présentation-phare de la série Jocelyne Bourassa pour l’élite des joueuses du Québec, la Coupe Debbie Savoy-Morel, a eu un homme à son podium au Mirage la semaine passée en compagnie d’Annie Lacombe et Marie-Thérèse Torti.

Toujours d’une grande disponible envers les gens autour, l’expert des règles Michel Bolduc a reçu un hommage spécial. « Michel est une personne généreuse de son temps qui multiplie ses engagements lors de mes événements et ceux au Québec », de dire Debbie.

Michel Bolduc est a été un des premiers gagnants du prix provincial Pierre-Nadon pour l’implication.

Pour ajouter à l’agenda des snowbirds

On sait tous que le défi est davantage de garder la patience pour l’arrivée de l’été que de commencer à préparer l’hiver prochain, mais voilà néanmoins que la LPGA annonce aux snowbirds amateurs de golf la création d’un tournoi à Boca Rio (c’est à une normale cinq ou presque de Boca Raton. Dotée de deux millions de dollars en bourses, cette étape se tiendra du 20 au 26 janvier.

Le chiffre de la semaine est…

On y va avec 634 000 $, soit la somme amassée par les golfeurs (ses) et les généreux donateurs à la Fondation du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke lors du tournoi Cascades – IBM au club Venise mardi dernier, comme quoi le golf demeure toujours aussi généreux en province.

Que la saison de golf c-o-m-m-e-n-c-e… et d-u-r-e

On termine par un « scoop » parce que c’est cette semaine qu’arrive ou est supposé se pointer l’été.

Il était temps. Pas vrai qu’on nous a littéralement « volé » le printemps cette année, mai et juin ayant été méprisables pour les agriculteurs, les proprios de terrasses en n’oubliant certainement pas nos administrateurs de golf.

Avec toute la pluie qui nous est tombée dessus, des parcours ont été transfigurés en véritables champs de boue et d’autres ont dû être réensemencés avec des allées et des verts « brûlés » à la racine en raison de l’hiver de misère, si bien que de telles histoires ont été lues, vues on entendues si souvent ces dernières semaines (lire mois) même dans les clubs aux plus généreux budgets pour verdir et fleurir.

Dès la première parution de Golf International en avril, j’avais consacré ma chronique   aux surintendants en vous demandant indulgence compte de l’ampleur des défis les attendaient.

Avec toute la « flotte » et l’absence de chaleur, ce qui constitue un cocktail-poison pour la nature, je n’ai vu que vendredi les premières balles rebondir et rouler dans l’allée, ce qui révèle tout des conditions.

Bravo aux amateurs de votre patience et oui, il y a de l’espoir.

Eureka ! Pour la première fois, la météo annonce du soleil toute la semaine avec juste un peu de la pluie sous forme d’averses passagères. Il ne faut pas nous « dépayser » trop vite quand même.

Déjà obligés de composer avec des obligations financières laissant zéro marge pour les intempéries, les clubs de golf ne récupéreront pas l’argent perdu.

Cela dit, il est permis d’espérer une reprise maintenant. Merci au calendrier avec la Fête Nationale et celle du Canada surtout cette année, les dates donnant des fins de semaines prolongées de trois jours. Rien de mieux pour ramener les gens au golf en prévision des vacances dans la mire.

Bref, que l’été c-o-m-m-e-n-c-e enfin et d-u-r-e jusqu’en… novembre pour compenser le retard !