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La véritable réussite de Mike Weir

Mike Weir (Photo Getty)

Quelle bonne nouvelle que celle annonçant l’excellente performance du Canadien Mike Weir, le week-end dernier, lors du Championnat HP Byron Nelson.

Alors que tous attendaient les plus jeunes tels Graham DeLaet et David Hearn, c’est contre toute attente que Weir, le doyen du groupe à 44 ans, a failli devenir le premier Canadien depuis 2009 à franchir le cercle des vainqueurs au sein du Circuit de la PGA.

Bien sûr, Weir mérite nos applaudissements pour sa très belle deuxième place, à deux coups de Brandon Todd qui s’en est tiré grâce à un coup exceptionnel joué de la gauche parce qu’il était dans l’embarras derrière un arbre et ne pouvait effectuer un élan de la droite.

Weir a droit à notre admiration pour son courage et sa résilience, à la suite de cartes de 68, 66, 67 et 67.

Faut-il rappeler que, depuis 2010, il ne s’était pas classé parmi les 25 premiers lors d’un tournoi du Circuit de la PGA?

Il y a une blessure à l’avant-bras qui n’a pas aidé, mais quand même. Ce n’est pas un creux de vague dont se sort Weir, mais d’une totale sécheresse et nous lui souhaitons que ce bon temps s’étire pendant encore quelques semaines, voire des mois.

Au plus profond de son creux de vague, il a joué 17 tournois de suite sans parvenir à se qualifier pour les rondes du week-end. Douze de ces tournois ont eu lieu en 2012. Pour lui, frapper un coup de départ dans l’allée était devenu aussi improbable que de gagner à la loterie.

Et on sait quels problèmes cela engendre en pareil cas de détresse technique : le « putting » et la confiance, lesquels lui ont valu huit victoires, ont pris le bord, puisque le succès au golf découle d’un ensemble de facteurs.

Onze ans après avoir mérité son veston vert, Weir était de retour au sein du circuit uniquement en raison de ses gains en carrière, mais cette clause n’est pas éternelle.

Plusieurs joueurs auraient abandonné le golf s’ils avaient eu à combattre autant de souffrances (physiques et psychologiques) tout en étant aussi fortunés sur le plan financier. Car, comme on sait, Weir n’aura plus jamais de soucis financiers avec ses 27,8 millions $ accumulés en bourses pour se situer au 20e rang des boursiers de l’histoire.

Mais non. Le petit homme s’est bien battu. Il s’est accroché. Il a continué d’espérer même s’il était de plus en plus seul de son clan dans la dignité. Jamais il ne s’est pas plaint malgré la perte d’estime auprès de ses collègues et le fait d’avoir été culbuté de la quatrième à la millième place au classement mondial. Face au public, il a préféré bûcher encore davantage plutôt que de se plaindre. Voilà la plus admirable et véritable réussite de Mike Weir.

Bravo!

Faut jamais dire jamais…

Quoiqu’elle ait récemment annoncé qu’elle renonçait à la LPGA pour se consacrer au Circuit Symetra afin d’y finir l’année parmi les dix premières argentières de façon à obtenir une promotion directe à la LPGA en 2015, Maude-Aimée LeBlanc était néanmoins de retour dans les ligues majeures la semaine dernière pour participer au tournoi de Kingsmill.

Des cartes de 76-68, 75 et 76 lui ont valu la 74e place et 2 474$.

Il faudra voir pour la suite. Mais ils sont nombreux à croire que le meilleur choix reste le Circuit Symetra en y multipliant les solides performances pour sécuriser sa place maintenant quitte à retourner plus tard avec les grandes.

En passant, Maude-Aimée sera au tournoi de Charlotte à compter de vendredi… à moins d’un changement!

Sara-Maude Juneau reste fidèle au calendrier Symetra. Après avoir fait une huitième place la semaine précédente, elle a été éliminée par un coup en fin de semaine passée.

La première étoile…

Cette distinction va à Valérie Tanguay pour ses succès en Colombie-Britannique.

Après avoir enlevé la palme lors du tournoi Premiers élans chez les juniors, elle a terminé quatrième au premier rendez-vous du circuit des professionnelles canadiennes.

Parcours de 12 trous

L’attente achève. On saura ces prochains jours à quoi ressemble le nouveau parcours L’Actuel au Cerf de Longueuil.

La normale y est de 44 (six normales 3, quatre normales 4 et deux normales 5) et les distances varient de 2491 à 3358 verges.

Le directeur général du Cerf, Bernard Vaillancourt affirme que 35 000 parties sont disputées sur un concept semblable en Ontario et prévoit une multiplication prochaine ici.

Le temps de jeu se situe à trois heures ou moins.

Bien sûr qu’on en reparlera très bientôt.

En bref…

Champion il y a deux ans, Marc-Étienne Bussières apparaît de nouveau au nombre des inscrits à l’Omnium printanier qui aura lieu à Beaconsfield, le 30 mai.

Golf Canada prépare une annonce spéciale en vue de la journée des médias, le 2 juin au Club de Golf Royal Montréal, dans le cadre de l’Omnium canadien RBC du 24 au 27 juillet.