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La USGA peut dire merci à Dustin Johnson de l’avoir sauvé

Dustin Johnson (Andrew Redington/Getty Images)

Tout en reconnaissant ses habilités d’exception, Dustin Johnson n’a jamais appartenu à ma liste des favoris, ce qu’il est devenu dimanche à l’Omnium des États-Unis.

Bien sûr que la victoire a un impact, mais jamais autant que son comportement absolument admirable qui a de quoi rendre fier son beau-père Wayne Gretzky.

Comme si cela était possible au nombre de fois qu’ils ont saboté l’Omnium, les dirigeants de la USGA ont trouvé un autre moyen de tout compliquer.

C’était quoi l’idée de libérer Johnson d’une possible pénalité d’un coup après avoir décidé que la balle n’avait pas bougé sur le 5e vert pour revenir le voir au 12e et lui annoncer qu’il surviendrait une révision à la fin de la partie?

Déjà qu’il devait combattre ses démons de l’an dernier alors qu’il avait commis un triple roulé au 72e trou pour laisser filer la victoire à Jordan Spieth, ce sont les sept derniers trous qu’il a dû disputer dans le doute, alors un moment obligatoire de très haut niveau de concentration.

L’Omnium américain n’est pas un championnat paroissial et on n’a pas le droit de jouer dans la tête d’un compétiteur de la sorte avec les reprises qui existent.

Dustin Johnson a terminé avec un oiselet pour 69 et la victoire par trois coups, mais c’est son maintien du contrôle de ses émotions alors que les autorités les ont échappées qui grandit sa victoire tout en haussant son nom dorénavant parmi vos favoris aussi compte tenu des circonstances.

Par ailleurs, il est à espérer que la USGA va envoyer un courriel à son champion et le remercier de l’avoir sauvé d’une situation pour le moins embarrassante.

COMMENTAIRES, RÉSULTATS DES NÔTRES ET PLUS ENCORE

Une question souvent demandée ces derniers jours est l’évaluation du niveau de jeu de Marc-Étienne Bussières, lequel a littéralement survolé la compétition pour devenir la semaine dernière le nouveau monarque de la PGA du Canada à Victoria.

Un gradué de la NCAA, le nouveau titulaire national possède de solides bases techniques et un bon bagage d’expérience acquis dans les circuits mini-tour en Floride, où il a réussi des places d’honneur.

Cet ancien de Gatineau a été conseillé chez les juniors par Guy Beaulieu avant de revenir s’installer au Québec et d’être repêché il y a deux ans au club LongChamp, à Sherbrooke, par le pro et co-proprio Marc Viens.

Marc-Étienne Bussières a tenté les qualifications automnales de la PGA dans le passé ce qu’il n’est certainement pas trop tard pour recommencer à 29 ans.

Comme c’est souvent le cas, il faudra voir s’il s’organisera un montage financier, ce par quoi tout passe.

MAUDE-AIMÉE LEBLANC POURSUIT SA SÉQUENCE

Les bonnes nouvelles arrivent en double au golf à Sherbrooke avec Maude-Aimée LeBlanc qui y a son adresse bien que native de Windsor.

Toujours est-il que LeBlanc a complété en entier un troisième tournoi consécutif avec des comptes de 70, 69, 73 et 73 pour prendre le 50e échelon de la classique Meijer à Grand Rapids, au Michigan.

Elle connaît sans discussion sa plus productive période puisqu’elle n’en avait terminé que deux depuis le début de l’année en dix sorties!

LeBlanc, qui a empoché 6 481$, pourra prolonger la série à quatre en participant au championnat de l’Arkansas à compter de jeudi.

Aussi au nombre de participantes, Anne-Catherine Tanguay a eu moins de veine avec ses cartes de 73-75 qui n’ont pas suffi.

La meilleure Canadienne n’a pas été étonnamment Brooke Henderson, mais Alena Sharp, d’Hamilton, Ontario, qui a fini 13e à -9, trois coups de mieux que Brooke, 21e.

HUIT EN DIX POUR SARA-MAUDE JUNEAU

Sara-Maude Juneau, du Lac Saint-Joseph, a dû se contenter de pointages de 74, 74 et 75 qui l’ont reléguée au 63e rang du rendez-vous Symetra de South Bend, Indiana.

Sa fiche est huit en dix dans les tournois complétés et elle affiche deux top cinq pour le 25e échelon chez les boursières. Les dix premières dans les gains en fin de calendrier gradueront encore directement à la LPGA en 2017.

Ce sera direction Michigan pour Juneau cette semaine et la prochaine.

TOUR DU CHAPEAU!

L’honneur revient à Réal Salvas, le pro-proprio de Saint-Jean de Matha qui a réussi son troisième trou d’un coup lors d’une récente sortie au club de l’Île de Montréal.

DE RETOUR POUR AIDER LES AUTRES 

Le temps d’une journée, Graham DeLaet effectue lundi un retour au circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada au tournoi Dakota Dunes chez lui, en Saskatchewan pour une excellente cause.

Les profits de cette première vont à la Fondation de Graham et son épouse Ruby.

Cet ancien gagnant de l’Omnium de Montréal a décidé de faite l’impasse sur les qualifications de l’Omnium des États-Unis ayant des spasmes dans les mains sur les coups retenus.

Auteur de deux qualifications en trois tournoi à la série canadienne, Max Gilbert est au nombre des inscrits en Saskatchewan.

D’AUTRES RÉSULTATS DES NÔTRES D’AILLEURS… 

Tous deux membres du club Pinegrove, Étienne Papineau et Vincent Blanchette reviennent de Calgary, Alberta, où ils ont pris les 7e et 12e places à la Coupe Glencoe reconnue parmi les rendez-vous les plus relevés au pays chez les amateurs.

Gagnant du titre national chez les juniors l’an dernier, Charles-Éric Bélanger rentre du Japon, où il a défendu les couleurs d’Équipe Canada au championnat mondial Toyota. L’espoir de Royal Québec a terminé 47e à sa première expérience.

JOJO TOUJOURS ACTIVE

Cela aurait constitué une grave erreur de penser que notre grande dame du golf Jocelyne Bourassa allait cesser l’enseignement parce qu’elle a décidé de retourner vivre dans sa Mauricie natale.

Elle était présente comme toujours la semaine passée au Mirage afin de partager ses trucs aux cliniques féminines structurées par Debbie Savoy-Morel afin de continuer de supporter son sport.

BRAVO DEUX MILLIONS DE FOIS!

Les félicitations vont aux organisateurs de même qu’aux donateurs au tournoi de golf de la Fondation du centre hospitalier universitaire Sherbrooke, qui a permis d’amasser rien de moins que deux millions de dollars.

Le montant est considérable partout lorsqu’on connaît les besoins, mais l’effort est plus méritoire en région où les sièges sociaux ne sont pas aussi nombreux que Montréal, Toronto ou Vancouver.