Jusqu’à 15 ans, Serge Thivierge a joué avec les bâtons des autres, comment André Harvey est devenu… droitier et plus

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Joey Savoie (Bernard Brault, Golf Canada)

Dans les lectures intéressantes de la semaine au golf, il y a cet article dans Le Quotidien sur le lancement du livre «De Birchdale au Golf Lac Saint-Jean» racontant l’histoire du golf dans la région.

Lors d’un «cinq à sept» fort couru réunissant membres et amis, l’auteur Michel Simard, qui été président et capitaine du club, a reçu la très agréable visite de Serge Thivierge et André Harvey, de grandes fiertés de la place qui ont fait le déplacement de la Rive-sud de Montréal et de l’Outaouais pour l’occasion.

Les deux sont des élèves du Birchdale, le neuf trous urbain d’Alma devenu 18 en déménageant. Ils ont commencé comme cadets avant de devenir champions juniors du Québec devant «les gros joueurs de Montréal» comme on disait dans le temps en province avant de mener les très belles carrières que l’on connaît au golf.

Serge Thivierge est actuel titulaire de la PGA canadienne chez les séniors.

La paire s’est rappelée plein de souvenirs dans un reportage très bien rendu par la journaliste Johanne Saint-Pierre.

Les deux ont renoncé à des emplois à la Price et chez Alcan pour vivre leur passion du golf ce qu’ils n’ont jamais regretté.

Les débuts ont été faits avec tout ce qui existe de plus modeste et plus.

«Grâce au président, je suis devenu membre. Ça coûtait 10$. Comme nous étions 19 enfants à la maison (laquelle était située un coup de fer numéro sept du 2e vert),  je passais mes journées au golf. Jusqu’à 15 ans, j’ai joué avec les bâtons empruntés de tout le monde. À 16 ans, ma mère m’a donné 325$ pour aller m’acheter un ensemble», raconte Serge.

André Harvey en est un autre qui n’est pas issu de gros «country clubs» privés.

«Au début, je m’étais fait des bâtons ressemblant à des maillets de polo pour jouer dans un champ de cultivateur. J’étais gaucher. Je suis devenu le cadet de Monsieur Eric Dissing, un membre du club. C’était un droitier. Quand il a changé de bâtons, il m’a donné son ancien «set» Spalding. J’ai donc changé de côté», mentionne-t-il en riant comme quoi les bonheurs dans l’enfance peuvent être modestes tout en menant vers les succès.

Ex-champion provincial, Keven Fortin-Simard est un autre talent «local» de la  génération plus jeune et donc du Golf Lac Saint-Jean, où il agit depuis quelques années à titre de directeur général

Le bouquin sur l’historique du golf au Lac est en collection privée. Trois cent copies ont été imprimées. Le coût est de 60$ si jamais cela peut donner à d’autres l’idée de faire revivre l’histone de leur club. Déjà plus de deux cents exemplaires ont trouvé preneurs. Les intéressés peuvent joindre l’auteur Michel Simard notamment via son truc Facebook.

Tiger jouera-t-il ou pas avant le British?

Même si la méthode n’avait pas fonctionné la première fois, tout indique que Tiger Woods va de nouveau ne pas jouer avant l’Omnium britannique en Irlande du Nord dans  deux semaines.

Cela fait douter l’ex-double champion Padraig Harrington (2007-08) du sérieux de la préparation du Tigre. On peut aussi bien se questionner sur l’état de son dos, celui-ci étant toujours appliqué pour arriver à son mieux.

Tiger n’avait pas joué non plus entre sa victoire au Tournoi des Maitres et le Championnat de la PGA, où il avait été éliminé à mi-chemIn.

Pas facile la vie dans les circuits

Joey Savoie peut en témoigner, ses deux cartes de 70 et 68 pour un fort appréciable cumulatif de moins quatre n’ont même pas suffit à faire sa place lors de la fin de semaine à la Classique Windsor au circuit Mackenzie PGA Tour Canada.

Par ailleurs, Dominic Racine, de la PGA du Québec , annonce que Marc-Étienne Bussières (LongChamp) et Billy Houle (Le Portage) méritent les deux premières invitations (il y en a six) de l’organisation en prévision de l’étape québécoise à Elm Ridge au début septembre.

Pour en savoir davantage à propos de la Coupe Canada

Tel qu’annoncé dans ces lignes la semaine dernière, la Coupe Canada reviendra à Victoriaville au mois d’août malgré la complexité causée par la cessation des opérations du CCPT.

Et tel que dit par Jerry Séguin dans la même nouvelle à l’effet que les détails n’allaient pas tarder, voila qu’une conférence de presse est convoquée cette semaine (le 11) pour dévoiler les plus récentes informations de l’opération sauvetage.

Revoici Anne-Catherine

Dans les autres nouvelles, il y a le retour d’Anne-Catherine Tanguay à la LPGA au tournoi Marathon de l’Ohio à compter de jeudi après avoir dû rater les deux dernières semaines et presque trois compte tenu de son retrait après la journée un du Championnat de la PGA féminine.

Anne-Catherine se situe 107e dans les gains avec 50 655$ dans sa quête afin de conserver son tire de permanente l’an prochain.

La R&A dit à Daly d’aller… marcher

Aussi au sujet de l’Omnium britannique, John Daly vient d’être débouté par la Royal & Ancient dans sa demande d’utiliser une voiturette motorisée en raison de l’état de ses genoux.

Il avait obtenu l’autorisation au Championnat de la PGA.

L’endroit où John-John devrait aller est un gymnase pour son embonpoint.

Le secret de Duke (11e trou d’un coup) est de ne pas en avoir

Vous rêvez de réussir un trou d’un coup? Imaginez donc que Duke Doucet vient de réussir rien de moins que son 11e en carrière la semaine dernière à son club Summerlea.

Pour ajouter au plaisir, son fils Phil, très bon golfeur au club Riyal Montréal ayant été membre de l’équipe du Québec au championnat canadien «mid am», a été l’un des membres du quatuor du paternel, populaire pro-émérite de Summerlea.

Duke a utilisé un hybride pour son as.

Questionné sur son secret pour réussir autant de trous d’un coup, Duke répond «Il suffit de choisir le bon bâton et d’avoir beaucoup de chance!»

Vive le talent et… l’humilité!