OTTAWA – Aujourd’hui, l’Alliance nationale des associations de golf (NAGA) est sur la pour souligner sa Journée nationale du golf et discuter avec les parlementaires de l’industrie du golf au Canada.
« Le golf est l’un des sports les plus appréciés des Canadiens et dépasse grandement la pratique d’autres sports », a déclaré Scott Simmons, président de la NAGA et chef de la direction de Golf Canada. « On compte environ 5,7 millions de golfeurs canadiens et 2 400 terrains de golf et champs de pratique au Canada, et l’industrie représente plus de 14 milliards de dollars par année du PIB du Canada. »
Bien que le golf continue d’être un passe-temps favori pour les Canadiens, il est important de souligner que les petites entreprises de l’industrie du golf ont subi l’impact d’une faible économie depuis plusieurs années. Les taux de participation et de l’emploi ont sensiblement diminué. La législation fiscale fédérale devenue désuète impose une disparité concurrentielle importante à l’industrie du golf et ne peut plus être maintenue.
« Le golf est l’option la plus efficace pour les gens d’affaires d’investir dans les relations avec les clients, de réaliser des ventes et de créer des emplois », affirme Jeff Calderwood, PDG de l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf du Canada. « La Loi de l’impôt sur le revenu prévoit que les dépenses nécessaires sont appliquées à toutes les industries concurrentes telles que les restaurants, les concerts, les événements sportifs, la participation à tous les autres sports, le théâtre et plus encore. Cependant, les déductions pour les dépenses relatives au divertissement des clients sur les terrains de golf ne sont pas permises en raison d’un article de la loi qui date de 45 ans et qui a été écrit à une époque où le golf était une petite niche du marché pour les plus fortunés. Nous sommes maintenant en 2016 et le golf n’est pas seulement le sport de participation le plus populaire, mais aussi le choix de divertissement le plus convoité des entreprises. »
Pour éviter cette situation désavantageuse à l’égard d’une industrie aussi importante formée de petites entreprises, la même déduction de 50 pour cent doit être appliquée aux dépenses encourues pour divertir les clients sur les terrains de golf. Ces déductions ne comprennent pas les droits d’adhésion à un club de golf. M. Calderwood a fait la remarque que l’expression « plus d’affaires sont conclues sur un parcours de golf que dans une salle de conférence » est bien connue en raison de l’efficacité de divertir les clients sur un terrain de golf. « Mais nous pouvons offrir ces avantages uniquement si la Loi de l’impôt sur le revenu nous permet d’être sur un pied d’égalité avec tous les autres secteurs. »
« Le ministre des Finances procède actuellement à un examen des dépenses fiscales du Canada afin d’assurer qu’elles sont équitables et efficaces », a conclu M. Calderwood. « Notre recommandation est justement à cette fin : l’équité. Le droit fiscal actuel impose un fardeau considérable à notre industrie qui est déjà en péril face à une faible croissance économique. Nous sommes un regroupement de petites entreprises qui demandent simplement à être traitées équitablement. »