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Gilles Bourassa honoré pour ses trois 50e

On voit ici le jubilaire avec ses frères Réjean et Yvon en compagnie de leur épouse. On aura reconnu Jocelyne Bourassa, membre du Panthéon du sport, à l'extrême droite. (Nathalie Millette/ Le fin quartier)

Gilles Bourassa n’oubliera pas de sitôt l’hommage absolument surprise que quelques 250 amis lui ont réservé à Shawinigan, vendredi dernier.

«Je me doutais de rien. De fait, j’étais si convaincu que la fête était destinée à Jocelyne pour son intronisation au Panthéon du Canada (ce sera le 21 octobre) que je lui ai dit de passer devant moi pour que les gens puissent l’applaudir dès son entrée», raconte le jubilaire encore soufflé par les événements.

Grave erreur!

C’est lorsque celui-ci est apparu dans la salle que les gens ont entonné en chœur «C’est à ton tour, mon cher Gilles…» dans le nouveau complexe Le Fin Quartier.

Gilles Bourassa est un véritable monument du sport (l’aréna de Shawinigan-Sud portant d’ailleurs son nom) et de l’ensemble de la communauté.

L’hommage a été organisé pour célébrer trois 50e anniversaires, soit à titre de membre de la PGA du Canada, du club Optimiste au sein duquel il s’avère un rouage majeur et chroniqueur de golf à l’hebdo local.

NOMBREUSES PERSONNALITÉS SUR PLACE

Le monde du golf en Mauricie était représenté au grand complet en commençant par Robert Rousseau, George Arnold, Guy Lefebvre, Clément Ladouceur et Jean-Marie Laforge.

Il faut ajouter ses «élèves» Gilles Yergeau, Jean-François Morand, Luc Boisvert et Luc Richard, le véritable homme-orchestre qui a suivi les traces de Gilles Bourassa qui a passé la majorité de sa carrière au Mémorial.

Président de Golf Québec, Marcel-Paul Raymond a fait le voyage de Montréal.

Toujours du côté sportif, il ne faut pas oublier la légende du canot Serge Corbin et Jocelyne bien sûr.

Le maire de Shawinigan, Michel Angers, était présent de même que le député Pierre Giguère, qui a remis une décoration de l’Assemblée nationale.

Jean Chrétien, un ami de longue date a tenu à participer via vidéo-conférence quoique retenu à l’extérieure.

«C’est énorme et tellement touchant comme attention témoignée», mentionne Gilles Bourassa, un professeur de formation toujours actif même à la retraite.

François Paradis et Luc Morin ont été les piliers de l’organisation.

«Ils ont énormément bien travaillé avec Nathalie Milette (patronne du Fin Quartier) n’ayant jamais eu la moindre indication de ce qui se tramait quoique François et Luc sont des partenaires de golf réguliers!», dit notre jubilaire.

Sachez, Monsieur Bourassa, que cette marque d’appréciation et reconnaissance était super méritée.

PS: Gilles Bourassa a aussi été le mentor de Mario Brisebois de même que René Noël, le patron du Mirage, aux débuts de ceux-ci à Shawinigan.