État de santé de Brandt Snedeker

Brandt Snedeker (Photo Getty)

De son propre aveu, Brandt Snedeker joue vite, parle vite, mange vite… Bref, il fait tout vite ! Il y a toutefois une chose qu’il n’a jamais fait rapidement : guérir!

En effet, malgré ses bons résultats, l’athlète de Nashville a été ralenti par les blessures au cours des trois dernières années.

« Mais maintenant, je me sens revenu en forme à 100 %, a-t-il assuré durant une téléconférence donnée aux médias du Canada. Je suis au niveau de condition physique que j’étais avant 2012 quand j’ai commencé à progresser au classement. Je m’entraîne régulièrement maintenant et mon but est de demeurer en santé pendant toute la saison. »

Les visites régulières de Snedeker à la clinique médicale la plus proche ont commencé vers la fin de 2012, quand il a fait une chute lorsqu’il tentait d’apprendre à rouler en gyropode (appareil de marque Segway) pendant une sortie corporative qui se déroulait en Chine. Il s’est tordu le genou gauche. Il a craint d’avoir subi une déchirure du ligament croisé antérieur, mais il s’en est sorti avec une entorse, une fêlure au tibia et quelques ecchymoses. Mais c’était suffisant pour lui faire rater trois tournois.

Un mal pour un bien?

Mais Snedeker semble habitué à se remettre en forme. Au cours de ses sept années au sein du PGA Tour, il a été opéré aux deux hanches en raison d’une maladie dégénérative. En 2012, il a raté l’Omnium des États-Unis à cause d’une côte fracturée. Puis, en 2013, après avoir terminé deux fois deuxième derrière, respectivement, Tiger Woods à Torrey Pines et Phil Mickelson à Phoenix, puis premier à Pebble Beach, il a dû prendre un mois de congé pour régler un problème récurrent aux côtes.

« Au cours d’une carrière, tout athlète doit gérer des blessures et certains plus souvent que d’autres et j’imagine que je suis de ceux-là, dit-il. Mais j’espère que tous mes bobos sont sortis au cours des cinq dernières années et que je vais recommencer à être plus compétitif. »

Amateur de fastfood et de boissons gazeuses, Snedeker s’est résolu à mieux s’alimenter et à faire plus d’exercice. Comme à peu près tout le monde, il est humain : il se permet de sortir de ses bonnes habitudes de vie quand ça va bien, mais il se sent inquiet quand une douleur revient.

« Je m’accroche, conclut-il. Avec quelques bons coups roulés (sa force) de moins sur ma carte, je pense que je pourrai encore faire la compétition aux grands. J’ai confiance. »