On y va d’une chronique à deux volets, cette semaine. Un, les comptables à Golf Canada savent quoi faire les chiffres lorsqu’il est question d’Équipe Canada même en période de pandémie et deux, cette formation nationale s’avère en 2021 aussi beaucoup celle du Québec.
Malgré les annulations et donc d’entrées d’argent en moins, notamment celles des Omniums canadiens RBC et CP, qui auraient été les plus lucratifs avec Rory McIlroy comme champion en titre et Brooke Henderson, la «darling» au pays, l’organisation hausse malgré tout son nombre d’athlètes de six dans les récentes annonces en prévision de l’an prochain.
Le golf au Québec est fièrement représenté. Des 29 talents sélectionnés au niveau pan-canadien, huit sont sélectionnés au sein du programme par lequel Brooke Henderson, Corey Conners, qui vient d’obtenir un troisième top dix de suite dont au Tournoi des maîtres, Nick Taylor (gagnant cette année), Mackenzie Hughes et les autres sont passés avant de faire carrière à la LPGA ou à la PGA.
Qui sont les talents?
En totalité, ils sont dix du Québec en ajoutant Hugo Bernard (Laval-sur-le-Lac) et Joey Savoie (Pinegrove) qui ont gradué dans la division «jeunes pros» du même encadrement de Golf Canada.
Les plus fortes représentations du Québec surviennent dans les rangs amateurs de la catégorie féminine et des garçons avec trois sélections. Il s’agit de Brigitte Thibault (Rosemère), numéro un au pays, Noémie Paré (Victoriaville), qui a gagné à la NCAA II et Sarah-Ève Rhéaume (Royal Québec).
Chez les espoirs, Il y a Malik Dao (Summrlea), Félix Bouchard (Vallée du Richelieu) et Jean-Philippe Parr (Ki-8-eb).
Chez les amateurs, Étienne Papineau (Pinegrove) est joint par Laurent Desmarchais, (Vallée du Richelieu), qui a eu le dessus chez les pros canadiens de circuits satellites à Toronto au début de l’automne.
Il faudra poursuivre le développement chez les filles, aucune junior n’ayant été retenue.
Du grand travail dans les coulisses
Félicitations aux athlètes certes et aussi aux entraîneurs autour.
«Cette augmentation (de six membres) est largement due à une restructuration des ressources et au financement provenant du club des supporteurs de la Fondation de Golf Canada», explique Derek Ingram, entraîneur-chef de l’élite nationale.
Pandémie oblige, plein d’Associations et de Fédérations ont dû jouer de la scie mécanique pour couper ceci et cela dépouillées dans les budgets.
Respectivement président et chef de déperdition de Golf Canada, Charlie Beaulieu et Laurence Applebaum ont le mérite d’avoir néanmoins maintenu une croissance. Les comptables aussi.