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En guerre contre la neige et la glace

(Getty Images)

Les surintendants du Québec sont déjà sur un pied d’alerte, voire en guerre contre les tapis blanc qui recouvrent les parcours de la province. Compte tenu de l’hiver qui ne finit plus, avec une température de -16 pour commencer la semaine, le moment est assurément venu d’intervenir au plus vite.

Bon nombre de clubs mieux nantis financièrement (ou débrouillards, faute de budget) – parce qu’il en existe toujours – entreprennent ces jours-ci le « festival » de la souffleuse, de la pelle et du pic.

En plus d’enlever la neige, il faut briser la glace sur les verts. Toute une différence avec 2013 alors que les premiers établissements ont ouvert leurs portes à la fin mars.

Urgence d’agir

Pourquoi est-il si urgent d’agir?

Saviez-vous que la tige du gazon brûle lorsqu’elle est privée d’oxygène pendant plus de 90 jours? Même la technique des toiles protectrices étendues à la fin de l’automne ne suffit pas.

De plus, il y a eu un épisode de verglas le 22 décembre qui a duré quelques jours selon les endroits. On approche donc du chiffre fatidique de 90 jours et il faut tout de suite créer une circulation d’air, même si les températures restent anormalement inférieures aux moyennes pour la période de la saison.

La nécessité d’intervenir est arrivée pour éviter que les verts deviennent des bruns lorsque le printemps décidera (enfin!) de se pointer un jour.

Le travail se fait principalement sur les verts, mais des parcours avec les moyens vont déblayer les tertres de départs et les allées même si cela entraînent des dépenses.

L’Est du continent s’informe

Météo oblige, les surintendants du Québec ont développé une expertise unique pour les températures extrêmes. Celle-ci est reconnue et en demande. Encourageons-nous. Une très large partie nord-est du continent a également connu un hiver de misère.

« Des collègues de Toronto appellent pour des conseils, mais aussi de villes de l’État de New York et de Detroit qui veulent également des infos. Plusieurs n’ont pas de toiles », mentionne Doug Meyer, l’expert du Club de golf Beaconsfield où, chaque année, est présenté l’Omnium printanier.

Tout en on promettant de continuer de suivre la situation, permettez-moi de vous poser une question en terminant.

L’avez-vous vu, vous, la fameuse marmotte voir son ombre à la sortie de son trou? Si oui, prière de nous faire signe. Même les skieurs sont exaspérés de ne plus finir de geler.

Week-end difficile

Les québécois n’ont pas connu un grand week-end.

Danielle Mills a pris la 17e place du tournoi du circuit Sun Coast, à Daytona, alors que Marc-Étienne Bussières s’est retiré avant le début de l’étape de Stonebridge (Géorgie) à la série NGA.

Kent State a pris la deuxième place lors du rendez-vous de la NCAA donné par les Gators Florida State, mais le nom de Josée Doyon ne figurait pas sur la liste des cinq joueuses des vice-championnes.

Pour sa part, Anne-Catherine Tanguay, de l’université de l’Oklahoma, a joué 72, 75 et 77 du côté individuel.

Tout cela est mieux que le 90 de John Daly à la PGA vendredi passé!