Coupe des Présidents: un délai favorable à… Royal Montréal pour 2023 et autres échos du 19e

Ernie Els, Tiger Woods
Ernie Els, Tiger Woods (Getty Images)

Les meilleures décisions sont parfois celles qu’on retardent et le diction colle parfaitement à Royal Montréal très intéressé par la Coupe des Présidents de 2023 tel qu’annoncé dans les pages du magazine Golf International aussitôt que le printemps dernier.

C’est que plutôt de procéder à une annonce à Melbourne en fin de semaine passée   afin de déterminer qui va succéder à Quail Hollow, à Charlotte, en Caroline du Nord, en 2021, la PGA aimant bien fonctionner à long terne, les autorités ont opté de retarder de quelques mois le dépôt des mises en candidature. On évoque maintenant mars comme date butoir.

Sans dire que le délai est mis en place pour Royal Montréal qui avait fait un méga succès de ces rencontres biennales USA contre les Internationaux en 2007 avec Michael Richards à la barre de l’organisation, il ne fait pas de doutes qu’il y a un bénéfice à cette attente.

Dans ce genre de grandes présentations à l’international, il y a dans tous les pays un montage financier auprès des gouvernements.

Avec le scrutin en octobre et la campagne électorale avant, les derniers mois n’ont pas été propices pour jaser de golf avec Ottawa, ce qui peut maintenant être entrepris.

Les étoiles sont vraiment bien alignées pour une deuxième visite de la Coupe en 2023.

Au Canada, Shaughnessy (Vancouver) n’est plus dans les cartes et Royal St. George’s (Toronto) se fait plus discret ayant hérité de l’Omnium canadien RBC en 2020 avec Rory McIlroy comme champion en titre. À l’international, le nom de Tokyo revient le plus souvent, mais pas sûr que les golfeurs soient si intéressés de faire le long voyage surtout qu’ils y seront pour les Olympiques l’été prochain.

À suivre…

Du suspense enfin

Aussi méritoire ait été la remontée, la plus importante victoire à la Coupe des Présidents n’a pas été celle tant des États-Unis, mais de l’événement.

Après beaucoup trop de résultats à sens unique, cet affrontement entre nations a repris un élément nécessaire de suspense avec le pointage de 16-14, ce qui s’imposait pour la notoriété.

Bravo à Tiger et aux Américains d’avoir effacé un déficit de 8-10 avant la journée finale en arrachant huit points sur douze en solo.

Malgré la déception d’avoir laissé filer une avance 6-1 un moment donné vendredi, Ernie Els et ses internationaux méritent un coup de chapeau d’avoir largement contribué à cette relance de la Coupe malgré un personnel nettement moins redoutable, on en conviendra tous.

Toujours  au sujet du Tigre, il deviendra capitaine de la Coupe Ryder après l’an prochain.

Le Québec a eu sa part

La PGA du Canada décerne ses prix d’excellence 2019 avant Noël et aucun lauréat n’est du Québec cette année.

Gagnant du trophée Mike Weir, à titre de meilleur golfeur au pays, l’Albertain Wes Heffernan est toutefois un ex-champion de l’Omnium de Montréal. C’était en 2006 lors de la présentation au club Quatre Saisons, dans les Basses-Laurentides.

Mentionnons aussi que le Québec a récolté sa part dans le passé et pas plus tard qu’en 2018 alors que Debbie-Savoie-Morel, du Mirage, avait été nommée pro de l’année au pays, et Pierre-Alexandre Bédard, de Chibougamau, joueur numéro un.

Marc Tremblay se souvient

Les hommages s’allongent à l’égard de Jim Fraser, le président de Beaconsfield en 1976 et 77, décédé la semaine passée. Bien que déménagé à Toronto, il avait toujours son attachement sur l’endroit.

«C’est beaucoup grâce à Jim Fraser que Beaconsfield a obtenu le championnat canadien chez les amateurs», témoigne son prédécesseur Marc Tremblay.

À lire pour les maniaques de bâtons…

Durant la Coupe des Présidents, Bryson DeChambeau, surnommé «Le scientifique» à la PGA, avait dans son sac un décrocheur Cobra avec un angle de frappe sous cinq degrés (4,8) parce qu’en recherche de distance.

Ça fonctionne puisqu’il a gagné 15 verges des tertres de départ.

Cela dit, p-r-é-c-a-u-t-i-o-n est de mise pour nos pseudo longs cogneurs avant de passer la commande de dernière heure comme cadeau le 25: assurez-vous d’avoir une vitesse de 125 milles à l’heure comme DeChambeau, ce qui n’est pas notre cas.

… ET POUR LES SNOWBIRDS

Après l’annonce qu’il s’installait au club Winston Trail, à Lake Worth en Floride, pour y enseigner au cours de l’hiver, voilà que Yohann Benson confirme aussi son association avec le groupe CanAm.

Inverness pas (encore) vendu

Le comité de sauvegarde du club Inverness, au Lac Brome, peut recommencer à respirer pour le moment.

Dans une entrevue à Mikael Lambert, de La Voix de l’Est, Charles Custeau, président du groupe du même nom à Sherbrooke, confirme l’achat du parcours.

Cela ne redonnera pas pour autant bientôt la vocation golf à Inverness, le propriétaire Marc Fontaine ayant cessé les opérations pendant l’entièreté de la saison dernière et  beaucoup d’équipement a depuis été vendu.