Brendan MacDougall a été initié au golf dans sa jeune enfance et c’est devenu sa plus grande passion dans la vie. Aujourd’hui, le jeune homme de 24 ans est l’un des golfeurs amateurs les plus prometteurs du Canada et son ambition est de concourir professionnellement au plus haut niveau un jour.
« J’ai eu la chance d’être initié à ce sport très tôt par mes parents », explique MacDougall qui est membre du programme d’équipe nationale de Golf Canada depuis quatre ans.
« Quand j’avais trois ans, je frappais des balles de golf en plastique dans notre cour et deux ans plus tard, j’ai commencé à frapper de vraies balles de golf », raconte MacDougall qui est né à Newport Beach, en Californie, et dont la famille a déménagé à Calgary dans son enfance.
Bien que la Californie offrît un climat propice à la pratique du golf à longueur d’année, l’amour du jeu est resté constant chez Brendan même après son arrivée en Alberta.
MacDougall se rappelle qu’en septième année, il rêvait déjà de devenir un golfeur professionnel à l’âge adulte.
MacDougall avoue qu’il n’a pas consacré beaucoup de temps à socialiser hors de l’école ni à s’éclater dans des partys. Il s’était vite rendu compte que le golf était plus qu’un passe-temps, c’était une passion, et il était heureux de passer cinq ou six jours par semaine à perfectionner son jeu en s’exerçant.
« Chaque jour, j’essayais seulement d’être un pour cent meilleur, ajoute-t-il. J’essayais juste d’adopter une approche positive et patiente pour m’améliorer jour après jour. »
Le talent de MacDougall sur le terrain de golf allait lui valoir une bourse d’études de Division I à l’Université High Point de Caroline du Nord.
« C’est en arrivant à l’Université High Point que j’ai vraiment compris que mon rêve d’enfance de jouer au golf professionnellement pouvait devenir une réalité, dit-il. J’étais déterminé à y mettre tout ce que j’avais pour voir où ça me mènerait. »
Après avoir terminé sa première année, il a remporté une grande victoire au Championnat en parties par trous de l’Alberta en 2017. MacDougall a battu une compétition talentueuse d’amateurs pour obtenir la victoire la plus importante de sa carrière jusqu’à ce moment-là.
« Il y avait des gars plus vieux que moi de quelques années en compétition et je me souvenais les avoir admirés quand j’étais au secondaire. Le fait de remporter ce tournoi contre ces formidables golfeurs m’a donné confiance et m’a fait croire que je pouvais aller aussi loin que je voulais », se souvient MacDougall qui allait répéter son exploit de champion en 2018.
Le jeune Canadien bourré de talent allait inscrire sa première victoire en tournoi de la NCAA cette même année en remportant le The Big South Championship 2018.
« J’ai entamé le tournoi plutôt lentement, mais je me suis réchauffé et j’ai joué incroyablement bien pendant les 45 derniers trous, et j’ai fini par gagner le tournoi par cinq ou six coups, a souligné l’athlète. Certains n’ont pas l’occasion de gagner un seul tournoi à l’université, et cette première victoire à un championnat de conférence a été quelque chose de vraiment spécial. Et puis ça m’a permis de participer à ma première série de tournois régionaux de la NCAA. »
MacDougall a connu un autre triomphe remarquable sur la scène de la NCAA en mars 2020 lorsqu’il a remporté le championnat The Challenge at the Concession.
« On était en Floride pour le congé du printemps et c’était le dernier tournoi avant que tout ferme à cause de la pandémie », rappelle-t-il.
« C’était génial de remporter ce tournoi, mais c’était aussi super gratifiant parce qu’en tant qu’équipe, on est arrivés en deuxième position devant des tas d’excellentes équipes, ajoute MacDougall. Le meilleur moment a été le retour en autobus avec les coéquipiers. »
Pour sa cinquième et dernière année d’admissibilité dans la NCAA, il a déménagé à l’Université du Nevada où il a joué les huit tournois de la saison du Wolf Pack.
MacDougall affirme que son succès n’aurait pas été possible sans le soutien du programme d’équipe nationale de Golf Canada.
« Je ne serais même pas proche de là où je suis maintenant sans l’aide de Golf Canada, des entraîneurs et du financement. Le programme est épatant, il a pour but d’amener les joueurs aussi loin qu’ils le peuvent », précise-t-il.
L’entraîneur-chef de l’équipe nationale Derek Ingram dit que le jeune amateur de 5 pieds et 8 pouces a fait énormément de chemin depuis qu’il fait partie du programme.
« Brendan a gagné beaucoup de maturité et de professionnalisme dans son approche au jeu. Il claque ses balles plus loin au départ, une plus longue distance qu’il devait acquérir pour pouvoir concourir au plus haut niveau – c’est un travail à longue haleine, toujours en cours, mais il s’est beaucoup amélioré », note Ingram.
Et d’ajouter l’entraîneur : « J’aime bien la routine de Brendan – rapide, engagé et athlétique. Sa façon de se préparer à chaque coup me rappelle Corey Conners ou Ricky Fowler. Il sait bien profiter des essors positifs et il est à la fois agressif et intelligent. »
Pour sa part, MacDougall ne tarit pas d’éloges pour l’entraîneur-chef de l’équipe nationale.
« Derek est un excellent entraîneur et une personne formidable qui se voue à nous aider à devenir la meilleure version de nous-mêmes sur le terrain de golf et dans la vie en général. J’apprécie vraiment tout ce que Derek et Golf Canada ont fait pour mon jeu », déclare le jeune joueur.
MacDougall dit que son principal but à court terme est d’acquérir son statut du Circuit MacKenzie Tour-PGA TOUR Canada.
Ingram ajoute que, si le jeune Canadien talentueux qu’est MacDougall continue de s’appliquer et de faire les ajustements nécessaires, il a de bonnes chances de rivaliser professionnellement au plus haut niveau un de ces jours.
« Brendan doit continuer à gagner davantage de distance et devenir plus explosif dans ses coups. Ça va lui donner de plus courtes approches des trous et aussi de se sortir plus efficacement de l’herbe longue, explique Ingram. Il faut qu’il apprenne à ne pas se laisser abattre, comme le golf a tendance à le faire. Il doit cesser de s’en vouloir et il a du travail à faire là-dessus. J’aime les chances d’aller loin d’un Brendan MacDougall positif et patient. »
« Brendan est agréable à côtoyer, plein d’esprit et humble à la fois, conclut l’entraîneur. J’aime bien qu’il soit si facile à entraîner et qu’il ne cesse d’apprendre et de s’améliorer. »
Alors qu’il se prépare à faire la transition d’amateur aux rangs professionnels, le membre depuis quatre ans du programme d’équipe nationale se dit motivé par le succès de ses prédécesseurs qui sont passés par là, comme Taylor Pendrith, Mackenzie Hughes et Corey Conners, pour ne nommer que ceux-là.
« C’est inspirant de savoir que ces joueurs ont tous été là où je suis. Et je sais que si je travaille dur et que je fais ce que je dois faire, il y a une chance que je puisse être là où ils sont maintenant dans cinq ou six ans », dit MacDougall.
Et de conclure : « C’est tout à leur honneur d’avoir pu ouvrir la voie à des joueurs comme moi. Et un jour, j’aimerais vraiment être capable de faire la même chose pour les jeunes joueurs de la prochaine génération. »