Quoiqu’elle ne se soit jamais beaucoup éloignée du golf depuis la fin de sa remarquable carrière comme joueuse, Annika Sorenstam revient à son sport par la très grande porte dans un rôle officiel et majeur.
Voilà maintenant que la Suédoise gagnante de 90 tournois dans le monde, dont 72 à la LPGA, devient la nouvelle présidente de l’Association internationale de golf.
La mère de deux enfants, âgée de 50 ans, est la première femme à occuper le poste.
L’organisme regroupe 132 associations ou fédérations réparties dans 128 pays.
L’ensemble des démarches pour le retour du golf aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016 après 112 ans, c’est l’AIG. Les championnats (femmes-hommes) mondiaux amateurs sont aussi sous sa juridiction.
«À titre de joueuse qui a fait carrière à l’international, je suis touchée de cette nomination», de déclarer avec humilité madame la nouvelle présidente.
Annika Sorenstam remplace Peter Dawson, longtemps aux commandes de la Royal & Ancient, qui s’accorde une pause après dix ans.
«Le retour du golf aux Jeux représente le plus grand accomplissement de l’organisation. Elle sera maintenant entre très bonnes mains avec Annika», a déclaré le président sortant.
En 2015, le même Peter Dawson avait choisi Annika Sorenstam pour être de la première cohorte de femmes membres à St.Andrews en 260 ans d’histoire avec notamment la dame d’affaires montréalaise Diane Dunlop-Hébert, ex-présidente du golf au Québec et de Golf Canada.
75e anniversaire de l’Omnium féminin
La semaine sera celle du golf féminin avec l’Omnium des États-Unis en fête au club Champions à Houston. L’événement célèbre ses 75 ans.
On surveille Brooke Henderson et Alena Sharp, les deux Canadiennes sur les rangs.
RDS retransmettra les quatre jours en direct à compter de jeudi avec Jean-Sébastien Légaré et Émilie Duquette.
Hommage de Michel Lacroix
Surnommé «LA» voix du golf en Grande-Bretagne, Peter Alliss est décédé à l’âge de 89 ans.
Analyste érudit, il avait été auparavant un excellent compétiteur enregistrant 31 victoires en Europe et à l’international en plus d’obtenir huit sélections en Coupe Ryder.
Voici ce que Michel Lacroix avait à raconter sur le défunt collègue.
«Peter Alliss était un fin raconteur doté d’un sens de l’humour très particulier et d’une mémoire phénoménale. Il pouvait parler d’un événement précis avec beaucoup de détails. Il pouvait aussi être très critique vis-à-vis de situations qu’il n’appréciait pas, peu importe qui était impliqué. Ça ne signifiait pas qu’il parlait pour rien. Il allait directement au point, mais il aimait au passage «fleurir» ses anecdotes de quelques succulents détails.»