Adjoint de Nick Price à la coupe des présidents : Weir mérite sa place

(Justin K. Aller/ Getty Images)

Cette annonce ne nous surprend pas non plus. L’un et l’autre se sont toujours mutuellement voué le plus grand respect depuis qu’ils ont été deux fois partenaires de jeu au sein de l’équipe internationale, au début des années 2000.

Chez les Américains, Steve Stricker a choisi Jim Furyk.

Je trouve que cela fait beaucoup de monde puisqu’il faut savoir que Mike devient le quatrième adjoint, mais bon.

Cela dit, le gaucher de l’Ontario, n’a très certainement pas volé son poste. Il a été choisi cinq fois pour faire partie de cette compétition et sa fiche est de 13-9-2. Ajoutons à cela ses huit titres sur le PGA Tour, où il a totalisé 110 semaines dans le Top 10 mondial.

Qui peut oublier le formidable duel qu’il a livré et gagné devant Tiger Woods à la Coupe des Présidents de 2007, au club Royal Montréal, lorsqu’il a comblé un déficit en toute fin avant de vaincre le numéro un de l’époque au 18e trou pour jeter la frénésie chez les quelque 35 000 spectateurs qui faisaient la fête?

Franchement, on aurait cru voir des partisans du Canadien en finale de la Coupe Stanley.

Il faut être d’autant reconnaissant envers Mike Weir que, très possiblement, le golf au Canada, au Québec et, ultimement, à Montréal n’aurait jamais obtenu cette Coupe des Présidents sans son travail de lobbying impeccable qu’il a fait auprès de l’ex-commissaire Tim Finchem.

Pour une promotion éventuelle de Mike dans le rôle de capitaine, il faudra être très patient. Même si Price ne sera pas là éternellement, il y a un autre adjoint énormément à redouter à la succession. Son nom est Ernie Els.

En attendant, applaudissons sa sélection pour une autre raison strictement de humaine. Avec sa carrière qui a complètement déraillée en raison des blessures, n’est-il pas vrai que Mike Weir était encore beaucoup trop jeune, à 46 ans, pour être laissé de côté dans son sport qu’il a si bien servi au Canada et ailleurs!

BIRDIE!

L’honneur va au Canadien Adam Hadwin pour sa très solide performance (6e) lors tournoi Invitation Arnold Palmer une semaine après sa première victoire au sein du PGA Tour au Championnat Valspar.

Et au 17e trou, il a raté de si peu un trou d’un coup !

Un deuxième Mike Weir serait-il arrivé?

JOEY SAVOIE FINALISTE POUR LE PRIX BYRON-NELSON

Champion amateur du Québec en 2016, en plus de l’avoir été précédemment chez les juniors, Joey Savoie a toujours été reconnu aussi comme un parfait gentilhomme en plus d’être un golfeur d’exception.

Voilà maintenant au tour du golf universitaire américain de reconnaître ses valeurs humaines, puisque la NCAA l’a choisi pour faire partie des neuf finalistes en vue de l’attribution à un finissant du très prestigieux prix Byron-Nelson, qui ratisse très large.

Les performances sportives ne sont qu’un critère parmi tant d’autres. Avant son transfert à l’Université Middle Tennessee (en division I cette saison), Joey avait aidé, en mai dernier, l’Université St.Leo (avec Hugo Bernard comme coéquipier) à enlever le titre national du groupe II.

Les résultats académiques, l’intégrité, le comportement comme bon citoyen sont aussi des références cruciales pour les nommés.

Joey Savoie, ex-vainqueur du Masters International chez les juniors, est le neveu de Jean-Louis Lamarre, ex-champion de la PGA canadienne.

Le Britanno-colombien Jared duToit, un étudiant d’Arizona State, qui avait signé une superbe performance en terminant 9e à l’Omnium canadien RBC l’an dernier, est aussi au nombre des finalistes.

UN 64 SPECTACULAIRE, MAIS INUTILE DE MAUDE-AIMÉE…

Quelle histoire que celle de Maude-Aimée LeBlanc. Elle a été mise de côté à mi-chemin à Phoenix, cela malgré un spectaculaire compte de 64 en deuxième journée du tournoi Bank of Hope/Founders Cup.

Une sortie parfaite avec huit oiselets enregistrés contre aucun boguey n’a pas suffi pour racheter son 77 au début causé notamment par un triple boguey.

En dépit de son combiné très honorable de -3, elle a raté le week-end par deux coups. À sa sortie précédente, elle avait terminé 7e à l’Omnium d’Australie, ce qui constituait pour elle un sommet personnel au sein de la LPGA.

Il faut préciser que Maude-Aimée n’a pas été aidée non plus du fait qu’elle a dû prendre une pause de plus d’un mois, puisqu’elle n’était pas admissible aux rendez-vous en Asie, ce qui ne se reproduira pas d’ici à la fin du calendrier. Elle reprend le collier dès jeudi à Carlsbad, en Californie, où sera présentée la Classique Kia.

BRAVO SANDRA ET HOLLIS 

Gagnante d’un titre majeur bien avant Mike Weir en ravissant la palme du Championnat de la LPGA à son année recrue en 1986, la Canadienne Sandra Post, avec qui j’ai siégé au comité du Panthéon de Golf Canada, a été honorée à Phoenix pour l’ensemble de sa carrière.

Une autre de mes favorites, Hollis Stacy était aussi dans les honneurs. L’Américaine est rien de moins que trois fois championne des États-Unis. Elle a été gagnante de l’Omnium canadien (alors connu sous le nom de Classique Peter Jackson), à Beaconsfield, en 1983.

VINCENT BLANCHETTE A PRESQUE RÉUSSI AU CIRCUIT PGA TOUR CANADA

Toujours chez nos universitaires aux États-Unis, Vincent Blanchette participait la semaine passée à Thousand Oaks, en Californie, à la première des cinq étapes de qualification du circuit Mackenzie PGA Tour Canada.

Le porte-couleurs de Gardner-Webb et ex-champion de l’Alexander de Tunis et du Duc de Kent dans les amateurs québécois, a eu un résultat cruel lorsqu’il a terminé 43e à +8 dans des conditions pas faciles, alors qu’il lui fallait finir 40e à +6 pour pouvoir obtenir à tout le moins un rôle de joueur de remplacement.

C’était bien entrepris avec un compte de 69 pour le 2e rang en ouverture, mais un triple boguey au 4e trou de la dernière ronde et une carte 79 au troisième parcours auront coûté cher.

Douze des quinze premiers sont des Américains. Le meilleur Canadien a été Éric Hawerchuck en vertu de son 15e échelon.

Pas surprenant que le nom ne vous soit pas inconnu. Le jeune homme est le fils de Dale Hawerchuck, ex-étoile au hockey de la LNH. Le fiston a été aussi gagnant à la Coupe Canada à Victoriaville l’été dernier.

PAS DE PELLE POUR GRENIER ET LAFORCE AUX BERMUDES 

Parmi les « veinards » qui ont évité la tempête, ajoutez les noms de Jean Laforce et Claude Grenier, lesquels sont aux Bermudes au nombre des inscrits su championnat Mondial sur normale 3 Grey Goose.

Champion actuel de la PGA du Canada chez les seniors, Grenier a joué 58 et 54 et Laforce 58 et 57. Ils ont pris les 16e et 29e positions, ce qui est quand même mieux que passer la semaine à la pelle!

ANNE-CATHERINE ET LA SÉCURITÉ AMÉRICAINE 

Dixième au lancement d’une autre saison au circuits Symetra à Winter Haven (Floride) il y a deux dimanches, Anne-Catherine Tanguay a été, elle, mise en congé forcée la semaine passée.

Un délai à la sécurité de l’aéroport pour l’enregistrement de son sac de golf lui a fait rater par cinq minutes son vol vers Phoenix et conséquemment sa qualification de la LPGA.

Dommage! Son chum et cadet, Jean-Hubert Trahan, était déjà arrivé sur place pour effectuer le travail de reconnaissance nécessaire du parcours.

CHACUN SA MÉTÉO  

Au circuit PGA Latino-america, la première journée de l’Omnium du Guatemala a été reportée en raison de la fumée du volcan Fuego. Les bourrasques poussaient la fumée dans cette direction et rendait la visibilité impossible.

Bref, chacun ses ennuis… N’y a-t-il pas eu un blizzard au Québec la semaine dernière.