Le club La Providence cesse ses opérations golf aussitôt qu’à compter de la saison prochaine.
L’endroit, qui a pris son élan avec Claude Deslandes et Jean-Guy Regnaud comme co-proprios à partir des années 70, aurait célébré ses 50 ans cette année.
Personne ne se doutait que cette nouvelle allait frapper, ce qui inclut les employés.
Tous ont appris la décision lors d’une réunion convoquée lundi après-midi par le président Pierre Deslandes pour faire connaître la tournure.
«Nos membres ont tous aussi été avisés lundi», mentionne-t-il pour ajouter à l’effet vraiment surprise.
Le club s’était doté d’un volet immobilier ces dernières années permettant néanmoins la poursuite des opérations golf.
On précise toutefois que l’achalandage était en baisse ces dernières années. La gestion aurait été offerte à des gens de l’extérieur.
Et puisque cette proposition est restée sans réponse, la décision que l’on sait maintenant a été prise.
ASSEZ LES PERTES
Pierre Deslandes connaît très bien l’ensemble de l’industrie ayant servi auparavant dans le rôle de président de l’Association provinciale des terrains de golf.
Il analyse que le modèle ne fonctionnait plus.
«Nous avons investi 1,5 million en restauration qui rapportent versus 3,5 millions au golf qui nous font perdre de plus en plus d’argent chaque année. Bref, nous ne pouvions nous saigner comme ont dit nos comptables», de déclarer Monsieur Deslandes.
Il se dit «très peiné» pour ses employés quoique seulement 20% seront affectés à son grand soulagement.
Au cours des prochains jours, il envisage contacter les clubs avoisinants pour trouver un prix de groupe pour relocaliser les membres.
Les activités en restauration à l’Empanaché et les sept salles de réception se poursuivront ce qui limite la cessation d’emplois.
Le golf, qui avait une cure de modernisation, continuera d’être entretenu de manière minimale par respect pour les voisins.