Maude-Aimée LeBlanc a gardé le meilleur pour la fin et a obtenu son plus reluisant résultat depuis le début de l’année en LPGA. Une carte finale de 68 lui a valu la 24e place au Championnat Volvik, à Ann Arbor au Michigan.
Maude-Aimée s’est avérée particulièrement régulière depuis le début avec six tournois complétés sur les neuf auxquels elle a pris part, mais cette fois, elle n’a jamais cessé de progresser au cours de la semaine comme le montrent ses scores de 72, 71 et 70, en plus de ce 68 lui procurant un pointage cumulatif de -7. Cette performance lui a valu un chèque de 11 515 $ et la hisse au 101e rang parmi les boursières.
En conclusion, Maude-Aimée y est allé de cinq oiselets contre un seul boguey. N’eût été un triple boguey au 11e trou du jour un, elle aurait pu obtenir un premier top dix en carrière.
Un peu dommage que Maude-Aimée ne puisse poursuivre sur cette lancée, puisqu’elle n’est pas qualifiée pour l’Omnium des États-Unis, à l’horaire cette semaine à Shoah Creek, en Alabama.
On la reverra donc dans deux semaines la Classique ShopeRite, au New Jersey.
Son meilleur résultat précédent avait été 39e à la Classique Kia, en Californie.
Anne-Catherine Tanguay a joué vendredi une de ses plus satisfaisantes parties de l’année en scellant avec 70, mais l’effort n’a pas été tout à fait suffisant après son 75 en ouverture et elle a subi l’élimination à mi-chemin par un coup.
Le congé de cette semaine fera grand bien à Anne-Catherine.
Les échos
La victoire est allée à l’Australienne Minjee Lee en vertu d’une fiche de — 16
Chez les autres Canadiennes, Brittany Marchand a terminé à -6. Ce résultat la place 32e.
Brooke Henderson et Alena Sharp n’étaient pas des inscrites préférant prendre la semaine de congé afin de se préparer en prévision de l’Omnium américain à compter de jeudi.
Steven Brosseau nouveau président de la PGA du Québec
La PGA du Canada, zone Québec, continue de connaître un printemps chaud, les amis (es).
Dans la même foulée que l’embauche de Dominic Racine (directeur général) et Martine Laparé (de retour à titre de directrice à la coordination) et l’élection des membres au conseil d’administration, voilà que la relance après la tutelle en raison des déboires financiers se poursuit avec l’attribution des fonctions qui donne le véritable signal de départ.
Steven Brosseau a été choisi nouveau président de l’organisme comptant environ 350 membres dans la province, dont une large part était mécontente de la tournure des événements avant ce coup de barre.
Professionnel en titre au club Laval-sur-le-Lac, Steven a une bonne tête.
Il était du comité des « sages » mis en place ces derniers mois pour redonner à la PGA québécoise sa propre identité et la reprise de la gestion des opérations récupérée par le bureau national pendant deux ans. Le nouveau président est dans le giron de la PGA, division AGPQ depuis le très jeune âge.
« Steven a été de la première et vraiment toute première cohorte golf-études avec Claude Tremblay à la barre en 1995. Il a fait 14 ans », de se rappeler aussi Madame Laparé, également impliquée à l’origine du programme.
Pour l’assister, Steven Brosseau peut compter sur de nouvelles idées autour de lui, dans le sens que les nouveaux venus en sont pour la plupart à leur première expérience avec des responsabilités au niveau d’une organisation d’envergure provinciale.
David Tremblay, du Mirage, devient vice-président en plus de veiller au secteur éducation-formation.
Frédéric Saint-Germain, du Fontainebleau, obtient la double fonction de secrétaire-trésorier et de représentant au conseil de Golf Québec.
Denis Girard, de L’Épiphanie, et Sylvain Gaudet, de Montcalm, ont chacun la responsabilité des dossiers tournois et gala.
Dave Lévesque, du Château Bromont, reste le délégué du Québec à la PGA du Canada.
Un trio de vétérans formé de Steve Deschenes, de Pinegrove, de Marc Girouard, du Champêtre, et de Marc Hurtubise, du Vieux Village, forme un groupe de soutien non-votant.
À propos de l’absence féminine, Debble Savoy-Morel avait été claire qu’elle rentrait au Mirage à temps plein après son implication au groupe initial de relance et vérifications bien faites, une seule autre femme a manifesté son intérêt sans soumettre son nom au moment des mises en candidatures.
On a vanté la transparence et l’enthousiasme des gens en place et laissons-leur maintenant le temps de redonner sa noblesse à la PGA du Canada, division Québec.
Revoici Tiger !
À la question qui va gagner à la PGA, pariez tout de suite sur la télé avec la participation de Tiger Woods au tournoi Mémorial de Jack Nicklaus.
Cadet de Graham DeLaet sur le circuit lorsque ce dernier n’est pas blessé comme il l’est actuellement, Julien Trudeau est un autre qui croit au retour de Tiger. « Un gros oui ! », répond l’ancien de Saint-Lambert lorsqu’on lui demande si Tiger peut et va revenir en force.
Était-ce l’Omnium du printemps ou des séniors ?
Une autre question de mise est où étaient nos jeunes pros à Beaconsfield alors que Martin Plante, de Balmoral et Jean Laforce, du Champêtre, des vétérans dans la cinquantaine, ont respectivement été vainqueur et finaliste avec des cartes de 69. Plante a eu le dernier mot sur Laforce en prolongation.
Une mention spéciale va à Félix Normand, un amateur de Beloeil, qui a ravi le titre de sa catégorie en jouant lui aussi 69.
Cette victoire à 50 ans pile semble donner un nouvel élan au volet compétitif de la carrière de Martin.
Parmi ses projets de l’été, le populaire professionnel des Laurentides évoque la possibilité d’aller aux qualifications à l’Omnium senior des États-Unis et également au « British ».
Vive la jeunesse !
Citation d’ailleurs
Elle est de Stuart Smith, un pro de club du Nevada qui est passé de comeneur à l’élimination à mi-chemin avec des pointages en montagnes russes de 66 et 83 en moins de 24 heures au championnat de la PGA chez les seniors.
« Le golf peut être terriblement méchant et c’est une très bonne affaire que j’aie un travail de jour ailleurs ! »
Un grand examen de golf pour nos universitaires
Après les tests académiques de fin d’année, le golf universitaire entre dans un grand examen cette semaine, avec la tenue du Championnat canadien des universités et collèges à Chilliwack, en Colombie-Britannique.
Le Rouge et Or y sera pour défendre son titre masculin. Il s’agira du chant du cygne pour son entraîneur Elie Anquetil, qui quitte l’équipe après tant d’années de loyaux services.
Les coups plus et moins glorieux de la semaine
Peu importe le circuit, le coup de la semaine en compétition appartient à Étienne Papineau, la semaine dernière au club Boucherville.
Au 11e trou, il a envoyé son deuxième coup sur la distance de 188 verges directement dans la coupe pour un très rarissime albatros sur cette normale cinq lui valant un deuxième 68 de suite, rapporte Gilles Terroux.
Un boguey au 18e a toutefois coûté au porte-couleurs de West Virginia à la NCAA et de Pinegrove une place en prolongation lors de la classique Bérard Tremblay, remportée par l’Américain Chris Malec. Pour le coup moins glorieux, la « palme » va au joueur européen Thomas Pieters, qui a cassé un bâton en deux en forçant la tige contre l’arrière de son cou, ce qui n’est évidemment pas à recommander.
Céleste en compagnie des grandes dames
Aussi à surveiller cette semaine, il y a Céleste Dao, la championne au Québec dans les rangs amateurs et juniors l’été dernier, du club de Summerlea, qui rejoint les grandes dames de la LPGA à l’Omnium des États-Unis, à Shoal Creek, en Alabama. Céleste a conquis la première place par quatre coups lors de la qualification sectorielle tenue à Cape Cod, inscrivant des rondes de 70 et de 69.
La jeune fille n’a que 17 ans.
Cinquième boursière sur le circuit, Brooke Henderson est définitivement au nombre des principales favorites, ayant terminé 4e à son départ précédent.
Qui d’autre que Joey ?
Joey Savoie est vraiment seul dans la catégorie de l’étoile de la semaine suite à sa victoire à l’Omnium du Tennessee à -13 et six coups d’avance au pays de P.K. !