Comprenez bien que cette chronique n’en est pas une politique, mais si jamais il vous arrive de rencontrer J. Michel Doyon, entré en fonction ces derniers jours dans le rôle de nouveau Lieutenant-gouverneur du Québec pour un mandat de cinq ans, n’hésitez pas à lui parler de… golf.
Avocat émérite nommé pas une mais deux fois bâtonnier du Québec, professeur accompli, détenteur d’un doctorat en histoire, il est également auteur au golf.
On doit à J. Michel Doyon la recherche et la rédaction du livre très bien fait sur le Royal Québec publié en 1999 à l’occasion des fêtes du 125e anniversaire et réédité en 2005 avec ajouts en version anglaise.
Après tout, le Royal Québec n’est-il pas le seul club francophone avec appellation «Royal» incluant le sceau et le reste comme homologation officielle sur les six au pays.
Parler d’un travail de très grande référence sur l’histoire du golf à Québec, au Canada et ailleurs est juste avec la fondation du Royal Québec en 1874 en faisant le deuxième plus ancien club en Amérique après le Royal Montréal lancé un an plus tôt.
«Monsieur Doyon a effectué un travail de haut niveau de qualité et absolument inlassable afin de retrouver et rassembler les archives. Il a dû beaucoup fouiller dans les bibliothèques. La tâche était d’autant plus ardue qu’une partie de la documentation du club était disparu en 1929 lorsque le pavillon a été rasé par un incendie», rappelle Marc Grenier, directeur général du Royal Québec pendant presque deux décennies avant sa retraite.
Il faut préciser que J. Michel Doyon possédait un vaste champ de connaissances de son sujet.
«Bon golfeur (moins de 10 de marge d’erreur), Monsieur Doyon possèdent des liens étroits avec le Royal, lesquels remontent à ses années comme membre chez les juniors», poursuit Grenier.
En plus du livre, l’historien-auteur a fait davantage.
«Toutes les photocopies ont été plastifiées et rangées dans des cartables pour devenir la mémoire du Royal pour toujours. La passion du golf de Monsieur Doyon est aussi à l’origine des rencontres biennales des clubs «Royal» au Canada après qu’il soit allée au 250e anniversaire de St. Andrews à l’occasion du 250e pour tout initier en défrayant ses dépenses comme cela a été le cas avec le bouquin, ce qui ajoute à son mérite», de terminer Marc Grenier.
NANCY LAYTON… DANS LES HONNEURS
La preuve que cette chronique n’est pas de teneur politique, laissez-nous vous apprendre que Nancy Layton est la championne du club Dufferin Heights, dans l’Estrie.
Elle est la sœur de Jack, ex-chef du NPD, en compagnie de qui elle a fait campagne avant le décès de celui-ci.
Nancy est une ancienne titulaire du Québec chez les séniors.