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Circuit de la PGA : faut voir des vedettes, ça presse!

Seung-Yul Noh (Chris Graythen/ Getty Images)

Allo! Aaallooooh la PGA! Y a-t-il quelqu’un au quartier général de Ponte Vedra pour envoyer un courriel aux grands noms pour leur dire que le calendrier est en cours?

Seung-Yul Noh est sorti vainqueur à la Nouvelle-Orléans. Son nom s’ajoute à Matt Every, Chesson Hadley, Russell Henley, Chris Kirk, Steven Bowditch, tous aussi très connus de la parenté, ce qui s’arrête là.

Pas surprenant qu’ils soient aussi nombreux les nouveaux visages dans le cercle des gagnants. Les têtes d’affiche jouent si peu et certainement pas assez. Même avec Tiger Woods sur le carreau pour peut-être l’ensemble de l’année, les vacanciers de luxe sont devenus plus nombreux que jamais.

Pourtant au sommet de sa carrière, Adam Scott n’a disputé que six tournois sanctionnés par le Circuit de la PGA depuis le début de l’année. Rory McIlroy entreprendra son septième à Greensboro jeudi. Gagnant de la Coupe FedEx 2013, Henrik Stenson n’en compte que sept lui aussi. Dustin Johnson, Luke Donald et Jason Dufner suivent avec huit.

Bubba Watson, nouveau titulaire du Tournoi des Maîtres, n’est pas en « burn out » avec neuf sorties. Pas fort comme implication, la semaine qui commence étant la 19e de l’année.

Trop d’argent, pas assez de respect!

L’absentéisme est rendu tel que Phil Mickelson et Ernie Els passent presque pour des hommes de fer avec dix participations. Matt Kuchar est tout proche avec onze départs, ce qui n’a rien pour faire craindre l’épuisement professionnel encore là!

À une époque qui ne remonte pas à celle des tiges en bois quand même, Arnold Palmer, Lee Trevino et Billy Casper répondaient « présent » entre 22, 23, 24, voire 25 fois bon an mal an et aucun n’est mort d’assiduité. À son rythme actuel, Scott n’atteindra pas ce total avant juin… 2015.

« Il y a tellement d’argent de nos jours que les meilleurs n’ont plus besoin de vivre dans leurs valises comme auparavant », me disait Bill Paul très au fait de la situation dans son rôle de (très bon) directeur de l’Omnium canadien RBC.

Je veux bien comprendre, mais cela ne représente pas moins un danger lorsque mon ami Michel Lacroix est le nom le plus connu au golf de la PGA à RDS comme cela se produit trop souvent. Idem pour Carlo Blanchard.

Les gestionnaires des compagnies ne sont pas aveugles.

Pendant combien d’années encore vont-ils verser six et sept millions en bourses chaque semaine, si les gros menés passent plus de temps dans leur piscine?

On appelle cela le sens des responsabilités!