L’expression «quand on se compare, on se console» prend absolument tout son sens au golf ces jours-ci avec la COVID-19.
Le dossier ces derniers jours du port obligatoire sur les parcours qui ne l’est plus à condition de respecter les deux mètres suite au virage de 180 degrés de François Legault, qui a été golfeur bien avant d’être Premier ministre, s’avère un monde différent avec ce qui se passe en Ontario aux prises et même débordé par la troisième vague de la pandémie.
Des arias, comme la gestion de la buée dans les lunettes, deviennent bien peu versus ce qui survient dans la province voisine.
Ordre de Doug Ford et de la Santé publique, tous les clubs sont fermés depuis la fin de semaine et avec l’annonce aussi du prolongement du confinement à la maison d’un autre deux semaines.
Les chiffres ontariens ne sont pas jolis. De fait, ils font littéralement peur alors qu’on y approche les 5000 cas par jour avec une projection pouvant aller jusqu’à 18 000 quotidiennement en mai si on ne confine pas pour ralentir la propagation.
Apprécions notre situation.
Si on fait le compte, le prochain «Fore!» en Ontario ne surviendra que le 20 mai prochain, et ça dans les meilleurs des scénarios.
Le golf en Ontario, c’est 426 terrains et 110 000 emplois côté affaires.
L’Industrie du golf en Ontario a fait des représentations, mais n’a pas eu le même poids et la même écoute que la Table de concertation au Québec auprès du gouvernement.
Cela dit, il a un message à retenir. Sans jouer la police, faisons-nous ensemble un devoir de respecter les règles en attendant la vaccination générale.
Birdie
Lorsqu’on voit que le golf en Ontario est complètement en arrêt pour six semaines au moins versus ce qui est arrivé au Québec avec Monsieur Legault qui a fait un 180 degrés pour les masques, cela montre que la Table de concertation du golf au Québec, lauréate du Prix Pierre-Nadon, continue d’accomplir du très bon travail, ce qui lui vaut le birdie du… mois.
3, 7, 14, 8, 4
Telles sont les positions de Corey Conners à ses cinq derniers tournois à la PGA. Ce n’est qu’une question de temps avant que le Canadien ne renoue avec le cercle des vainqueurs.
Entraîneur canadien dans les honneurs
Après Jordan Spieth, au tour de Lydia KO de relancer sa carrière à Hawaï.
Elle est maintenant entraînée par le Canadien Sean Foley, lequel était avec Tiger quelques auparavant.
Deux doublés pour Stewart Cink, dont un rare
En s’adjugeant la palme du tournoi RBC Heritage, à Hilton Head, en fin de semaine, Stewart Cink rejoint DeChambeau comme seul autre double vainqueur au calendrier en cours.
Il devient aussi seulement le quatrième joueur en histoire au circuit à réussir le doublé à 47 ans ou plus, les autres ayant été Sam Snead, Julius Boros et Kenny Perry.
Meneur de fil en fil, Cink a commencé avec deux spectaculaires cartes de 63 et saviez-vous que la première avait été obtenue malgré une balle frappée à l’eau à son coup de départ initial.
Sylvain Courcelles nouveau Maître
Retour dans les nouvelles d’ici, Sylvain Courcelles joint l’équipe de ClubLink et occupe le poste de pro au club Le Maître, à Tremblant.
Il avait longtemps été associé à Montebello et effectue des retrouvailles dans les Laurentides ayant déjà été à la barre du club Val Morin.
Double Boguey
À tous celles et ceux qui ne communiquent pas pour annuler leur temps de départ.
Citation
«Ce qu’il y a de plus beau est tout le temps que nous avons à passer ensemble comme notamment jaser entre deux coups.»
– Reagan Cink, le fils-cadet de Stewart, qui bondit de 300e et plus au classement mondial avant que les deux commencent à «travailler» en famille, à 45e cette semaine.
Pas de tricheur!
Avis aux golfeurs de la région d’Ottawa qui pensaient de «traverser» au Québec pour y jouer au golf.
Oubliez ça, NOW!
La police a installé des postes de surveillance.
Dix fois plus payant en… pub
La chèque de 2 070 000 très exactement encaissé par Hideki Matsuyama au Tournoi des maîtres est de la petite monnaie.
Le golf est si populaire au Japon (10 millions d’adeptes) que les experts en marketing estiment les commandites vont lui rapporter annuellement rien de moins que 20 millions de dollars US, et non de yens.
Les vrais gros $$$ sont les contrats publicitaires au pluriel tellement les demandes ne dérougissent pas.
Et cela pour de nombreuses années, le nouveau maîtres des maîtres n’ayant que 29 ans après tout.