Celle qui fera cette fois les manchettes pour les meilleures raisons après être allée recevoir la médaille du président déchu, Donald Trump, le lendemain des évènements de violence au Capitole explique: « Comme le parcours de Lake Nona est chez nous, des membres ont insisté pour ma participation. »
En passant, la cour de la gagnante de 90 titres, dont 72 à la LPGA et 10 en Grand Chelem, donne directement sur le 16e trou.
Puisqu’elle a eu 50 ans en octobre, la Suédoise aux multiples réalisations, incluant une carte de 59 en plus de jouer à la PGA au tournoi de Fort Worth, au Texas, tente remettre son jeu « en situation de compétition », voulant s’inscrire à l’Omnium des États-Unis chez les séniors.
Cela ne risque toutefois plus de fonctionner, la USGA ayant déplacé les dates à la fin juillet, en même temps que les Jeux olympiques, et elle devra être à Tokyo à titre de présidente de la Fédération mondiale. Elle n’a pas plus de chance avec le Championnat de la LPGA chez les aînées, les dates étant identiques à celles de la Coupe Solheim entre l’Europe et les États-Unis où elle tient le rôle de capitaine au volet junior.
Aussi une affaire de famille
Le troisième et principal motif porte les prénoms d’Ava et William. «Ca va être le fun pour les enfants», affirme la légende. Annika ne repart pas à zéro. Ses coups de départ ont perdu quinze verges durant l’inactivité pour se situer dans les 235, mais la précision et la force de concentration ont davantage été ses atouts au faîte de sa gloire. Au début de l’année, elle avait terminé 9e au tournoi Diamond Resorts disputé selon la formule Stableford dans la catégorie des célébrités.