OAKVILLE, ON ─ Des représentants des six organismes faisant partie de l’Alliance nationale des associations de golf (NAGA) du Canada se sont rencontrés vendredi sur le site de l’Omnium canadien RBC, au Glen Abbey Golf Club d’Oakville, en Ontario.
Les six groupes représentés étaient Golf Canada, l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf du Canada, la Société canadienne des directeurs de clubs, la PGA du Canada, l’Association canadienne de l’industrie du golf et l’Association canadienne des surintendants de golf. Les discussions ont notamment porté sur l’impact positif du golf au Canada et sur l’augmentation du nombre de parties de golf jouées lors des trois dernières années.
Le Rapport sur les parties jouées, produit chaque mois par l’ANPTG du Canada, indique qu’en 2015, jusqu’au 1er juin, le nombre de parties jouées avait augmenté de 14% par rapport à la moyenne nationale des trois dernières années. De plus, il s’agit d’une hausse de 24% par rapport à 2014. À l’échelle régionale, seules les provinces de l’Atlantique ont subi un déclin qui s’explique par des conditions météorologiques défavorables. En revanche, les provinces de l’ouest ont enregistré la plus forte hausse de tout le pays.
Impact économique du golf au Canada
Selon l’Étude sur l’impact économique du golf au Canada, publié en juin 2014, le golf contribue 14,3 milliards de dollars au Produit intérieur brut (PIB) du Canada. Cet impact économique comprend plus de 300 000 emplois (directs, indirects et induits), 8,3 milliards de dollars en revenu de ménage, 1,4 milliard en taxes foncières et indirectes et 2,2 milliards en impôt sur le revenu.
L’activité économique directe totale (le total des ventes liées au golf) découlant de l’industrie canadienne du golf est évaluée à 19,7 milliards de dollars. Les revenus directs découlant directement des établissements de golf et des terrains d’exercice indépendants, soit 5 milliards, se comparent favorablement aux revenus découlant de tous les sports de participation et des installations récréatives du Canada (4,8 milliards).
« La popularité du golf au Canada n’a rien d’étonnant pour qui est au courant de l’impact économique de ce sport, et les bonnes nouvelles ne s’arrêtent pas là », a déclaré Elizabeth Di Chiara, directrice générale de la Société canadienne des directeurs de club et nouvelle présidente de la NAGA. « Des avantages pour l’environnement aux revenus du tourisme, en passant par la contribution aux œuvres caritatives, l’industrie canadienne du golf a plusieurs raisons d’être encouragée. »
Voici d’autres exemples de l’impact positif du golf au Canada :
La participation du golf – Environ 60 millions de rondes de golf sont jouées chaque année par plus de 5,7 millions de golfeurs.
Les avantages pour l’environnement – Plus de 175 000 hectares d’espaces verts sont gérés par 2308 exploitants de terrains de golf, y compris 30 000 hectares de réserves d’espèces sauvages non cultivées sous la surveillance des terrains de golf.
Les activités caritatives – En 2013, près de 37 000 activités caritatives ont été présentées sur des parcours de golf canadiens (25 000 ont été notées en 2009). Sur la base d’estimations prudentes, ces activités recueillent plus de 533 millions de dollars au profit des œuvres caritatives partout au Canada (473 millions de dollars en 2009).
Le tourisme afférent au golf – En 2013, les voyageurs canadiens ont dépensé 2,5 milliards de dollars pour des voyages liés au golf à l’intérieur du Canada (incluant les dépenses encourues aux parcours visités). Les visiteurs de l’étranger ont dépensé 1,6 milliard de dollars sur les voyages de golf et aux parcours de golf (environ 2 milliards de dollars notés en 2009).
Rapport sur les établissements de golf au Canada 2015 :
Un autre rapport publié en 2015 – Établissements de golf au Canada 2015 – fait état des données suivantes :
- Le Canada compte 2 346 établissements de golf publics et privés, ce qui classe le pays au troisième rang mondial sur le plan de l’offre.
- Pas moins de 77% de l’offre totale de golf sont assurés par les quatre provinces les plus populeuses – l’Ontario, le Québec, l’Alberta et la Colombie-Britannique.
- Bien que la construction de parcours ait ralenti au cours des dernières années – une tendance que l’on observe aussi dans de nombreuses nations de golf développées et parvenues à maturité – le golf demeure extrêmement accessible au Canada. Un peu plus de 90% de l’offre est accessible au public.
- Des 2126 établissements publics, la moitié se trouve en Ontario et au Québec, qui accueillent ensemble 61% de la population canadienne totale. Ces deux provinces abritent aussi 73% des 220 clubs privés au Canada.
- Les parcours de 9 trous représentent près de 37% de l’offre totale au Canada, et ces parcours présentent une offre plus importante que les terrains de 18 trous au Manitoba et en Saskatchewan. En Saskatchewan, les parcours de 18 trous sont trois fois moins nombreux que les terrains de 9 trous.
- Le Canada accueille aussi neuf établissements de 12 trous (dont six se trouvent en Ontario) et trois établissements de 6 trous.
- S’il représente un modeste segment de l’offre totale au Canada, le golf-villégiature apporte toutefois une contribution importante au tourisme dans plusieurs provinces. À l’échelle du pays, 167 établissements, soit un peu plus de 7% de l’offre totale, sont associés à un centre de villégiature ou à un centre de villégiature/complexe immobilier
- La construction de parcours a atteint son sommet dans les années 1960 et plus de 420 établissements ont alors ouvert leurs portes. Une deuxième poussée de croissance significative est survenue durant la période entre 1990 et 1999 au cours de laquelle plus de 310 parcours ont commencé leurs activités, représentant 13% de l’offre totale. Cette croissance a été illustrée par l’ouverture de 257 établissements dans les quatre plus grandes provinces, soit l’Ontario, le Québec, l’Alberta et la Colombie-Britannique.
- Depuis 2010, 29 nouveaux établissements sont apparus dans six provinces différentes. Au cours des dernières années, la croissance a été modérée au Canada et 31 projets d’équivalents de 18 trous sont à différentes étapes de développement.
- De ce nombre, 17 ont démarré, dont sept en Alberta et quatre en Nouvelle-Écosse. Près de 60% d’entre eux sont associés à des projets immobiliers d’un type ou d’un autre.
- Au cours des cinq à 10 dernières années, 158 établissements ont fermé leurs portes. Pas moins de 20% d’entre eux se trouvaient en Ontario, qui compte 35% de l’offre totale au pays. Trois parmi les 10 provinces canadiennes ont observé moins de cinq fermetures pendant la dernière décennie.