Si vous n’en avez pas déjà entendu parler, dites-vous que ça ne devrait tarder. Le tout premier Sommet du golf aura lieu, officiellement, le 10 décembre, au Château Bromont. Il regroupera quelque 350 membres provenant de six associations désireuses de créer, de par leurs actions, une spirale positive en vue de remettre l’industrie du golf sur les rails.
Ce Sommet pourrait bien avoir une incidence historique car, auparavant, jamais on a pu réunir dans une même salle et le même jour les membres de l’Association des propriétaires de terrains de golf du Québec (ATGQ), Golf Québec (Fédération), l’Association des directeur généraux de clubs de golf du Québec (ADGCGQ), l’Association des surintendants de golf du Québec (ASGQ), l’Association des golfeurs professionnels du Québec (AGP), ainsi que la section québécoise de l’Association canadienne des directeurs de clubs (CSCM).
Quant à l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf du Canada (ANPTG), qui siège également à la table de concertation de l’industrie québécoise, elle sera absente de ce sommet car elle aura eu son congrès national quelques semaines plus tôt, à Toronto.
La lumière au bout du tunnel
Depuis le temps qu’on invite les diverses associations de golf à travailler ensemble, l’organisation de ce sommet constitue une bonne nouvelle. Toutefois, on commence tout juste à voir la lumière au bout du tunnel. On réalise maintenant que ce sont toutes ces composantes de l’industrie qui ont besoin de se parler et d’écouter les autres pour trouver des solutions à long terme dans la perspective d’atteindre les buts qu’elles visent.
« Il est essentiel de créer des alliances stratégiques entre les associations, non seulement pour faire augmenter la participation des amateurs, mais également pour représenter une force beaucoup plus vive dans des dossiers comme la gestion des pesticides et l’iniquité fiscale qui punit injustement les établissements de golf, indique Bernard Vaillancourt, président de l’Association des directeurs généraux des clubs de golf du Québec et porte-parole de l’industrie. De là à créer des fusions entre ces associations, on va attendre encore un peu. Il faut biens savoir ce qu’elles veulent avant d’élaborer de nouvelles structures. »
À vous de vous faire entendre
Au cours des prochaines semaines et mois, c’est tout le monde du golf québécois qui va se mettre en modes écoute et collaboration. C’est donc le moment, pour vous, amateurs de golf, de vous faire entendre haut et fort et de dire à tous ceux qui participeront au Sommet du golf 2015 ce qui vous ramènera plus souvent sur un terrain de golf au cours des années à venir.
Les décideurs du monde du golf sont beaucoup moins indépendants qu’ils ne l’ont déjà été. Ils vous écouteront. Vous pouvez en être assurés.
Et vos suggestions seront tirées par de gros cables jusqu’au Sommet!